'Cause you don't really love me

Je venais tout juste de revenir de cours lorsque mon beau-père m'attrapa par le bras et m'entraîna dans le salon, je le regardais intrigué, qu'est-ce que j'avais fait?! A la base je pensais qu'il allait me demander des explications pour ce qu'il c'était passé la dernière fois, mais en voyant ma mère je compris que c'était quelque chose de grave, mais je ne voyais vraiment pas ce que j'avais fait, moi qui pensais que j'allais passer une semaine tranquille c'était raté. Ma mère me demanda de m'asseoir, je fronçais les sourcils et m'asseyais sur un fauteuil pour éviter d'énerver ma mère encore plus qu'elle ne l'était déjà. Elle commença à me demander des explications sur ce qu'il c'était passé il y a deux jours au centre commerciale avec Tyler, je lui répondis que nous avions eu un comportement uniquement amicale et c'est à ce moment là qu'elle me dis des choses que je n'aurais jamais pensé faire avec Tyler pour le moment, comme par exemple passer mes mains sur son torse ou le laisser me toucher des endroits que presque personne n'a touché, et ces deux exemples faisaient parti de ce que la meilleure amie à ma mère lui avait dit, elle avait complètement menti, c'est vrai que l'on c'était embrasser mais nous n'étions pas allé plus loin. Je me levais, énervée, du canapé, mais ma mère se mis devant moi, elle voulait connaître la vérité, je lui ai expliquer ce qu'il s'était entièrement passé mais elle ne me cru pas, pendant ce temps là son mari commençait à bouillonner juste à côté de nous, il m'expliqua que le comportement que j'avais vis-à-vis de son fils ne lui plaisait pas et la seule chose que j'avais trouvé à faire été de commencer à partir, j'avais quelques fois des attitudes insolentes, mais on ne rigolais pas avec un homme militaire, il me rattrapa et me gifla. Sur le coup, je ne pleurais pas, j'étais trop choquée par ce qu'il avait osé faire et le pire était que ma mère l'avait laissé faire, la seule chose que je fis était de plaçer ma main sur la joue qui me faisait quelque peu mal et montais dans ma chambre. Sans vraiment m'en rendre compte je fermais la porte assez brutalement, je jetais mes affaires par terre et m'allongea sur mon lit, et à ce moment là je commençais à pleurer, pour plusieurs choses, d'une part personne n'avais jamais osé me gifler, et encore moins ma mère, et puis je pensais à mon père... En parlant de lui, je sortis un carton d'en dessous de mon lit, dedans il y avait pleins de photos de mon enfance et plus particulièrement des photos de mon père, je n'avais jamais eu l'occasion de le connaître et c'était en parti à cause de moi qu'il était mort dans cet accident. Assise sur mon lit je souriais en voyant certaines photos, bien que les larmes coulaient toujours sur mes joues, même si je ne l'avais pas connu il me manquait. Je continuais de feuilleter les photos alors que la porte de ma chambre s'ouvris, je ne pris même pas la peine de regarder qui c'était, je préférais regardais les photos de la personne qui m'a mis au monde avec ma mère. Cette même personne s'asseya à côté de moi sur le lit, mais je ne préférais toujours pas le regarder.

Faith et Tyler



La racine de trois fois le nombre deux milles sept cents vingt quatre. Je me perdais tout seul dans ce maudit travail de mathématique. J’avais préféré déserter la maison car ce matin j’avais eu le droit à un sermon donné par mon père. Plus les jours passaient, plus je me disais que je n’avais rien à voir avec mon géniteur. Je n’étais pas celui qui réclamait constamment des explications, celui qui vous pourrissait la vie tout simplement. Je parcourais du regard mon livre de mathématique, la bibliothèque était étrangement calme ce qui me permettait de m’endormir un peu sur mon bouquin. Je n’y arrivais pas alors pourquoi me forcer. Fermant d’un seul coup mon livre, je rangeais à la hâte mes affaires avant de regagner la maison. Cette dernière qui avait toute les places de parking prise par celle de mon père, ma belle mère et Faith. Etrange. Je ne l’es avait jamais vu ensemble en pleine journée peut être est ce qu’ils avaient enterré la hache de guerre. Ce n’était pas tout les jours le beau temps à la maison en partie a cause de moi et de ma demi sœur qui nous disputions mais ce n’était pas non plus désagréable surtout quand ont savaient très bien que quelques secondes après ont allaient se mettre à sourire, seul.

Cherchant désespérément mes clés dans mon sac, j’entendis la serrure s’ouvrir. La personne que j’avais en face de moi ne me faisais ni peur, ni être content en faite on pouvait très bien me mettre devant un lapin je serais certainement plus content de le voir qu’elle. Elle me regarda au début avec un air suspect puis elle se laissa aller vers une tête plus triste, plus peiné par la situation que je ne connaissais pas.

« Tyler, est ce que tu pourrais aller voir Faith… elle… »

Je rentrais à l’intérieur de la maison quand je vis mon père bouillonner de rage à marcher dans le salon. Il se rongeait les ongles avant de me regarder et de vernir vers moi. Ma belle mère eu un geste que je ne pensais pas voir d’elle, devant moi on dirait qu’elle essayait de s’interposer entre nous. Je ne savais pas pourquoi, il m’a fallu du temps à comprendre et assimiler les paroles de la blonde. Allez voir Faith ? Moi ? D’accord, j’allais y aller après tout même si la relation entre nous c’était un peu gelé, Faith restait celle que je voulais.

Montant les escaliers en jetant des coups d’œil derrière moi, je vis mon père devenir rouge de colère avant de sortir rapidement. Qu’est ce qu’il pouvait être lunatique par moment ! Bref, alors que je m’apprêtais à frapper a la porte de la chambre de Faith j’entendis des sanglots. Mon cœur se resserra car premièrement je ne l’avais jamais vu pleurer puis deuxièmement je n’aimais pas réellement consoler les filles surtout si c’était un chagrin d’amour. Bon, je reconnais que je doutais vraiment que Faith pleurait à cause de Ken, je pense que c’était mon père vu qu’il avait envie de me casser la figure. En silence, je restais planté la quelques secondes avant de venir m’asseoir sur son lit à ses cotés sans avoir oublié de fermer la porte. Elle sanglotait encore, un peu plus quand elle voyait les photos. Des photos que je contemplais sans grand intérêt avant de lui retirer de ses mains. A ce moment précis, je me laissais guider par mon instinct, je posais ma main sur son épaule avant de l’attirer contre moi. Sa tête se posa contre mon torse, je disais toujours rien tandis que ma main faisais des va et vient sur son bras pour essayer de la calmer.

« Tu veux me raconter ? »

Mes gestes amicaux étaient purement amicaux, je touchais toujours son bras puis mes doigts filèrent vers ses cheveux les dégageant de son regard humide. Je n’aimais vraiment pas la voir comme ça…