Me décrire physiquement ? Ah bah tiens... C'est bien la première fois qu'on me demande ça (genre.).. Et bien, je dirais que je suis une femme normale... Non, pas ce genre de fille avec un pot de peinture sur le visage, avec de longues jambes qui ne finisse pas, avec une chevelure blonde à forte poitrine qu'on trouve que dans les séries de télé. Moi je suis brune (rien de plus normal non ?) Il est vrai que durant ma jeunesse je suis passé par toutes les coutures, du blond platine au roux hardant ... Et un jour, j'ai décidé de garder ma couleur naturelle... Qui me va bien en fin de compte ! Comme je l'ai déjà dit, je n'ai pas une poitrine qui mesure 2km en largeur ou en longueur, elle est de taille « normal » je dirais ? Et puis, je suis de taille moyenne, enfin un peu plus petite que la moyenne à Miami. Mais que se cache t-il derière cette image de petite fille parfaite ? Je suis vraiment pas facile à dompter, ce qui me côtoie pourront le dire ! Je suis gentille, aimable avec les autres ... J'aime bien discuter et faire de nouvelles connaissances, d'où mon sens de l'humour et ma tchatche (mes professeurs vous le diront, oui oui !) , généreuse, toujours à l'écoute de tout le monde, je suis un peu la confidente de tous vous voyez, je pourrais même être psychologue ! (LE REVE . *ironie*). Par contre, je suis un poil désagréable le matin, seulement pour vous prévenir comme ça... Je peux vraiment être méchante quand je suis saoulée ou que j'ai plein de problèmes dans la tête... Et puis je suis très très très très très très franche, veuillez m'excuser. Ah oui j'oubliais, je ne suis pas timide ce qui pourrait être un atout pour ma part. Par contre, je suis hyper méga giga jalouse, alors pas touche ou je mors.

- - Oh, go ahead tell me, tell me a story.

22h du soir. La lumière du salon allumée, la lumière de la cuisine allumée, toutes les lumières étaient allumées. J'étais là, assis sur le canapé du Salon, regardant mon dessin animée préférée. C'était l'histoire d'une petite fille qui avait tout ce qu'elle voulait, sauf l'amour de ses parents, alors elle restait dans sa chambre, attendant que la nuit tombe, attendant que la journée commence. Elle était toujours en compagnie d'une poupée qu'elle avait nommée Lolita. Et d'ailleurs, c'est pour ça que je regardais ce dessin animée qui est devenue mon dessin animée préférée : parce que sa poupée s'appelait Lolita, comme moi. Et que la vie de cette petite fille qui était aimée seulement par ses amis et par sa bonne et bien elle ressemblait drôlement à la mienne. C'est fou mais c'est vrai. Mes parents ne m'aimaient pas, je l'ai "apercevais" qu'une fois par semaine, le dimanche, quand ils n'arrivaient pas à trouver une excuse valable pour s'échapper de la maison, madame Sean avec son amant Thierry que j'ai pu croiser deux ou trois fois, sortant de sa chambre à poils, Monsieur Sean en voyage d'affaires d'après lui mais s'envoyant plutôt en l'air avec sa secrétaire Laïla. La femme la plus fidèle de toutes les femmes que j'ai pu rencontrer était la dame qui me gardait tous les jours, toutes les nuits. J'étais presque comme sa fille. Elle non plus, n'avait pas de famille. Elle s'occupait de mon grand-frère et moi, Alex. D'ailleurs, lui et moi avions toujours eu une relation fusionnelle. J'ai oublié de préciser ... Moi aussi j'ai une poupée !



- - Playing with life, had become daily

« Allez-là, c'est à mon tour! » « Mais vas-y j'ai tiré qu'une fois ! » Je me rappelle si bien de mon adolescence ! On était assis sur l'herbe. J'avais à cette époque mes cheveux roux hardant, j'étais tout simplement horribles. Les cernes très bien marqué par le manque de sommeil, un joint à la bouche, j'étais allongé sur cette fameuse herbe et je planais, en ne pensant à rien d'autres qu'à moi-même. J'étais bien à cette époque ! On a tous eu une partie de notre vie « Sex, Drugs & Rock'n'Roll » Dès l'entrée au collège, je me suis tout de suite fait mon groupe d'amis, que de beaux gosses qui pouvait se payer de la coke ou autres. D'ailleurs ils m'ont initié ! Mais je ne pouvais pas comprendre. Je ne voyais plus mes parents, j'habitais chez ma babysitteuse qui a accepté de m'héberger durant ma crise d'adolescence. Je ne suis pas fière de moi aujourd'hui, je peux vous l'assurer. J'étais un peu dans un autre monde. Ça me permettait de m'évader... Et puis il y avait lui... L'homme que je considérais comme l'homme de ma vie à cette époque, l'homme avec qui je me voyais vivre, avec qui j'ai pu franchir le pas de la « première fois », l'homme qui me faisait chavirer. Mon premier amour quoi... Personne ne peut oublier son premier amour... D'ailleurs c'est lui qui m'a incité à prendre des substances illicites... Enfin, il m'a plutôt obligé...il a dit que si je n'en prenais pas, je ne pouvais pas faire parti de leur groupe, en occurrence que je risquais de le perdre. Vous savez, c'est un cercle vicieux, mais quand on est amoureuse, on ne fais pas attention à ce genre de choses. J'étais si bien à cette époque, j'adorais cette époque. Je me sentais vivre, vivre vivre...



Bien heureusement je me suis reprise, j'ai arrêté les joints même si je n'arrive toujours pas à arrêter complètement la cigarette, je me suis remise au travail pour essayer de percer dans le droit et puis je l'ai quitté, quand je me suis rendu compte que la vie n'était pas un jeu, mais plutôt une chance.