What the fuck ?

Il lui fallait des fringues, et d'urgence. Orion n'avait pas fait les boutiques depuis des lustres. Ce n'était pas que les moyens manquaient, non, ses parents lui envoyaient de l'argent tous les mois. Mais... il n'avait pas trouvé le temps. Aujourd'hui, c'était samedi; il n'avait pas cours et n'avait rien prévu d'autre. Direction les boutiques. Il lui fallait de tout. Chaussures, pantalons, caleçons, tee-shirts, vestes, accessoires. Carte bleue en poche, il s'arrêta au début de l'avenue, se demandant par quoi commencer. Il dépassa les boutiques qu'il jugea trop "bas de gamme" : au revoir H&M, Zara, Forever 21 et compagnie. Bonjour Diesel, Levi's, Calvin Klein, Pepe Jeans et compagnie. Il voulait des vraies fringues sans ruiner son budget. Bon, bien sûr, il ne le ruinerait pas; il était quasiment illimité. Mais tout de même, tout de même.

Entrant chez Levi's, il se dirigea vers le rayon homme, parcourant tout d'abord les rayons des yeux. Il marchait comme ça. Il cherchait d'abord une couleur qui lui plaisait, et s'approchait ensuite pour regarder l'article. Une charmante vendeuse s'approcha de lui, tout sourire, lui proposant de l'aide. Un sourire ravageur il accepta, lui tendant un premier pantalon, puis un second. Elle le suivit partout où il allait et portait ses articles; pratique ! Il sélectionna quelques tee-shirts, et passa en cabine. Tout lui allait parfaitement, tant mieux. Se rhabillant et ressortant, il aperçu de dos une cliente au postérieur plus qu'intéressant. La fixant, il attendait qu'elle se retourne. Une jolie chevelure, de belles chaussures, si le reste pouvait suivre, c'était le jackpot. Quand il croisa enfin son regard, il fut frappé par quelque chose : il la connaissait. Il ne savait pas d'où, mais il l'avait déjà vue, c'était certain.

Il pria la vendeuse de l'attendre à la caisse, et s'approcha de la presque inconnue, l'air curieux. Arrivé à sa hauteur, il se racla la gorge pour lui signifier sa présence.

_Excuse-moi, mais... on se connait, non ? Je suis persuadé de t'avoir déjà vue.

Il lui décrocha l'un de ses sourires les plus charmeurs tout en réfléchissant. C'était étrange mais il visualisait cette magnifique jeune femme à New-York, et non à Miami.

_Mais oui ! Orhan Blacklove !

Il rit, se souvenant. Ils étaient au lycée ensemble. Ils ne s'étaient jamais vraiment parlé, malgré leur popularité respective.

_Tu te souviens de moi ?

Il sourit à nouveau, l'air ravi.

OH ! un Oreo ! (a)

Comme toute femme riche qui se respect, je ne porte jamais deux fois la même tenu et suit de très près la mode. Hier j'ai fais ce qu'on appelle le grand nettoyage de printemps, j'ai vendus les ancienne collections de mon placard pour une oeuvres quaricative. C'est beaucoup plus simple de les jeter, et puis de toute façon des gens auraient fouillé dans ma poubelle ... Bref, ensuite je me suis rendu compte que l'heure été grave ! J'ai déjà presque tout mis et je n'ai plus rien a me mettre ! L'alerte rouge est lancé et les boutiques me voilà ! Pour le shopping je n'ai aucun budget, à quoi bon je peux tout me permettre je suis une Blacklove. Donc ce matin mon programme était uniquement dédié aux boutiques. Je suis vêtu d'une robe mi-longue fleurie très rétro, j'ai comme toujours des tas de bijoux sur les bras, le coup et les doigts. A mes pieds je porte des escarpins chaire pratiquement invisible à cause de mon bronzage. Evidement pour aller avec ma jolie tenu je pris de mes sac Dolce Gabana quoique mon sac Lancel que j'ai acheté à Paris irait tout aussi bien, mais je préfére mon DG. Et en route avec ma porche rose venant tout droit Italie et faite uniquement pour ma petite personne. Avoir tout ce qu'on souhaite c'est bien, mais malheureusement il me manque encore une chose pour de puisse être comblet, l'amour. Je me sens bien seule et j'aimerai avoir une vraie relation avec quelqu'un, je ne suis plus au lycée ! Le centre commercial est comme toujours bondé. Je savais où je voulais aller, je commença avec la boutique Levi's. Ils ont toujours les meilleurs jean et cuire que l'on peut trouver ici. Je marchais tranquillement dans les allées du magazin quand un jeune homme s'approcha de moi et dit :

♂ Excuse-moi, mais... on se connait, non ? Je suis persuadé de t'avoir déjà vue

C'était assez bizarre puisque j'avais aussi cette imprésion là, mais qui pouvait-il être ? Une de mes compagnies d'un soir ? Surrement il est plutôt bien foutu, mais nan je m'en serai normalement souvenus ... Je ne voyais vraiment pas d'où je l'avais déjà vus jusqu'à qu'il reprit:

♂ Mais oui ! Orhan Blacklove ! Tu te souviens de moi ?

Il se mit à rire. Je fus confuse de ne pas me souvenir de lui. J'avais beau chercher, mais je trouvais pas et tout sa commeçer à sérieusement m'énervé ! Puis ne fus enfin l'illumination:

♣ ORION !

Je lui souris avant de le prendre dans mes bras. Nous étions dans le même lycée privée à New York, nos parents étant des personnes extrément riche. C'était une personne que j'appréciait beaucoup, j'ai eu de bon moment avec lui. Je demandais bien ce qu'il fessait ici ...

♣ qu'est ce que tu fais à Miami ?

Je lui souris à nouveau. Il venait d'ensoleiler ma journée.

What the fuck ?

Elle l'avait reconnu. S'écriant et l'enlaçant, elle lui demanda ce qu'il faisait à Miami. Elle avait l'air tout aussi ravie. Orhan n'avait visiblement pas changée; toujours apprêtée, peu importe l'occasion. Brushing, maquillage fin et de qualité, escarpins hauts et sacs de luxe. La même petite bourgeoise qu'au lycée. Ce genre de filles n'a jamais repoussé Orion, il a grandi avec. Même s'il s'est toujours tenu loin des fils à papa à la mèche blonde parfaitement en place, il a gardé certaines habitudes de sa vie en villa. Ses goûts vestimentaires, par exemple. Même si il avait un style quelque peu décalé, il ne supportait pas les tissus qu'il jugeait de mauvaise qualité. Il ne buvait pas n'importe quel vin, pas n'importe quel champagne, et ne roulait pas dans n'importe quelle voiture. N'est pas riche qui veut, messieurs dames.

_Ben... je fais mes études de philosophie à Trinity depuis presque un an maintenant ! Et toi ? Tu es en vacances ici ?

Il n'en revenait pas. Voulant aider son amie, il prit de ses bras ses articles et l'entraîna à la caisse, retrouvant la charmante petite vendeuse qui lui semblait désormais bien fade. Il posa les vêtements d'Orhan sur les siens, dégainant sa carte bleue. La caissière fronça les sourcils, ne cachant pas sa jalousie. Orhan était une fille qui impressionnait, elle avait cette prestance que l'on ne retrouve que dans la bourgeoisie, et que les classes sociales inférieures ne pourront jamais avoir. Elle avait cette présence, ce charisme, qui avaient fait d'elle une des filles les plus populaires du lycée. Attrapant les deux sacs, il récupéra sa carte et proposa son bras à son amie, sortant de la boutique. Ils avaient du temps à rattraper. Il l'emmenait à une sorte de petite roulotte non loin du magasin; ils proposaient d'excellentes viennoiseries et de bons cafés.

_Tu veux boire quelque chose en marchant ? On a du temps à rattraper, ne t'imagine pas que je vais te laisser repartir comme ça.

Comme à son habitude, il agrémenta sa phrase de l'un de ses plus beaux sourires. Il était plutôt content; il avait coupé contact avec toutes ses connaissances de New-York. C'était un choix. Orion n'était pas de ces personnes qui s'accrochaient facilement. Il avait toujours eu ce côté associable, tout en ayant un entourage très complet. Il jouait un rôle, entre autre. Mais il aimait être seul; avoir ses petits moments pour se retrouver, avant de renfiler sa veste de type populaire.
Arrivés à la hauteur de la roulotte, il demanda un café serré, et sans sucre s'il-vous-plaît. Il tourna la tête vers Orhan, attendant sa commande, billet en main.

OH ! un Oreo ! (a)

C'est toujours assez bizarre de retrouvé une personne du passé. A vraie dire je ne suis pas non plus fana de ses choses là. Le passé c'est passé et c'est tout. Je ne reviens jamais sur les souvenirs bien qu'on ne puisse les ignorer. Lorsqu'on y repense, peu de gens ne me connaisse vraiment. Je ne suis pas du genre à me confier à n'importe qui. Orion fait partie de cette petite minorité de gens avec qui je parle de tout et n'importe quoi. C'est un de plus fidèle ami (bien que ne le soit pas avec ses petites amies, du moins du peu que je me souviens) et surement celui de mon passé que j'aime le plus. Entre nous il y a toujours eu une alchimie parfaite, fusionelle et j'ai retrouvé ça nul part ailleurs. Bref, Orion venait de me dire qu'il était ici pour ses étude de philosophie. Ici ?? Mais je ne l'ai jamais vus !! Je reprit enchanté et toute souriante:

♣ Eh bien je suis pour mes études en litterature française !

Je trouve extrément bizarre de ne l'avoir jamais croissé,vus sur le campus. Quoique je rentre souvent directement dans mon chez moi, bien vide ... Orion reprenait ses "habitude" de gentlemen, il commença à prendre mais article et à aller en caisse. Raaa je déteste quand il fait sa ! Je suis comme sa, j'aime pas qu'on achéte à ma place ! Orion a toujours été ainsi, il aime me chouchouter, d'ailleurs quelque fois un peu trop mais je l'aime ainsi. En sortant qui magasin il me proposa son bras que je ne pu refuser. Ensuite nous commençâme à marcher.


♂Tu veux boire quelque chose en marchant ? On a du temps à rattraper, ne t'imagine pas que je vais te laisser repartir comme ça.

Je me mis a rire à cela. C'est mignon je trouve et puis il n'est pas question que je le lâche maintenant je le l'ai retrouvé. Mon chèr Oreo tu va vivre un enfer ! MWAHAHAHA ! Nan quand même pas .. Il m'enmena vers une sorte de roulotte pour prendre un truc et un verre. J'ai toujours faim et devant tout ses tentations je ne pouvais que céder. Orion pris un simple café serré.


♣ Je vais prendre un Latte caramel avec un cookie à chocolat blanc, un cup cake comme sa et c'est moi paye !!

Je n'allais pas me faire avoir deux fois ! Sinon si qu'il me prend pour une blonde ...