Tout le monde s’activait dans la cuisine du Starbucks où Merry travaillait. Elle avait beau être mineure, elle travaillait dans cette enceinte depuis maintenant un an. Ça n’était pas forcément facile pour une gamine aussi fière qu’elle, qui n’avait jamais travaillé auparavant, mais à dire vrai, elle ne regrettait rien. Certes, ses bêtises l’avaient amené à partir de chez ses parents à seize ans seulement, à abandonner l’école et renoncer à tout espoir de carrière brillante, mais elle s’en fichait. Son père ne cessait de lui dire que plus tard, elle s’en mordrait les doigts, elle s’en tapait. A dire vrai, les rapports avec son père s’étaient considérablement dégradés durant ces trois dernières années. Si quand elle était petite, elle considérait son père tel un héros, l’âge ingrat de l’adolescence avait eu l’avantage de lui ouvrir les yeux quant à la vraie nature de son paternel. Ainsi, l’envie dévorante de rencontrer son demi-frère - qu’elle avait depuis des années - se fit de plus en plus ressentir et c’était en grande partie pour ça qu’elle avait pris la décision de partir de son Vancouver natal.
Pourtant, un an après son départ de Vancouver pour Miami, elle n’avait établi encore aucun contact avec celui qu’elle appelait son « demi-frère ». Rien, pas même un regard, zéros. Elle était un peu honteuse de cette situation et si d’ordinaire elle était du genre fonce dedans sans se poser de questions, là, c’était bien différent. Il lui arrivait d’aller chercher sa meilleure amie, Lily-Rose, à l’université et de ce fait, elle voyait son demi-frère, mais pas une seule fois elle ne réussit à descendre de sa voiture délabrée pour allé lui parler. Et puis quand bien même, que devait-elle lui dire ? Salut, je m’appelle Merry et je suis ta demi-sœur ? Elle trouvait ça ridicule, mais rencontrer son frère devenait de plus en plus vital pour elle. Parfois, il lui arrivait de ne penser qu’à ça, il lui arrivait même d’en rêver la nuit. C’était bizarre et pourtant si important pour elle.
Une fois son service terminé, la demoiselle quitta son tablier de serveuse et sortit de l’enceinte du Starbucks. Elle salua ses collègues et entra dans sa pourriture de voiture qu’elle avait acheté à très bas prix. Certes, elle était loin de vivre dans la misère, mais déjà que sa tante les accueillait, elle et ses copines, elle se voyait mal allé la voir et lui demander de lui payer une belle voiture. Du coup, elle avait acheté son automobile avec son propre argent, c’est-à-dire, pas grand-chose. Si auparavant elle était habituée aux belles choses, depuis un an maintenant, elle avait pris l’habitude de vivre d’un rien. Elle démarra alors, il devait être aux alentours de dix-huit heure. Elle savait que Lily-Rose finissait sa journée de cours à cette heure-là, de ce fait, elle prit la route en direction du campus universitaire, non loin de son lieu de travail. Lily était sa meilleure amie depuis de très longues années - tout comme Willow d’ailleurs - et cette dernière avait réussi à passer malgré tout son examen de fin de secondaire et ainsi rentrer à l’université. Et le mieux dans tout cela ? Lily était dans la classe de Alec, le demi-frère de Merry. Cette dernière savait pertinemment que demander à son amie d’établir un contact quelconque avec Alec était beaucoup trop demandé pour sa timidité maladive, mais parfois, Lily lui racontait les réactions d’Alec dans certains cours et cela suffisait à rendre heureuse Merry qui avait ainsi l’impression d’en apprendre plus sur son demi-frère.
Elle arriva sur le parking sombre de l’université, le soleil étant couché à cette heure-ci. Il faisait plutôt chaud et alors qu’elle coupait le contact de son véhicule, elle sentit une légère vibration dans la poche droite de son jean clair. Elle sortit alors son téléphone portable et crut rêver en lisant le message qu’elle venait de recevoir : Lily lui indiquait de ne pas venir la chercher, qu’elle se débrouillerait. Cette dernière avait le don pour laisser planer un certain mystère quant à ce qu’elle faisait, avec qui, où, mais une fois rentrée à la maison, elle lui devrait des explication, c’était peu cher payé face au déplacement inutile de la blonde. Énervée, Merry jeta son portable sur le siège à côté d’elle et entreprit de faire une marche arrière. Malheureusement pour elle, il y eut cafouillage et rapidement, elle sentit un choc. Pas très brusque mais toutefois inquiétant. Elle freina immédiatement et ouvrit de grands yeux : elle venait de rentrer dans une voiture en faisant sa marche arrière. Elle coupa le contact, mit le frein à main et sortit immédiatement de sa voiture grise. Quelques regards masculins s’attardèrent sur elle, mais pour une fois, elle n’y fit pas attention. Oui, Merry était une jolie fille, qui prenait soin d’elle et s’habillait bien, de plus, elle était consciente de sa beauté et en jouait beaucoup. Ce soir là, elle était habillée d’un jean slim clair moulant ses cuisses fines, ainsi qu’un t-shirt prune banal et d’une paire de converses blanches. Elle contourna rapidement sa voiture pour aller à la rencontre du chauffeur de l’autre voiture qui s’était lui aussi arrêté et qui était également sorti de son automobile. Et là, ce fut le choc. Merry se stoppa net, son regard clair - qu’elle tenait de son paternel, tout comme ses tâches de rousseurs et sa chevelure blonde - s’agrandit et sa bouche s’entrouvrit. Elle faisait comme un blocage et n’osait faire un pas de plus vers celui était donc son demi-frère et le chauffeur de l’automobile. C’était la première fois qu’elle le voyait d’aussi prêt. Il avait toujours la même bouille que lorsqu’il était enfant - Merry le savait puisqu’elle avait découvert son existence le jour où elle avait trouvé une photographie de Alec et de sa maman dans les affaires de son père, elle avait sept ou huit ans -, il ressemblait d’ailleurs beaucoup à sa maman. Brusquement, elle sortit de ses pensées les plus profondes et dut faire un effort incroyable pour surmonter ce blocage qu’elle avait depuis maintenant un an lorsqu’elle se retrouver non loin d’Alec. Elle secoua sa frimousse blonde et hésitante s’approcha un peu de lui. « - Euh… je suis… euh… désolée… je… je … paierais les réparations…. ». Dit-elle en observant le phare cassé de la voiture du jeune homme. Elle n’avait pas d’assurance et ça risquait de lui couter très cher mais elle ne voulait pas laisser sa maladresse obscurcir leur relation naissante.

Merry & Alec

La journée de cours d'Alec se termina bien tard aujourd'hui, le soleil commençait à se coucher lentement, mais ce n'est pas se qui importait dans l'esprit d'Alec, la seule chose qu'il souhaitait, c'est de rentrer chez lui, surtout qu'il en profite vraiment de son chez lui car c'est payé avec l'argent de son cher père. Bref, Alec sortit de la salle de cours ou il étudie le droit et se mit à descendre les marches interminables accompagné de quelques amis avec lequel il parlait du cours d'aujourd'hui, encore une chose pour avoir le crâne bourré d'information en se couchant se soir! Mais ce n'est pas plus mal car c'est la meilleure façon pour lui d'apprendre ces codes civils et tous le baratin qui lui servira que plus tard mais qu'il est toujours bon de savoir en cas d'examens. Après les au revoir, le jolie brun se dirige vers sa voiture, puis quand il arrive, l'ouvre. Puis il retire son sac en bandoulière qu'il pose à l'arrière, et il s'assoit du coté conducteur avant d'enclencher le moteur de sa jolie voiture. Alec retira le frein à main et sorti de sa place de parking avec habilité, avant de commencer à rouler dans les allées du parking. Il appuie automatiquement sur la pédale de frein quand une voiture se mit à reculer d'une seule traite, et suffisamment fort pour sentir un petit choc contre sa voiture. Cela mit un peu Alec sur les nerfs qui se demandait ou cette personne avait bien pu avoir son permis mais ce dit ensuite que cela aurait bien pu lui arriver aussi, il sorti donc de sa voiture et marcha jusqu'à l'avant gauche -de son coté- pour voir l'ampleur des dégâts et fut rassuré quand il vu que ce n'était que le phare qui était cassé, cela l'aurait vraiment embêté de devoir changer de voiture. Il ne remarque même pas le jolie blonde qui était à ses cotés avant qu'elle ne lui parle en lui disant qu'elle s'excuse et qu'elle paiera les réparations. Alec tourne la tête vers elle et ne savait pas franchement quoi dire.

- Non non c'est bon, je vais payer.

Enfin c'est surtout son paternel, dans un sens, Alec était content car cela enlèverait encore un peu de fortune à son père, il n'empêche qu'avoir un accès directe au compte bancaire d'une personne fortuné peut avoir de l'importance dès qu'on est assez profiteur, c'est un peu le cas d'Alec...

- Je peux même payer pour ta voiture.

Juste deux trois bosses à retaper et un peu de peinture pour la voiture de la demoiselle. Alec à vraiment dans l'idée de ruiner son père car il sait que sans cet argent, il ne pourra plus vraiment faire se qu'il veut et cela rend tellement Alec heureux. Il avait presque envie de remercier cette jeune femme de lui avoir un peu rentrer dedans, mais il ne le fait pas car celle-ci le trouverait certainement bizarre, c'est vrai, qui irait remercier une autre personne de lui rentrer dedans et surtout de lui proposer de payer les réparations?

- Sinon moi c'est Alec MacFadden!

Il montra sa main à la jolie blonde de façon à se qu'elle lui sert la main, bon, ça fais pas franchement classe un homme qui sert la main de femme mais quand Alec ne connait pas cette autre personne, il va pas lui faire la bise... Et c'est mieux que rien après tout.

Voir son frère, là comme ça, sans même l’avoir cherché, c’était si étrange. Comme si les signes l’obligeaient à venir lui parler. Comme pour montrer à la blondinette que s’en était fini de l’attente, que maintenant, elle devait prendre son courage à deux mains et lui parler une bonne fois pour toute. C’était la première fois qu’il y avait un réel échange entre eux. Parce que si la demoiselle s’était imaginée des milliards de fois le scénario de leur rencontre, si elle s’était pointée devant le campus universitaire pour l’observer, pas une fois elle n’avait eu un regard en échange. Peut-être un jour avait-il regardé en sa direction, mais pas une seule fois son regard noisette ne s’était posé sur sa svelte silhouette. En même temps, c’était complètement normal, elle ne pouvait lui en vouloir, il y avait tellement de monde sur ce campus que percevoir ce petit bout de femme de dix-sept jeunes années étaient assez compliqué. Pourtant, ce soir là, alors qu’ils étaient tous les deux, juste tous les deux ce parking, il la regarda. Vraiment. Elle était si désorientée qu’elle avait l’envie presque dévorante de fuir, de partir en courant. Son regard observait méticuleusement le jeune homme complètement naturel face à elle. Elle était si nerveuse qu’elle en restait presque sans voix, elle qui était pourtant si extravertie et sûre d’elle en temps normal. Si Willow la voyait, elle se serait très probablement moqué d’elle. Mais non, il n’y avait ni Willow, ni Lily-Rose, ni sa tante et encore moins son père. Juste son demi-frère et elle. C’était l’occasion rêvée et lorsque le jeune homme lui annonça qu’il allait payer lui, elle en fut presque heureuse. Cela lui prouvait qu’il était loin d’être comme son père, presque égoïste. Mais elle persista et à défaut d’ouvrir la bouche, elle secoua négativement et frénétiquement sa frimousse blonde, montrant ainsi au jeune homme qu’il n’y avait pas matière à discuter. Elle n’avait pas été vigilante, elle en payait les conséquences. C’était une demoiselle très droite et si elle passait ses journées à faire des bêtises qu’elle ne réparait pas vraiment, là, c’était de son demi-frère dont il s’agissait. Un être dont la simple pensée comblait ses moments de solitudes, un être qu’elle avait rêvé de rencontrer toute son enfance, souffrant de cette solitude dont elle était presque prisonnière chez elle. Pourtant, c’était une demoiselle entourée mais nulle personne ne peut remplacer un frère, ou dans ce cas là, un demi-frère.

Alors, de très courtes secondes après, il lui proposa de payer pour sa voiture à elle. Son regard s’ouvrir un peu plus, enfin, si c’était possible, et elle crut véritablement rêver. Non, mais sérieusement où trouvait-il tout ce fric ? Il lui suffit de réfléchir un peu pour comprendre qu’il le prenait à son père, directement sur son compte bancaire, chose qui avait longtemps été l’objet de disputes entre sa mère et son père, sa mère se demandant ce que pouvait bien faire son compagnon de cet argent. Sa mère ignorait l’existence d’Alec. A dire vrai, seule Merry était au courant et si longtemps elle avait tenu le secret, partir pour Miami avait été une libération pour cette demoiselle qui était dans l’obligation de mentir à sa mère pour préserver la fierté de son père. Dorénavant, son père lui aspirait plus du dégout qu’autre chose. D’ailleurs c’était clair, depuis qu’elle était à Miami, elle refusait chaque appels de sa part, chaque lettres et autres contacts avec son géniteur. Elle ne voulait pas devenir comme lui et s’il l’avait manipulé toute son enfance, elle avait mis fin à cela et d’un côté, elle en était plutôt fière. Elle reprit une fois de plus ses esprits, s’étant perdue dans ses pensées et répondit au jeune homme : « - Non, non pas la peine, c’est juste deux trois bosses, rien de grave ! ».

Puis, il se présenta. Elle en eut le souffle coupé. Un œil extérieur aurait pu dire que la jeune femme avait le béguin pour le brun, à en voir son regard appuyé observant chaque gestes, chaque mimiques, chaque mouvements. Mais non, elle voulait en apprendre le plus sur son frère le plus rapidement possible, comme pour rattraper toutes ces années perdues. La peur au ventre, elle tendit sa main et serra la sienne avec douceur. Un frisson parcouru sa colonne vertébrale et elle sembla se braquer une fois la main lâcher. Devait-elle se présenter ? Fort probablement. Elle qui pourtant était courageuse se retrouvait comme une petite fille face à un géant. Elle était hésitante. Elle finit par ouvrir une fois de plus la bouche et d’une petite voix s’exprima : « - Moi c’est Merry… ». Alors, la peur prit le dessus. Elle sortit un papier de la poche de son jean, attrapa un petit crayon dans cette même poche et gribouilla sur le petit bout de papier froissé avant de le tendre au jeune homme : « - Tiens, c’est mon numéro, appelles-moi pour ta voiture… ». Elle ne lui laissa pas le temps de répondre qu’elle était déjà dos à lui. Elle avait été d’une froideur rare pour la jeune fille chaleureuse qu'elle était habituellement. Il devait la prendre pour une sauvage mais elle s’en fichait. Enfin, pas tant que ça, puisqu’arrivée devant la porte conducteur de son tas de féraille, elle se stoppa, ferma les yeux, inspira fortement et revint sur ses pas face au jeune homme qui ne devait rien y comprendre. Elle avait peur ça se voyait, pourtant elle prit son courage à deux mains et s’exprima, ses mains bougeant dans des mouvements nerveux : « - Je… je m’appelle Merry MacFadden… et… c’est pas une coïncidence. Je.. Suis.. Ta euh… demi-sœur… ».

Merry & Alec

Alec trouvait la jeune femme qui est devant lui assez bizarre, c'est vrai, elle le fixait et Alec espérait au fond que ce n'était que le petit choc qui l'a faisait être ainsi. Et si ce n'est pas le cas, il se disait donc qu'elle devait être nouvelle et donc assez nerveuse de sa nouvelle journée comme il ne l'avait jamais vu avant se jour. Quand il proposa de payer lui même les réparations, il est vrai qu'il pourrait payer de ses propres moyens car il sait que si un jour son père décède, il n'aura qu'une petite part alors il cotise au cas ou, c'est pour cela qu'il en profite, vu qu'il n'a pas son amour, il a au moins son argent, une sorte de compensation. Mais bref, comme ce n'est pas de son argent dont il s'agit, il lui propose même de payer pour sa voiture. Contrairement à d'autres, il n'affiche pas trop la richesse qu'il à aux autres, avoir des amis pour l'argent, c'est pas vraiment ça, mais on va dire qu'en plus cela rendrait surement service à la jeune demoiselle.

Malgré que la jolie blonde est fait un geste négatif de la tête, il comptait bien payer. Il irait peut-être même jusqu'à la payer pour pouvoir payer les dégâts, assez spécial c'est vrai. Mais la jeune femme lui dit que finalement que ce n'est pas la peine car ce n'est que deux ou trois bosses, certes, mais la jeune femme va surement se rendre compte qu'Alec est quelqu'un de très têtu, qui ne lâche pas le morceau comme ça, et si elle est comme lui, cela risque d'être beau à voir, deux personnes se battant pour savoir qui payera, de quoi en faire halluciner plus d'un !

- J'insiste vraiment!

Puis il continue en se présentant à la jolie blonde, et en montrant sa main de façon à la saluer, et peut-être qu'elle se présentera à son tour, un sourire s'afficha sur le jolie minois d'Alec quand la jeune femme au nom de Merry lui serra la main et se présenta avec une voix hésitante, de quoi faire douter le jeune homme sur son identité. Après avoir lâché la main d'Alec, il pu voir qu'elle écrivit sur un bout de papier et elle lui tend ensuite en lui disant que c'est son numéro et qu'il devait l'appeler pour la voiture, il jeta un coup d'œil sur le papier et quand il releva la tête elle n'était déjà plus là, le truc c'est que si lui ne bouge pas sa voiture, elle ne pourra pas partir de sa place de parking. Il est vrai qu'Alec avait l'impression que Merry était bizarre à cet instant là, bon, peut-être qu'après tous elle a quelque chose d'urgent à faire, et cela peut se comprendre, mais alors qu'il allait aller à sa voiture pour laisser la place à la jeune femme, celle-ci revint sur ses pas et se représenta en tant que Merry MacFadden, en ajoutant que ce n'était pas une coïncidence et que c'est parce qu'elle est sa demi-sœur.

Et c'est à se moment que le visage du jeune homme se décomposa, il n'arrive pas à y croire, déjà qu'il prenait son père pour un gros salop, alors si maintenant il sait qu'il a trompé sa mère, c'est encore pire ! Mais il ne ferrait pas passer sa haine sur Merry car elle n'a rien demander, à vrai dire, Alec ne sait pas quoi faire, quoi dire, ni quoi penser. Il a toujours été fils unique pour lui et désormais il se dit qu'il a une demi-sœur...

- Euh... Je dois t'avouer que je sais pas comment réagir.

Il est comme figé sur place, comme si son cerveau marché au ralenti et que tout se qui se passait autour n'avait plus d'importance. On pourrait croire qu'il est un bloque de glace... Alec à été pris de cours, il n'a jamais pensé qu'un jour il se pouvait qu'il découvre qu'il a un frère ou une sœur alors il ne s'y est jamais préparé...