Même si il a été adopté, la famille est très importante pour Aaron. Ses sœurs sont tous pour lui. C'est un doux, un sage, un gentil. Mais il reste un garçon et à 20 ans, les garçons ne veulent pas s'enticher d'une copine. Alors ils draguent et concluent sans jamais revoir la fille. D'un naturel destructeur de bonheur cette situation convient très bien au jeune homme. Quand il commence à être vraiment bien avec une fille, il faute et s'en détache. Il ne conçoit pas l'amour comme une chose importante. Le sexe n'a définitivement pas besoin de sentiments. Enfaite, Aaron est un coureur de jupons qu'on pourrait croire sans cœur si il n'étais pas aussi attachant. Les gens l'apprécie malgré tout. Il aime gagner, voit la vie comme un jeu, n'abandonne jamais et est sur de lui. C'est à peut près les qualités requises pour être avocat, ce qu'il veut faire plus tard.

Maman, maman, la maitresse elle nous a demandé d'emmener des photos de nous à l'hôpital des bébés !
Un petit garçon sautait sur place devant sa mère essayant de capter l'attention de cette dernière. Elle portait un sac de courses avec un bras et tenait la main de sa fille avec son autre main.
On verra ça plus tard mon chéri ...
Mais maman ! On va pas y penser après !
L'énervement et la fatigue la firent lâcher ses achats qui tombèrent au sol. Ce fut la goutte d'eau pour Julie. Elle se retourna vers son fils, rouge de colère.J'ai dis plus tard Aaron !
Le garçonnet effrayé partit dans sa chambre en courant. De suite, la femme s'en voulu. Elle n'aurait pas dû réagir comme ça ... Mais comment expliquer à un enfant de 8 ans qu'il n'y a pas de photos de lui à la maternité ? Enfin si, mais sa maman ne se trouve pas dans le lit d'hôpital. Elle n'a pas cette tête fatiguée que toutes les femmes ont après un accouchement. Mais elle a se sourire béa quand on lui met le bébé dans ses bras. Julie et son mari savaient qu'adopter n'était pas simple. Plus tard, il leur faudrait expliquer à Aaron que ça mère biologique n'est pas celle qu'il croit. Sa réaction pouvait être d'ignorer cette nouvelle comme vouloir partir à sa recherche. Mais le bonheur qu'ils avaient vécu ensemble le valait bien. La jeune mère décida de laisser son garçon se calmer. Elle rangea ses courses, mit sa fille devant la télé et comme Aaron n'avait toujours pas réapparu, elle se dirigea vers sa chambre. Au passage, elle pris un album avec elle.
Je suis désolée mon ange ...
Pas de réponse. Julie s'avança vers le lit de son fils. Il était sous la couette, surement dans le but de se cacher. Elle s'y installa et posa l'album sur ces genoux. Ensuite, elle entrepris de faire sortir son fils.
Pourquoi tu m'as crié dessus maman ?
Il pleurait. Julie se sentait encore plus coupable maintenant ... Finalement, après avoir fait la promesse de lui donner de la glace au dessert et lui avoir montré les photos de lui à "l'hôpital des bébés" comme il disait, la mère réussi à le calmer. Une pensé ne la quittait plus à présent, il fallait lui dire pour son adoption ...




Il fallait que je leur dise ... Je ne pouvais plus leur cacher ça ... Je les aimais toutes les deux, malgré le fait que finalement, nous n'avions pas le même sang dans les veines. Elles étaient là, toutes les deux devant moi. J'avais réussi à les réunir le temps de leur annoncer. C'était assez rude ... elles avaient beau être jumelles, c'était comme si l'une était la nuit et l'autre le jour.
Voila ... J'ai ... papa et maman m'ont ... il m'ont ... adoptés ...
J'avais laissé ma phrase en suspend pour voir leur réaction. J'avais gardé ce secret pendant tellement de temps ! J'étais soulagé de pouvoir enfin le dire à quelqu'un. Dans un rêve, mes deux sœurs le prenaient bien ... La réalité était pourtant bien différente. Cherrilynn c'était levée, quelques minutes plus tard, la porte d'entrée claquait. Lohan elle était restée mais ne bougeait pas. Moi qui avait pensé que dire la vérité pourrait arranger les choses ... ça les avait empiré encore plus. Je ne savais pas quoi faire. Je pouvais essayer de rattraper Cheri' mais Lo' était restée elle et je m'attendais à une réaction de sa part rapidement ... Je m'installa alors sur le lit et attendit. Nous passâmes le reste de l'après midi à parler de ça. Cherilynn n'était toujours pas rentrée et je commençais à m'inquiéter. Bien sur, j'étais le seul puisque mes parents n'étaient pas à la maison du week end et que Lohan ne s'inquiéterait jamais pour sa sœur. J'avais essayé de l'appeler plusieurs fois mais son portable était éteint. La nuit tombée je descendis et décida d'attendre sur le canapé. Je ne me sentais pas bien, j'avais peur qu'il lui soit arriver quelque chose. Finalement, vers 3h, j'entendis les clef se tourner dans la serrure. Elle monta sans me regarder et alla se coucher. Je n'avais pas pu lui parler mais au moins, j'étais soulagé.

Je rentrais d'un match quand j'appris que Cherilynn était partit. Ma mère était en pleure sur le sofa, ma sœur essayait de la calmer.
Aaron, elle vient de se barrer !
Dans la voix de Lohan, il n'y avait aucun sentiment. Je ne comprenais pas ce dégout qu'elles ressentaient l'une pour l'autre. J'avais décidé de ne plus m'en mêler depuis longtemps maintenant. C'était une cause perdu, je le savais très bien. Même si je n'aimais pas les voir comme ça, ce n'était plus à moi de les rabibocher. Sans réfléchir et sous les yeux attristés de ma mère, je monta dans ma chambre téléphone à l'oreille. Il fallait que je prévienne Bhlory. Une demie heure plus tard, je descendis, ma valise en main. Lui et moi allions aller à l'aéroport. Il était hors de question que je la laisse partir comme ça. J'aimais Lohan mais il y avait une plus forte alchimie entre moi et Cherilynn. Et puis, je savais que ma sœur pourrait s'occuper des parents. Environ deux heures après que j'ai quitté la maison, j'embarquais pour Miami, la ville du soleil.

Je vivais avec Cheri' dans un appartement près du campus de Trinity. Là bas, nous faisions nos études avec Bhlory. Ma vie en Australie me manquait parfois mais ici, j'étais heureux. Quelque temps après notre départ, Lohan vint frapper à la porte et nous demande de l'héberger. Je ne sais pas par quel miracle j'avais réussi à convaincre Cherilynn. Je faisais des études de droit, voulant devenir avocat dans un futur proche.