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ÂGE, DATE ET LIEU DE NAISSANCE dix-neuf ans au compteur, née le 9 avril 1992 à New York.
STATUT célibataire endurcie.
NATIONALITÉ Américaine.
MÉTIER/ÉTUDES serveuse dans un bar; études en littérature.
GROUPE SIGMA TAU EPSILON

Il n'y a pas que les hommes qui peuvent vous brisez le cœur. Il y a ses femmes qu'on croit trop fragiles pour oser l'impossible. Vous savez, draguer toute une soirée, finir dans un grand lit et puis tout le reste. Aucune romance, aucuns sentiments. Rien de tout ce qui pourrait faire mal. On fait tout pour ne jamais ressentir de sentiments. Non. Ressentir fait trop mal.

C'était la nuit du 6 mars 1992, dans une rue de New York, dans une église. On dit souvent que les hommes d'églises vivent à l'intérieur de leur "travail", ce qui est en quelque sorte vrai. Ils ne quittent que très rarement ce lieu saint. Bref. C'était une nuit pluvieuse et la ruelle new-yorkaise était submergée par des immenses flaques d'eau. Sous un parapluie grisâtre, deux personnes étaient collées l'une contre l'autre pour pouvoir parfaitement être protégée contre cette pluie battante. Des pleurs raisonnèrent rapidement dans la sombre rue. Brisant ce silence glacée où seul les "ploc ploc" des goutes de pluies se faisaient entendre. Le couple s'approchait rapidement de l'église où ils déposèrent l'enfant en pleurs. La mère pleure elle aussi. Abandonner un enfant c'est dur. Mais il le fallait. Ils partirent, sans un regard, sans un mot. Ils filèrent à l'anglaise comme on dit. Laissant l'enfant à son propre sort. Plus tard dans la soirée, alors que les pleurs de l'enfant avaient cessé, un homme de l'église passa devant et découvrit une lettre avec le nom d'un révérant marquer dessus. Rapidement, il soulevait l'enfant et l'emportait à l'intérieur du lieu saint.
« Révérant Marshall ? On vient de trouver un … enfant à votre nom… »

C'est assez étrange étant enfant de ne pas se sentir à sa place. Comme si notre vie était ailleurs et non là où nous sommes. Comme si les gens avec qui nous vivions n'étaient pas les bons. Une sensation dérangeante et surtout très étrange.

D'un geste presque automatique, je replaçais cette mèche enquiquinante qui tombée sans arrêt devant mes yeux. On m'a souvent dis de me couper les cheveux, qu'ils étaient trop long et que je n'avais pas la patience de les coiffés le plus longtemps possible le matin. Mon père était strictes sur le temps que je mettais dans la salle de bain, je ne devais pas prendre trop de temps pour ne pas qu'il arrive en retard à l'église. Chaque matins, c'était une course. Je devais me lever tôt pour qu'il puisse m'amener à l'école puis il partait en trombe à l'église. Tous les matins c'était exactement la même rengaine. J'arrivais à l'école et me retrouvais seule. Seule assise dans mon coin, ma petite croix en pendentif dans ma main d'enfant. Ce qui est le plus dur quand on est seul, c'est de ne pas devenir fou. Quand on a personne à qui parler, quand on ne fréquente personne d'autre que nous. La plupart des enfants seuls s'inventent des amis imaginaires, mais pas moi. Vous savez, même quand on est seul, on espère toujours qu'une personne assez ouverte puisse venir vers vous avec un grand sourire et un bonjour suivit de son prénom. Des fois, je me demande si je suis vraiment la fille de mon père. Je ne connais pas ma mère, il n'y en a pas d'après lui. Je ne lui ressemble en rien, je suis brune, il est blond. Ma mère serait-elle brune? De plus, je suis petite alors que je suis grande. La cloche retentit. Je me lève lentement, le vent soulève légèrement ma robe pale, dévoilant mes jambes jusqu'au niveau de mes genoux. Je tiens toujours ma croix du bout des doigts. Donnes moi la force d'avancer, parce que la seule chose que je veux faire là, c'est reculer...

Il arrive un moment où notre vie prend tout son sens. Où on comprend enfin pourquoi nous sommes ici, le moment où tout change. On ne désire qu'une chose, c'est vivre à fond. Vivre au jour le jour, sans avoir peur des représailles. On a tous une fin qui approche, mais quand la votre arrive plus vite que prévue, ce n'est pas de tout repos.

La folie. Rien que la folie. « Temperance Marshall? Le docteur Kurt vous attend... » Ai-je oublier de vous préciser que mon prénom était Temperance? On m'a souvent dis que c'était surement en rapport avec mon caractère, je ne les ai jamais cru. Bref. La voix de la secrétaire me tira de mes rêveries, je me levais lentement, le cœur battant. Comme si ma vie se jouée au fond de cet interminable couloir blanc cassé. Mon père se leva à son tour et entoura mes épaules de son bras protecteur. Je me serre contre lui pour me protéger de cet ennemi invisible. Mon père a toujours été le meilleur père au monde. Pas de punitions, pas de leçons qui durent des heures. Je n'étais pas un enfant qui faisait constamment des bêtises aussi, cela devait jouer en ma faveur. Nous continuions à avancer dans ce terne couloir, sans un bruit, sans un mot. Rapidement, nous passons la porte du cabinet du docteur. Je m'installe, mon père en fait de même. Le docteur parla. Lentement puis ses paroles devinrent des murmures. Je fondis en larmes. 10 voir 20 ans. Il ne me restait que si peu de temps à vivre. D'après lui, j'étais atteinte de la chorée de huntington, une maladie héréditaire, malheureusement. J'allais m'avancer peu à peu dans le couloir de la mort. Sans qui n'y ai de possibilités pour freiner cela. Le seul conseil que me donna le médecin fut de vivre ma vie pleinement. Cette unique phrase changea toute ma façon de voir le monde.

On dit souvent que la vie est plus belle quand on a une bouteille entière de vodka dans le nez. Quand on n'a plus vraiment conscience de nos actes. Que la nicotine d'une cigarette s'empare de nous. C'est si bien de se réveiller dans le lit d'une personne, d'être aimer le temps d'une nuit. Ne jamais rien ressentir, ne jamais trop s'attacher mais surtout. Ne JAMAIS tomber amoureuse.

C'est drôle de voir ce qu'une petite phrase m'a faite. Je suis passée d'une fille timide à une fille extravertie, une petite coincée à une qui ne l'est plus du tout. Croquer la vie à pleine dent. Voilà ma phrase favorite en ses temps incertains. Savoir que le ridicule ne tue pas, que ce n'est pas en prenant du bon temps qu'on doit être juger. Mon père me soutient, difficilement car il ne comprend pas comment j'ai fais pour sombrer dans le péché si vite. Mais il m'aime et cela j'en ai pleinement conscience. Il me soutiendra toujours, en bon père qu'il est. Mais malgré le fait que je l'aime énormément, j'ai décidé de déménager pour enfin vivre ma propre vie, pouvoir pleinement vivre. Miami, belle ville ensoleillée. Une nouvelle vie s'offre à moi, la possibilité de renaitre jusqu'au jour où je passerais de vie à trépas. Je t'écrirais papa, je te le promet. Je viendrais même te voir. Mais pour le moment, Miami s'ouvre à moi.

Comment pourriez-vous vous décrire? Tout d'abord, je tiens à dire une chose. Les apparences sont trompeuses, très trompeuses. Ce n'est pas parce que mon père est révérant que je suis une sainte et que le monde de la débauche n'est pas pour moi. Je suis quelqu'un d'extravertie, qui n'a pas peur du ridicule. Cap ou pas cap? Toujours cap. Je ne suis pas naïve, je sais me protéger. On pourrait croire que je n'ai pas de cœur et pourtant si, j'en ai un. Une grande sensible qui fait tout pour le cacher, je l'avoue. Je suis quelqu'un qui croque la vie à pleine dent parce que simplement, la vie est trop courte pour attendre quoi que ce soit. Je pourrais paraitre timide, coincée ou encore glaciale, mais je ne suis rien de tout ça. C'est vrai que quand on apprend que notre vie risque de se terminée dans peu de temps, on change complètement de façon de voir le monde.

Que prendriez-vous avec vous sur une île déserte? Mon père dirait surement la Bible. La seule qui pourrait le faire survire, d'après lui il y a toutes les réponses que l'on cherche à l'intérieur. Mais moi je ne suis pas lui, moi je prendrais juste un carnet et un stylo, de quoi écrire, un moyen de sortir tout ce que j'aurais sur le cœur. La solitude a fait défaut à bien des hommes...

Quel est pour vous l'homme ou la femme idéale? Je ne cherche pas vraiment à me caser pour l'instant. Même je ne sais pas si l'envie me prendra un jour. C'est vrai que je suis quelqu'un qui aime passer de conquêtes en conquêtes, c'est ainsi. Mais peut-être qu'un jour un homme me fera changer d'avis sur la chose. Pour moi, il n'y a pas d'homme ou de femme idéale, le cœur a ses raisons que la raison ignore dit-on. On peut avoir une petite idée de l'homme que l'on désirerait et tomber sous le charme de son opposé. Je n'ai pas d'idéal. J'attend juste le bon, c'est tout.

Dans une soirée, un homme ou une femme viens vous aborder, et puis au bout d'un moment il ou elle vous fait comprendre qu'il(elle) aimerait passé à la vitesse supérieur, comment réagirez vous? Tout d'abord, cela dépend de mon état. Si je suis sobre je lui simplement que je ne suis pas intéressée, ou alors je me mets à rire en disant que je ne vois pas l'intérêt de la chose, surtout que je ne suis pas un canon. Si je suis ivre c'est une autre affaire. A partir de là tout dépend si la personne m'attire ou pas, si elle ne m'attire pas, c'est même pas la peine d'y penser, si elle me plait bah... Ça va tout seul.

Une alerte tsunami a été mis en place à Miami, qui appelleriez vous en premier? Et si vous deviez choisir entre votre vie ou celle d'un proche qui choisiriez vous et pourquoi? Si une alerte tsunami a été mise en place, la première personne que j'appellerais serais mon père. Lui, mon sang et tout le reste. Je lui demanderais de me rassurer, de me dire que je n'ai rien à craindre que je ne suis pas en danger. Je le croirais, parce que c'est la seule personne à qui je fais entièrement confiance. Si je devais choisir entre la vie d'un de mes proches ou la mienne, j'opterais pour celle de mon proche. Je suis condamnée pour ma part, pas lui. Je ne voudrais pas lui empêcher de vivre.

PRÉNOM/PSEUDO pauline ou pamplemou'ss
ÂGE 13 ans
AVATAR la divine Emily Browning *O*
CODE DU RÈGLEMENT Validé par Feli'
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