« Anna-Lyne ? Elle est assez bizarre cette fille je trouve. Je sais pas, elle m’inspire pas confiance à moi. Elle peut paraitre très froide et rigoler deux minutes après. Je la connais pas plus que ça mais à première vue c’est l’impression que j’ai. Je ne l’aime pas beaucoup. Et à vrai dire, j’ai pas envie d’apprendre à la connaitre. »
Samantha - camarade de classe - STE

« Anna, elle est carrément trop belle ! Elle et son amie Katniss, elles sont vraiment super jolies. Deux des plus belles filles du campus. Ca m’étonne même pas qu’elles soient amies. En plus je suis déjà allé à une soirée à laquelle elles étaient, elles savent vraiment bien faire la fête et s’amuser.»
Nicolas - habitant de Miami

« Je vois pas ce que les mecs lui trouvent à celle-là ! Elle est pas super canon non plus. C’est une fille banale. En plus elle se croit trop belle à faire la meuf inaccessible comme ça. Nan mais je vous jure, n’importe quoi.»
Judith - troisième année de médecine - STE

« Anna c’est la meilleure ! Je la connais depuis toute petite. Elle a toujours été là pour moi et inversement. C’est la fille la plus gentille que je connaisse. C’est avec elle que je fais tout. On est inséparable. Et ça durera encore longtemps ! »
Katniss - meileure amie - APL

« Tu crois qu’on l’a tué ? Il bouge plus ! »
« Quand on dort, on bouge pas non plus ! »
« Bon, pas de panique, je vais trouver une solution ! »
J’étais en réalité totalement paniquée. J’essayais de trouver une solution mais rien ne venait. On venait de tuer un mec quoi ! Tout s’était passé si vite. On rentrait d’une soirée plutôt bien alcoolisée. Katniss était au volant. Elle n’était pourtant pas du tout en état de conduire. Mais à nous deux, on fait la paire. Pas une pour rattraper l’autre. C’est pour ça que l’on fait toujours des trucs vraiment stupides sans vraiment prendre conscience des risques potentiels. Seulement là, le risque n’était pas que potentiel. Il faisait nuit, ce qui n’arrangeait pas les choses. J’étais à moitié endormie dans la voiture mais un dodane me réveilla. Enfin c’est ce que je pensais. On s’était arrêté pour vérifier que la voiture n’avait rien car la secousse avait était plutôt violente. C’est alors que j’aperçue un corps allongé sur la route.
« Bon, le lac est pas très loin, on va jeter le corps dans l’eau, le temps qu’on le retrouve, il sera tellement dans un mauvais état qu’ils ne pourront rien relever dessus. Et on ne parlera JAMAIS de ce qu’il vient de se passer. Jamais. »
Comme quoi, tuer quelqu’un réveillait bien. On aurait très bien pu se dénoncer. C’était un accident, les conséquences n’auraient pas été si grave. Enfin, contrairement aux conséquences que nous devrions assumer si quelqu’un découvrait un jour ou l’autre notre petit secret. C’était Katniss qui conduisait donc qui avait techniquement tué ce mec. Mais j’étais tout aussi coupable qu’elle. Même pire, vu que c’est moi qui avait eu l’idée de ne rien dire et de cacher le corps. N’ayant pas totalement décuvées, ce fut légèrement difficile de trainer le corps jusqu’au lac. Mais après un long moment de galère, nous y étions enfin arrivées. Le corps était enfin à l’eau. Et plus jamais nous allions reparler de ce qu’il s’était passé ce soir là.




« Qu’est-ce que ça va t’apporter de savoir ça ? »
« J’ai tout de même le droit de savoir qui est mon père, non ? Et si tu ne veux rien me dire, je chercherai par moi-même ! Je finirai bien par trouver. »
« Bon, puisque tu es si têtue, ton père c’est Peter Warrens ! »
« Warrens comme Aaron Warrens ? »
Je m’attendais à tout mais certainement pas à ça. Je connaissais Aaron, nous étions même amis. Ma mère me répétait sans arrêts que je ne devais pas fréquenter ce genre de personne. Tout semblait plus clair maintenant. Je me demandais alors si il était au courant. Mais non, il devait surement ne pas l’être puisque si je suis ici, c’est parce que son père était infidèle. Voilà pourquoi ma mère tenait absolument à ne pas me parler de mon père. Elle avait toujours évité le sujet et ne répondait jamais à mes questions. Maintenant que je savais, je devais prévenir Aaron. Mais comment ? Je n’allai pas arriver et lui dire : Hey salut Aaron ! Tu vas bien ? Au faite je suis ta demi-sœur ! Sur ce, bonne journée. Peut-être qu’il n’avait pas envie de savoir. Ca fait jamais plaisir de savoir que son père trompait sa mère et qu’en plus il a mit en enceinte une de ses maitresses. Et qu’allait-il penser de ma mère ? Je n’avais moi-même pas cherché à savoir pourquoi elle avait fait ça. Peut-être un simple coup de tête, ou alors elle était peut-être amoureuse de lui. Peut importe, je ne voulais pas savoir. Personnellement, la vérité me faisait peur. J’en avait déjà appris suffisamment. Après mures réflexion, je décidais qu’il valait mieux que j’évite Aaron pendant un petit moment. Le temps que moi-même je puisse digérer la nouvelle. Mais je n’allai pas continuer de l’éviter éternellement.




Je m’étais réveillée un petit matin dans le lit d’un garçon après une soirée – encore – bien arrosée. Mais ce n’était pas n’importe quel garçon, non non. C’était Andrew qui se trouvait à mes côtés. Andrew c’était LE mec que je ne pouvais pas supporter. Et voilà que je me retrouvais là, à avoir fais je-ne-sais-quoi avec lui. Il fallait vraiment que je me calme sur l’alcool. Pourtant d’habitude, j’avais le contrôle. Si je voulais coucher avec un mec, je le faisais, mais je ne couchais jamais sans en être vraiment consciente. Alors… Peut-être que j’en avais envie ? Non, il ne fallait pas que je commence à me poser ce genre de questions. Je pris donc vite mes affaires et partie avant même qu’il ne se réveille. Avec un peu de chance, il ne se rappellerait de rien. Mais la chance, c’est pas pour moi. Je n’ai jamais été chanceuse et apparemment ce n’était pas maintenant que ça allait commencer. Car Andrew se souvenait de tout. Et plus les heures passaient, plus les souvenirs de cette soirée remontaient à la surface. Je me revoyais passer toute ma soirée avec lui, à parler, rire et danser. Et ça ne semblait pas si désagréable que ça. Finalement, j’asseyais de ne pas prêter à cet incident. Pourquoi y donner plus d’importance que ça n’en a ? Car en effet, ça n’avait aucune importance.