Franche : Ella à toujours eu un franc parler bien à elle. Elle n’aime pas tourner autour du pot et à toujours été franche, dès son plus jeune âge. Bien que certaines fois ces paroles peuvent paraitre crut, Ella les assument complètement. Elle déteste par-dessus tout les gens qui n’osent pas dire ce qu’ils pensent, simplement pour ne pas blesser leur interlocuteur. On a d’ailleurs souvent haït Hell à cause de cette franchise bien marquée, mais on l’a souvent remercié aussi. C’est un trait de caractère qui peut avoir deux répercutions bien différentes, mais la belle brune n’est pas prête de changer sur ce point là.

Indépendante : Elle aime la liberté. Elle aime ne dépendre que d’elle-même. Elle s’est toujours sentie étouffée dans le cocon familial ainsi que pendant sa scolarité. Trop de règles, trop d’enfermements… Ella déteste qu’on lui impose une façon de faire ou bien de penser, créant ainsi une insolence de sa part. Elle aime être indépendante et dans tous les domaines. Elle n’aime pas se sentir dépendante d’une personne.

Déterminée : Quand la jeune femme à une idée en tête, il est impossible de l’en dissuadé. Têtue et persévérante, elle ira jusqu’au bout pour atteindre son but, et ne lâchera jamais rien. Si quelqu’un essaie de se mettre sur son chemin ? Il n’y restera pas longtemps. Elle fonce dans la vie à tête baissée, mais on ne lui a jamais dit de faire attention au mur au bout.

Impulsive : Hell ne réfléchit pas beaucoup. Elle préfère largement les actes aux paroles. Elle est le genre de femme qui pourrait tout plaquer sur un coup de tête pour aller par exemple vivre pendant 2 mois dans la campagne australienne. Elle préfère suivre ses envies plutôt que sa raison, car pour elle la vie est trop courte pour se prendre la tête. Elle aime vivre à 100 à l’heure. C’est d’ailleurs à cause de ça qu’elle est souvent dans des galères pas possibles. Mais elle a cette facilité à se sortir de toutes les situations.

Peur de rien : Hell n’est pas le genre de fille niaise et peureuse. Elle connait la vie, de quoi elle est faite, et n’a maintenant plus peur de rien. Comme elle vous le dira « de toute façon on nait et on meurt ensuite, c’est tracé, pourquoi avoir peur ? ». On pourrait parfois confondre ses actes avec de la simple inconscience, mais il n’en ai rien. Elle veut vivre sa vie à fond, quitte à mettre en danger sa vie quelques fois.

Séductrice : Comme toutes les femmes, la belle brune aime plaire, aime se savoir séduisante, aime se sentir désirée. Elle use beaucoup de ses charmes, soit pour atteindre ses objectifs ou tout simplement pour passer du bon temps. En d’autres termes, c’est une croqueuse d’hommes. Elle aime jouer avec eux pour leur faire comprendre qu’elle aura toujours le contrôle sur eux. Mais il n’y a pas que les hommes qui plaisent à Hell. En effet, elle aussi attitrée par les femmes, cela double les plaisirs parait-il.

Extravertie : Lorsque Ella entre dans une pièce, elle ne peut pas passer inaperçue ! Déjà rien qu’avec son physique, et ses tenues plutôt osées et courtes, elle se fait très vite remarquer. Et lorsqu’elle ouvre la bouche, c’est encore pire. Elle parle avec tout le monde, et n’a en aucun cas peur du ridicule. C’est peut être ce qui la rend si attachante finalement.

Fêtarde : Comme à peu près tous les gens de son âge, Ella aime faire la fête. Mais ne vous imaginez pas une ambiance bon enfant, avec juste quelques bières et du hip hop en bande sonore. Au contraire, elle déteste ça ! Elle ce qu’elle aime se sont les soirées qui partent en vrille avec alcool et drogues à volonté sur de l’électro pur et dur qui vous fait perdre la tête, et finir dans une pièce à coucher avec quelqu’un alors qu’il y a d’autres couples dans la pièce. C’est ça qu’elle aime elle.

Ella est belle et elle le sait. Un visage fin, de grands yeux bleus, un sourire à tomber, de beaux cheveux bruns, la jeune fille à tout pour plaire. Elle n’est pas vraiment grande, mais c’est sûrement ce qui fait tant son charme. Elle est mince, et quelques fois on pourrait croire qu’elle est anorexique, mais non, elle a toujours été comme ça. Son style n’est pas vraiment descriptible, elle aime cependant porter des tenues assez courtes, qui mette son corps en valeur, tout en gardant un style décontracté et simple.

C’était un matin de novembre que je poussais mes premiers cris sur cette putain de planète. Bien sur, je ne savais pas ce qu’il m’attendait, âgé d’à peine 2 minutes. Si j’avais su, croyez-moi, je me serai déjà barrée ! Ou j’aurai choisit une autre famille. Mais ils semblaient tellement parfaits. Maman était une belle blonde, avec des boucles anglaises. Ses yeux étaient verts mais devenaient bleus quand il y avait du soleil. Elle avait un nez fin, les yeux légèrement en amendes, et ne quittait jamais son rouge à lèvres rosés et son parfum « Miss Dior ». Et son teint légèrement halé était en contraste avec le bleu perçant de ses yeux. Papa lui portait toujours des costards, et il passait beaucoup de temps au travail. Il ne portait que des lunettes de vue au travail, Maman disait que c’était pour avoir l’air intelligent. A vrai dire, elle n’avait pas tort. Papa avait toujours été très porté sur son image. Il avait toujours voulut que tout soit parfait. C’est pour cela que l’on vivait dans un petit pavillon, d’une banlieue chic. Vous voyez la série « Desperate Housewives » ? Et bien notre maison était pareille que celle de Bree Van de Camp. Un jardin bien entretenue, un intérieur propre, une femme au foyer parfaite, toujours le sourire aux lèvres. On aurait put croire à une famille parfaite n’est-ce pas ? Et pourtant, s’il voulait montrer une bonne image de nous, c’était pour cacher ses secrets. Maman et Papa ne s’était jamais mariés par amour, non, plus pas obligation. Papa venait d’une famille très aisée, Maman elle venait d’une classe moyenne. Tous les deux se connaissaient depuis l’adolescence. Papa, plus vieux qu’elle de 5 ans, c’est épris d’elle, alors qu’elle n’avait que 15 ans. Papa était un battant, il voulait Maman, et il allait l’avoir. 3 ans plus tard il se mariait, mais Maman ne faisait cela que pour que ses parents soient fier d’elle. Pour résumer, mes parents ne se sont jamais aimés, et c’est ce qui marqua mon début de vie. Sans amour autour de moi.
Je ne vais pas raconter mon enfance de ma première année jusqu’à mes 5 ans, car à vrai dire je ne m’en souviens plus. J’ai du avoir, jusque là, une enfance assez banale : des copains de bac à sable, les gâteaux de Maman aux gouter, les anniversaires des voisins… Rien de bien intéressant. J’avais 9 ans lorsque mon calvaire commença réellement. Cela faisait plusieurs mois que, lorsque je rentrai de l’école, Maman était partie, et qu’elle rentrait de plus en plus tard prétextant à des cours de yoga. Maman n’était pas du genre sportive, je le savais, mais je ne disais rien, je la protégeais à vrai dire. De mon père. Car sous ses apparences de père parfait, il était possessif, et il s’énervait très vite. En réalité Maman voyait un autre homme, et je le savais. Mais je savais aussi qu’elle en avait besoin. C’était la première fois de ma vie que je la voyais si heureuse. Et ces cachoteries duraient pendant 3 longues années, jusqu’à ce que mon père découvre le poteau rose. Il était fou de rage. Tellement qu’il osa lever la main sur elle. J’avais 12 ans, et j’avais assisté à toute cette scène. Pensez-vous réellement qu’une gamine qui voie ses parents se déchirer croirait-elle encore à l’amour ? Bien sur que non. Suite à cela, Maman partie. Et je ne l’ai plus jamais revue. Je lui en veux. Je lui en veux de m’avoir laissé seule avec ce monstre qu’était Papa. Il était fou amoureux d’elle, et après son départ, il plongea dans une dépression des plus importantes. Il avait commencé à boire, et avait délaissé son travail. Il me battait lorsqu’il avait trop but, en me disant que tout était de ma faute. Faible, je le laissais faire, bien que j’en souffrais terriblement. Papa ayant démissionné, nous n’avions plus assez d’argent pour payer le loyer, et il a fallut qu’on retrouve bien vite un logement. C’est alors, à mes 14 ans que nous quittions notre quartier où j’avais vécut. A vrai dire ses gros bourges hypocrites commençaient à m’énerver, donc cela était bénéfique, ou presque. Nous emménagions alors d’un une maison miteuse, un taudis à vrai dire. Papa ne faisait aucun effort pour remonter la pente, tandis que moi je rencontrais la réelle liberté. C’était mon voisin. Il avait 2 ans de plus que moi, mais il décidait de me prendre sous son aile. Il savait ce qu’il se passait chez moi, il vivait la même chose chez lui. Et l’année de mes 14 ans fut l’année de ma révélation. Il m’amenait partout où il allait. C’est d’ailleurs avec lui que je me suis rendue à me première fête. Première cuite, premier joint, et première fois, avec lui d’ailleurs. J’étais complètement tombé sous son charme, il m’avait libéré de ma prison. C’est aussi grâce à lui que je me passionnais par la musique. Il m’apprit à jouer de la guitare. Pour ce qui est du chant, j’avais ça dans le sang soit disant. Cette relation dura pendant 1 an. Une année entière durant laquelle je m’étais métamorphosée. Je n’étais que très rarement chez moi, les études, bien que j’étais une élève brillante, j’étais très souvent absente. J’étais devenue dépendante à la drogue, et je couchais avec la moitié de mon lycée. Et puis j’étais amoureuse. Amoureuse, oui. Seulement, après un an, il déménagea, me suppliant de ne jamais le recontacté, et que disant que je n’avais été qu’un passe-temps pour lui. Mon cœur se brisa, mais si j’étais moi c’était grâce à lui. Ce fut un véritable drame. Je plongeais encore plus bas qu'il ne m'avait amenée. J'avais 16 ans, et je ne voyais presque jamais papa. A quoi bon de toute façon? Pour qu'il me frappe encore une fois? C'est à mes 16 ans qu'une assistante sociale est venue m'arracher aux bras de papa, pour m'amener vivre chez ma tante, la soeur de papa. Il ne supportait pas qu'on lui arrache une nouvelle fois une personne qui lui appartenait. Il se suicida quelques mois après. Chez ma tante, je réussis à remonter la pente, bien que difficilement. Elle était tellement patiente, tellement douce avec moi, et elle réussit à me redonner confiance en moi. Je ne l'a remercierais jamais assez. Depuis qu'elle nous a quitté, je n'ai jamais plus eu de nouvelles de maman.
Aujourd'hui j'ai 19 ans. Mon passé m'a créer de réelles blessures, qui le temps ne pourra jamais guérir, mais aujourd'hui je vais mieux, du moins psychologiquement. Quitter mon Angleterre pluvieuse avait surement été la meilleure chose à faire pour moi. Dès que j'ai posé un pied sur le sol américain je me suis sentie revivre: je n'allais plus devoir supporter notre maison miteuse et qui tombait en ruine petit à petit, la dépression de mon père, ses coups... Il reposait maintenant en paix, et à vrai dire j'étais heureuse pour lui, il avait enfin trouver son havre de paix. Et j'ai trouver le mien à présent. Je suis étudiante en littérature, en première année. Malheureusement mes vices me suivent encore aujourd'hui. Je ne peux m'empêcher de fumer au moins 2 joints par jour, et de me rendre à toutes les fêtes les plus improbables, pour finir en vrac, et se réveillé le lendemain coincé entre un mec et une fille, avec qui j'aurai certainement passé la nuit. Mais on ne peut me changer. C'est moi, c'est ma vie, et elle me comble.