Abby est une jeune fille de 20 ans légèrement rebelle. Elle n’a pas sa langue dans sa poche et aime beaucoup se mesurer aux autres. Elle est très impulsive et passe du coq à l’âne. Ses amis disent que c’est une « grande gueule » et elle leur donne raison. Pour Abby il faut profiter de la vie à chaque instant. Risque est son maître mot. Comme elle aime souvent le dire « Qui ne tente rien n’a rien ». Avec ses amis proches Abby a un tout autre visage : elle est tendre, gentille, attentionnée, extrêmement sensible en bref c’est la meilleure des amies que l’on peut avoir. Même si elle possède un tas d’amis elle aime beaucoup être seule : « Des fois c’est mieux pour réfléchir ». Comme elle aime beaucoup les aventures, vous comprendrez qu’Abby est aussi très curieuse et qu’elle n’aime pas ne pas être au courant. De toute façon avec toutes ses relations : elle sait toujours tout. Une des passions de la demoiselle est la musique. Elle est incollable ! Que ce soit rock, métal, pop, soul, reggae, etc… Pourquoi aime-t-elle tant la musique ? Car c’est la seule chose qui a réussi à la sortir de sa tristesse. La vie de la jeune fille n’a pas toujours était rose. Avec toutes ces épreuves douloureuses qu’elle a traversées, elle sait maintenant faire preuve d’une grande philosophie et a toujours les mots qu’il faut. Maintenant elle sait faire face à n’importe quelles épreuves : elle joue de sa capacité de persuasion et de son charme pour obtenir ce dont elle a envie. Il faut dire qu’elle peut se servir de son apparence : elle est plutôt grande, mince, blonde et a de beaux yeux bleus. Il est facile pour elle de séduire avec ce jolie visage d’ange qui cache pourtant un vrai caractère de démon.

Chapitre un ; Barcelone 12:31 1 mai 1990

«Voila Madame vous pouvez être fière de vous, vous avez une magnifique petite fille. »-« Abby ! » Ma mère a murmuré mon nom d’un air tendre et aimant. Mon père m’a raconté cette scène des millions de fois au moins. Je connais cet épisode de ma vie par cœur. Je suis né à Barcelone dans l’hôpital Santa Creu. Mon père Kellan Cobain a à tout prix voulu me donner un nom américain car il était persuadé que cela ferait mieux quand on irait vivre à Miami. Ma mère était tellement amoureuse qu’elle ne pouvait rien lui refuser. Mes parents ne venaient pas ni l’un ni l’autre d’un milieu aisé, ils m’ont élevés avec les moyens du bord. Je n’ai peut être pas grandi dans le luxe mais j’ai grandi avec l’amour de ma mère et pour moi ce fut le plus beau des cadeaux qu’elle ait pu me faire. Malgré les faibles revenus que mes parents avaient ils ont tout fait pour que je ouisse avoir la meilleure éducation possible et ils ont réussis. Je n’oublierais jamais ce petit appartement en banlieue Barcelonaise. Quand j’étais petite j’étais plutôt une solitaire. Je n’avais qu’une seule amie, elle s’appelait Maria. On aimé passer du temps ensemble mais, nous n’étions pas comme toutes les petites filles de notre âge. Au lieu de jouer à la poupée et de faire de la corde à sauter, nous on se battait, de vrais garçons manqués. J’ai un peu gardé ce côté-là d’ailleurs. J’ai déménagé à Miami à l’âge de 7 ans. Quitter Maria fut difficile aussi bien pour elle que pour moi.

Chapitre deux ; Miami 15:56 15 juin 2007

«Allo ? – Mlle Cobain, ici le Jackson Health System hospital, nous vous appelons pour vous prévenir que vos parents viennent d’être victime d’un accident. Il faut que vous veniez au plus vite… » J’ai raccroché au nez de mon interlocuteur et j’ai couru pour trouver un taxi le plus vite possible. Ce jour est le jour où tout à changé dans ma vie. Arrivé à l’hôpital on m’a annoncé la pire des nouvelles : ma mère venait de mourir. Tout s’est écroulé à cet instant. Ma mère, celle que je chérissais le plus, mon modèle sur terre, ma vie tout entière venait de me quitter. Je suis restée assise pendant des heures sans pouvoir parler, bouger, penser ou autre. J’étais comme morte moi aussi. Personne n’est venu m’embêter car tout le monde à compris que j’avais besoin de ça. Plusieurs jour plus tard on m’a annoncé que mon père lui s’en sortirait mais avec des séquelles et qu’il devrait être placé dans une maison spécialisée. J’allais me retrouver seule. Je ne savais plus à quoi me raccrocher, d’un coup d’un seul j’ai tout perdu. Depuis que je m’étais installé à Miami avec mes parents nous vivions dans de meilleures conditions, mon père gagnait plus d’argent et ma mère encore plus d’amour mais là tout était fini, je n’étais plus la petite princesse Abby d’autrefois. Je devais devenir une jeune femme autonome alors que je n’avais que 17 ans. En plus de devoir m’entretenir seule il a fallu que j’entretienne mon père et que je fasse le deuil de ma mère. Et malgré tout j’y suis arrivé, j’ai réussi à me sortir de cette tristesse et de cette douleur si féroce qu’elle occupait aussi bien mon cœur que mon esprit. J’ai fait les plus belles obsèques qu’il soit à ma mère et placé mon père dans la meilleure maison médicale. Mais je ne pouvais pas vivre seule alors des recherches ont commencés pour me trouver de la famille sur Miami. Ils ne trouvèrent rien, pas la moindre cousine ou le moindre oncle. Les recherches se sont étendues sur un périmètre plus élevé et finalement une de mes tantes fut retrouvée. Elle s’appelle Angel. J’aime beaucoup ma tante mais je la considère plus comme une amie que comme une tutrice, en fait vivre avec elle c’est comme vivre en coloc. Nous avons gardé la maison où je vivais avec mes parents et j’ai continué à aller au lycée comme d’habitude sauf que j’étais une toute autre fille et mes amies pom-pom girls ou reines du bal ne me reconnaissaient plus. Je suis devenue une fille à part.

Chapitre trois ; Miami 07:24 12 février 2010

« Debout Abby tu vas être en retard ! » Angel sauta sur mon lit, la douceur ce n’est pas son truc ! Elle m’indiqua l’heure et me tendit un miroir. Je devais être dans 36 minutes à la fac pour ma prochaine inscription alors que j’avais la tête d’une fille qui avait passé une nuit blanche et qui en plus de ça avait bu. Je me passai la tête sous l’eau, me lava les cheveux en vitesse, m’habilla, me brossa les dents et essaya tant bien que mal de trouver une tenue correcte pour me présenter à la fac. Avant de partir je jetai un petit coup d’œil à ma tante qui m’indiqua que pour une postulante, ma tenue était bien. Je couru pour attraper mon bus et arriva devant Trinity. Cette école est la plus grande que je n’avais jamais vue. Les élèves allaient et venaient de droite et de gauche. Il y avait des groupes de filles un peu partout et chaque groupe était composé de style diffèrent : certaines filles étaient plutôt du genre intellos, d’autres plutôt reines de beauté, d’autres gothiques en bref il y avait toutes sortes de personnes. Je fus étonnée de ne voir aucuns garçons mais je ne m’attardai pas de trop là-dessus, ils devaient être autre part pour pouvoir regarder les filles en douce surement, enfin c’est ce que je soupçonnais. Je me suis rendue dans le bureau du directeur, lui est montré mon dossier, ai répondu à ses questions et attendu qu’il me rende son verdict. Après quelques mots gribouillés sur un carnet et quelques froncement de sourcils il me dit : « Bienvenue ici Mlle Cobain, j’espère que vous allez vous plaire chez nous. »