Here am I in my little bubble Ft. Dylan

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Je suis grave emmerdé. il faut que je fasse un choix crucial. Lunettes de soleil ou casque. A l'heure qu'il est l'un m’empêche de revêtir l'autre. Je fais le choix des lunettes, j'ai le soleil en plein dans la figure et je ne vais pas pouvoir remplir ma mission de bizut pleinement si je n'y voit rien. En effet, je suis en mission espionnage cet après midi, peut être est ce parce qu'on me remarque à peine qu'on me choisit toujours pour cela. Toujours est il que samedi c'est le match de Dodge ball entre nous et les EBG et je suis désigné pour découvrir leur techniques secrète. La plupart du temps nous gagnons, mais ils ont le chic pour nous sortir des règles inattendues au dernier moment et ainsi prendre momentanément l’avantage.
En ce moment, les 3/4 des gars sont entrain de papoter et des rigoler à l'ombre tandis que quelques courageux essayent de dégommer des bonhommes en mousses avec des ballons. J'ajuste mes lunette en souriant, pas étonnant qu'on les batte à chaque fois, nous quand on s’entraîne, on n'y est tous et on se serre les coudes, et on transpire ensemble. J'essaye de repérer des tête connues et j'aperçois Dylan Keenan. Une fois de plus je ne peux pas m’empêcher de constater son aisance et sa force de caractère. Il parle avec un gars qui n'a pas l'air de vouloir l'interrompre, mais qui le voudrait. Le monde semble s'organiser autour de sa petite personne et je suis sur qu'il fait tout pour qu'il en soit ainsi. Il est beau, il est pas con et il a du talent, qui peut prétendre à autant de perfection. Je regrette que mes écouteurs soient sur mon cou car j'accompagnerais bien mes pensées d'un petit rockabilly, à l'image de l'ambiance qui règne sur le terrain.

Comme je l'avais deviné les rares sportifs courageux, ne restent pas longtemps et délaissent le terrain pour rejoindre les autres. Ils commencent à s'éloigner toujours dans la bonne humeur et je me demande si nous avons, nous aussi, cette allégresse permanente à KCO... Je ne les envie pas mais je m'interroge. J'aimerais vivre une journée au coeur des EBG, histoire de voir comment ça se passe. Je délaisse moi aussi les gradins et prend le chemin du retour. Cependant, à peine ai-je fais quelques pas hors du stade que je tombe sur Dylan. Je fais mine de ne pas l'avoir remarqué et vais pour le contourner. Pas vraiment d’accord avec ça, il se met une nouvelle fois en travers de mon chemin. Je relève mes lunettes de soleil et hausse les sourcils.

- Il y a un problème ?

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Allez les mecs, le match de Dodge ball contre les Kappa Chi Omega on doit le gagner !
Bon okay, je suis un des seuls a vouloir m'entrainer. Les autres discutent, et d'autres beuh ne sont pas la.C'est quoi ce monde? Bon, je suis une forte tete, voir meme le meneur de ces garçons. J'en prend un a part qui avait decidé de ne pas bouger son arriere train. Je ne suis pas mechant - quoi que - mais une fois que l'on m'enerve on qu'on vient salir mon terrain je ne vais pas etre d'accord. Mon coequipier ce prend donc une morale dans la face pendant que les autres decident un peu de donner de leur transpiration. Je veux gagner ce match, et meme si c'est serré je veux que pour une fois mon equipe s'en sort.
Une fois la morale finie je marche et je regarde les autres faire pour voir si ils valent quelque chose -et entre nous la reponse sera tres negative - . J'etais vetu que d'un short blanc a rayures bleu et rouge sur le coté, et mes chaussures bien sur. Pas de lunettes pour une fois...Tiens en parlant de lunettes, je regarde discretement et j'apercois effectivement un jeune homme nous regarder. Un admirateur? Non je dirais plutot un garçon dans l'equipe adverse. Genial, il nous espionne?
Je dis donc au bout de quelques petites minutes a mes joueurs de partir car de toute facon cet entrainement ne menerait a rien. Discret et rapide comme je suis je prends la direction normal, et je fais le tour d'une vitesse incroyable pour au final me freiner et arriver pile devant lui. Je ne souriais pas,j'avais meme un regard assez froid... Il tente de partir sur le coté pour me contourner, mais je decide de me mettre encore en face de lui. Je passe ma main sur mon short, et le regarde relever ces lunettes pour demander si il y avait un "probleme" .
Je le fixe alors dans les yeux et lance un sourire mesquin en lui disant

Dylan : " Hmm le problème est que, je t'ai vu trainer pas loin du terrain. Tu t'es trompé d'equipe? "

J'etais tres ironique dans mes paroles.
J'attendais une reponse de ce jeune homme sans bouger de la. Toujours en short (y)

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Essayant de focaliser mon regard sur son visage, je me radoucit et tenta de produire une phrase cohérente avec un sujet un verbe et un complément. Le bafouillage c'était ma spécialité et je le savais, or dans cette situation il était hors de question que je m'humilie tout seul.

- Je regardais, comme ça. Je ne vois pas où est le mal, on était une dizaine dans les gradin à vous regarder.

Bon la plupart étaient des filles espérant être invités à la prochaine soirée EBG, ou fantasmant sur les joueurs transpirant, mais moi j'étais là sur un plan parfaitement professionnel et non intéressé. Bon disons que lorsqu'ils passaient devant moi je ne regardait pas forcément ailleurs mais bref je m'égare. Si j'essayais de me sortir de ce traquenard... Finalement je baisse le regard, et tente une nouvelle fois de passer sur le côté.

Je le regarde toujours, et j'entends peu de temps apres sa reponse. Il est vrai qu'il n'etait pas du tout le seul a nous regarder, mais c'est le seul ayant un truc entre les jambes si vous voyez ce que je veux dire.
Mais, probleme, apres avoir balancé ceci il abaisse son regard et tente de repasser a coté. Je le laisse passer, et lui dit alors qu'il est de dos entrain de s'eloigner .

Dylan : " Le mal...Tu es un joueur des Kappa truc et tu viens a l'entrainement de mon equipe.Ou alors tu es venu voir quelqu'un d'entre nous? "

Je le fixe toujours, et je n'aime pas trop qu'on me tourne le dos longtemps alors j'espere qu'il va vite ce retourner.Si j'ai dis Kappa truc c'est juste pour provoquer.
Je passe ma main dans mes cheveux et regarde quelques secondes mon etat, j'etais toujours sexy meme en petit short avec un peu de sueur dut au sport et a la chaleur. Je releve la tete et le regarde alors toujours. Qui sait, peut etre est il venu m'admirer moi? Il est bizarre a me fuir , je sais que je suis un peu mechant d'apres les "on dit" mais bon...Je ne vais pas m'etaler sur mon sujet, le probleme n'est pas moi mais plutot ce qu'il vient faire la a nous regarder,ou nous mater.

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C'est tellement normal de se provoquer entre fraternité. Les EBG n'hésitent pas à nous lancer des piques dès qu'ils nous voient et mes frères ne sont pas avares en provocations non plus. Rarement il y a des bagarres; mais ça arrive parfois. Je ne suis cependant pas familier avec cette pratique. Provoquer, c'est la dernière chose que je sais faire et répondre encore moins, c'est pour ça que lorsqu'il me lance sa réplique, mon bégaiement débarque.

- Euh, non je venais voir, euh personne en particulier. Je regardais juste, euh, votre entrainement. Kapa machin comme tu dis est... est... on va dire curieux à propos de votre méthodes infaillible.

J'esquisse à peine un sourire. Est ce que je l'ai vraiment fait ? est ce que c'est vraiment un sarcasme qui est sorti de ma bouche ? Mon dieu, il faut que je raconte ça à mes frères. Mais je me prépare car la réplique ne va pas tarder à arriver. D'ailleurs, j'évite toujours son regard et de poser les yeux sur son corps. Sans le savoir, il a tapé dans le mille en me demandant si je venais voir quelqu'un... Enfin pas quelqu'un en particulier mais en sous entendant que je suis homo. Peut être que j'aurais du avoir une réaction plus violente plus virile à ce propos d'ailleurs.

Le petit en avait dans le ventre quand meme. Il ose se retourner, et malgres sa difficulté pour me repondre, il me lance une phrase a la fin qui sonne comme moqueuse. Je leve un surcil et le voit repartir, anh non. Je cours alors en quelques petites secondes les metres qu'il avait mit entre nous. Je me remet face a lui,et bien proche pour une fois. Il devait y avait quoi, 15 centimetres entre nos corps la. Je le fixe dans les yeux et lui dit

Dylan : " Nos methodes ne sont peut etre pas toujours infaillible, mais crois moi qu'un jour mon equipe fera manger la poussieres a tes coequipiers... "

Je ne le lache pas du tout, et ensuite un truc me traverse l'esprit. Vu sa reaction j'ai touché un truc sensible mais lequel?Celui de son nom mal dit, ou le fait qu'il vienne voir quelqu'un ? Je souris de facon assez mesquine et lui dit a nouveau

Dylan : " Et, mes methodes en Dodge ball ne sont pas au point, mais crois moi bien... J'ai d'autre methodes ou personne ne peut me depasser "

Comment allait il reagir a cette phrase pleine de sous entendu? Il n'etait pas vilain ce minet, bien loin d'ailleur. Il etait tres mignon et le fait qu'il ose se confronter a moi m'amuse.

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Il me court après et je dois ré freiner une pulsion qui me hurle de partir moi même en courant. Lorsqu'il se met devant moi je dois dissimuler un frisson et j'attrape nerveusement mon bras droit et le malaxe sans vraiment m'en rendre compte. Mais qu'est ce qu'il me veut celui là ? Lorsqu'il me dit que son équipe va nous faire mordre la poussière, cette fois je laisse passer sans relever. Moi ce qui me fait le plus envie dans leur sororité c'est leur non prise de tête. Mais je n'aurais pas force de caractère de m'intégrer et de me laisser aller ainsi.
Je sursaute quand il interrompt mes pensées. Quand il sous entend qu'il est un bon coup j'écarquille les yeux et ne peut éviter son regard. M*rde, maintenant, je dois avoir une teinte écarlate. Par réflexe, je lâche mon bras et abaisse mes lunettes teintées sur mon nez.

- Euh, euh très bien pour toi. Euh, il faut que... Je dois y aller...

Je ne sais pas de quel côté partir, j'ai l'horrible pressentiment qu'il ne va pas me laisser tranquille de sitôt. Du coup je prend les devant et essaye de me sortir de cette situation.

- Écoutes, on... On verra ce qu'il en est demain sur le terrain.

Demain, toujours repousser au lendemain. Ma devise dans la vie. parfois ça m'a servi et souvent désservit.

Je suis quelqu'un qui provoque beaucoup et qui aime impressionner. Je ne veux pas non plus lui faire peur. Il me repond vaguemement, ou evite plutot notre sujet de conversation. Il me dit qu'il doit y aller, meuh moi je ne suis pas pressé et je ne veux pas le laisser partir. Il a dut le deviner vu qu'il tente d'abreger tout ceci. Je le regarde alors et il me dit qu'on verra bien ce que ca donne sur le terrain demain.
Je suis tres joueur alors je lui dis en le fixant dans les yeux bien qu'il ait mit ces lunettes de soleil

Dylan : " Attends un peu... "

Je reflechis quand meme a deux fois avant de lancer le jeu que j'ai en tete et au final je me dis que je n'ai absolument rien a perdre en le faisant.
Je passe ma langue sur mes levres, et je situe ma main sur ma hanche...Je lui dis alors

Dylan : " J'ai une idée...Et tu ne peux pas refuser. Je veux qu'on pari...Qu'on pari quelque chose. "

A mon avis il ne doit pas tout comprendre, mais je vois qu'il est mal a l'aise quand je suis devant lui. Alors je m'approche a 10 centimetres de son corps, je me penche et lui dit a l'oreille doucement

Dylan : " Si ton equipe gagne tu me demandes ce que tu veux, si c'est l'inverse...Je te demanderais un truc en retour. Ca marche? "

Je demande si cela marche meme si au par avant je dis ne pas lui laisser le choix. J'aime bien m'amuser, la vie est un jeu n'est ce pas? Et je deteste perdre.

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Ça marche ? Ça marche pas du tout du tout du tout. J'avale ma salive et essaye de garder mon air impassible malgré les micro centimètres qui nous séparent. Je ne veux pas m'embarquer dans un truc comme ça, non. Je sais que si j'ouvre la bouche je vais bégayer je préfère me laisser une délai de réponse en fixant les résidences au dessus de son épaules. Je réfléchis à toute allure. Mes frères accepteraient le défis sans problème, mais j'ai l'impression qu'ici, il s'agit d'autre chose. Une chose qui se manifeste dans le bas de mon ventre et qui commence à chauffer sérieusement. En même temps, je n'ai plus de doute à avoir, depuis tout à l'heure il m'allume avec ses grands yeux profonds et déterminés. Mais est ce juste pour la compétition ou il est vraiment attiré ? Je décide de ne pas prendre le risque de m'accrocher à cette idée et la repousse au loin. Il essaye juste de me provoquer pour que je perde contenance, et il y est presque arrivé. Mais même si je suis timide, je ne suis pas lâche et je déteste être humilié. Une seule personne à le droit de m'humilier et elle ne s'en prive pas ; cette personne c'est moi.

- Tu as déjà perdu alors, répliquais je en tentant un sourire dédaigneux. je lui tourne le dos et repart en direction des gradins tant pis, je vais faire un détour. MON DIEU QU'EST CE QUE J'AI FAIS ?? Je commence à prendre conscience de l'énorme connerie que j'ai fait en acceptant le deal. Et si je perds. Et pire encore : si je gagne...

Je sais tres bien quel est mon pouvoir de seduction, meme sur des mecs dans son genre, qui en plus est bien mon genre . Cela il n'est pas censé le savoir. Je le regarde, et voila que monsieur decide de me repondre, que j'ai deja perdu. Anh oui? Il veut me tester?
Je le vois faire demi tour et partir a nouveau vers les gradins, et si je regarde bien tout le monde est deja partit il ne reste que lui, et moi pour son plus grand plaisir -oupas- . Je le suis et lui dit toujours en marchant derriere lui

Dylan : " Si tu es sur que j'ai deja perdu alors vas y dis moi quelque chose a faire ... "

Je suis un grand joueur, et je n'ai absolument peur de rien, surtout pas des defis que les autres peuvent me donner. Je le suis toujours, et decide d'accelerer pour etre a sa hauteur. Je tourne la tete vers lui et la je fais, oui a sa plus grande surprise surement,un sourire tres agreable, un sourire gentil qui ne cache ni mechanceté ni mesquinerie derriere. J'espere que ca va lui faire plaisir. Bref, je marche a son allure, et j'attend une reaction de sa part.
Il va craquer et me demander de degager vous croyez? Je ne sais vraiment pas.. Apres tout le voir enerver pourrait etre plus excitant qu'autre chose (a)

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Il ne me lâche pas, mais j'aurais du m'en douter. Je m'arrête d'un coup et il est obligé de revenir en arrière à ma hauteur. Qu'est ce que je peux faire pour me débarrasser de lui. Je remets une énième fois mes lunettes sur mon front et bégaie une fois de plus devant son sourire.

- Je, je sais pas moi, euh t'as qu'a faire ce que t'as envie...

Une fois de plus je me maudis de m'être embarqué dans cette situation bizarre. Je ne suis pas capable de tenir une conversation de cette acabit. Je regarde à droite à gauche, il n'y a plus personne et donc aucune échappatoire. je commence à sérieusement me demander ou il veut en venir parce que là ça va au delà des provocations, là.

- Est ce que tu as un problème avec moi ?

A vrai dire, une fois de plus la réponse me fait très peur. Je regrette la question que j'ai posé deux minutes après l'avoir posé. Une petite voix dans mon crane me hurle de me décoincer et de rentrer dans son jeu mais je n'y arrive pas. Je n'y arriverai jamais et ça me tue. Avec ce genre de complexe débile je passe tout le temps à côté de pleins de choses. Apparemment, aujourd'hui Dylan a décidé que je ne passerait à côté de rien.

C'etait un peu inscrit sur mon front que j'etais un provocateur qui aime jouer et justement qui adore passer au dessus des limites. Bien sur, je ne ferais rien sans en savoir la consequences, bien que des fois je l'ignore. Le jeune homme me dit de faire ce que j'ai envie de faire,et je souris betement. Pour le moment Il etait arreté, et il avait ces lunettes sur son front ce qu'il me laissait voir ces yeux. Je le fixe alors et l'ecoute car ce dernier me demande quel est le probleme que j'ai avec lui si jamais j'en ai un .
Je leve mon surcil, et je me met face a lui, sachant que derriere c'est le mur des gradins. Je reste proche de lui et lui repond alors :

Dylan : " Hmm...Le seul probleme entre nous et le fait que tu fasses partit d'une autre "bande" que la mienne...Apres, je ne pense pas qu'il y en ai, bien que j'aime bien t'embeter je dois l'avouer. Tu as ce coté "je fuis tout le temps" qui m'attire, et qui me pousse a venir vers toi. Mais la tu es face a moi, et j'ai bien l'impression que tu ne peux pas faire demi tour "

Je lance un sourire mesquin qui ensuite se transforme en sourire tres charmant suite a ce que je me pince les levres delicatement. Anh j'allais oublier, j'avais un truc a faire, mais je prefere demander si il est sur de sa chose

Dylan : " Tu es sur que je dois faire ce dont j'ai envie la? "

Pour mon defi oui oui; je ne sais pas si il va se retourner sur sa decision, mais si il se retourne il se prend un mur . Ce serait dommage de partir maintenant...aux urgences.

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Je recule instinctivement et me prend les gradin dans le dos. Non, il na va pas m'avoir aussi facilement. Je regarde à droit à gauche pas d'issue possible, le seul moyen de me libérer de son emprise c'est de le bousculer or il est hors de question que j'établisse un contact physique. A vrai dire j'en suis incapable. Un frisson hérisse ma nuque et se propage dans mon corps "Tu es sur que je dois faire ce dont j'ai envie la?"

- Euh, non, je ne crois pas. je dois y aller, je t'ai dis et je...

Je ne sais même plus quoi donner comme argument, je donnerais tout actuellement pour m'enfoncer dans le sol et disparaître. Mon regard ne sait plus ou se poser et je finis par le regarder droit dans les yeux d'un regard suppliant. Qu'il me laisse tranquille qu'il me laisse tranquille... La proximité de son corps m'inspire tellement de sentiment différents. La dernière fois que j'ai été aussi proche d'un mec c'était de mon ex, un mec qui avait mis 3 mois à pouvoir me toucher sans que je devienne rouge écarlate. Couleur que je dois avoir à l'heure qu'il est. je répète une énième fois.

- Je dois partir. Je dois partir.

Hmm son pauvre dos. Il ne parle ou ne repond meme pas a ce que je dis sur le soit disant probleme que je peux avoir avec lui. Peut etre n'a t-il pas envie de se confronter a moi bien qu'il n'y ai pas de quoi a ce moment precis.
Je le sens tout stressé, et pour cause, ce derniere cherche a droite ou a gauche comment partir d'ici, et il me dit trois fois qu'il doit partir avec un regard suppliant. Puis je jouer l'acteur?
Je le regarde alors et hausse les epaules en lancant un soupire comme ci j'etais triste, dans le fond je le suis quand meme. Et je lui dis alors en abaissant un peu le regard

Dylan : " Bon et bien si tu veux partir... "

Je le fixe une derniere fois, en le suppliant limite a mon tour de rester. Qu'allait il faire? Saisir l'occassion de ne pas passer a coté de pleins de choses, ou s'enfuir une nouvelle fois? Je passe ma langue sur mes levres, et recule d'un, puis deux pas. Je lui tourne le dos et j'avance tout doucement. Peut etre reviendra t-il sur mes anciennes phrases ou proposition, du moin je l'espere.

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Je le regarde s'éloigner avec l'étrange sensation que je viens de rater quelque chose. Je respire à nouveau à fond et mon coeur reprend un rythme normal. Il y va doucement et je pourrais facilement le rattraper mais mes pieds sont cloués au sol. Une sorte de frustration monte en moi. Un juron s'échappe de mes lèvres.

- Putain.

Avant de savoir s'il m'a entendu et s'il s'est retourné je prends le chemin inverse et mon pas s'accélère et en quelques secondes sans que je réalise je me mets à courir. Je cours, je cours mais pas en direction de ma maison. Je cours en direction de nul part et dès que je sens que des gouttes coulent le long de ma nuque et je m'arrêtes en face de la bibliothèque. Ici il y a du monde, trop de monde. Je reprends mes esprits, bon la situation est sécurisée. Je dois rentrer, et faire un rapport à mes frères. Seulement sur le chemin du retour, j'ai l'impression qu'il est là, qu'il m'observe. J'essaye de le chasser de mon esprit mais sans succès. Demain, je le croiserai au match, heureusement qu'on doit porter des casques, je pourrais faire mine de l'ignorer et partir en douce du stade une fois le challenge terminé... En arrivant, la maison est vide, les gars doivent être en cours. Je e réfugie dans ma chambre que je partage avec d'autres bizuts et sort un crayon et un papier. Les mots s’enchaînent trahissant mon malaise mais également mon inspiration. En quelques minutes j'ai écrit l'équivalent d'une chanson et une mélodie s'est mise en place dans ma tête. Malheureusement, la cavalerie débarque et je fourre tout ça dans ma taie d'oreiller à défaut de meilleure cachette. C'est l'heure du rapport, je descends rejoindre mes frères...

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