Je suis une jeune femme d'environ 1,63 m pour environ 55 kg. Ma chevelure est blonde et naturellement ondulée. Mes yeux sont d'un magnifique bleu/gris. J'aime bien me vêtir de manière assez provoquante, je dois l'admettre. Les mini-jupes, les petits top laissant apparaitre mon décolté ne me déranges pas, bien au contraire mais en général, je réserve ce genre d'extravagance à mes sorties. Dans la vie de tous les jours, je suis moins affriolante, mais pas moins sexy. Je me maquille de manière naturel. Rien d'ostentatoire dans mon maquillage. Je préfère les ton beige, marron, aux couleurs plus vive. Voilà pour ce qui est de mon physique, de ce que vous verrez de moi en prime abord.
Je suis quelqu'un de fidèle en amour et en amitié et j'attends la même chose de mes amis ou de mon petit ami si j'en ai un et en même temps, je suis aussi une solitaire. J'aime passer du temps toute seule. Enfin, je ne suis pas vraiment seule puisque partout où je vais, mes parents et mon frère sont avec moi, au fond de mon coeur. Bien que venant d'une famille aisée financièrement, je ne le montre pas spécialement, à part peut-être quand je dépense des fortunes pour venir en aide aux enfants hospitalisés. Et oui, c'est mon péché mignon, je passe mon temps à vouloir faire plaisir à ces chers petits anges qui non pas la chance d'être aussi bien portant que vous et moi. Cela me vient du fait que mon petit frère, qui aurait eu quinze ans, soit décédé d'une maladie génétique et qu'il ait passé la plus grande partie de sa courte vie à l'hôpital. J'ai été sensibilisée très tôt à la souffrance des enfants, d'où le fait que j'ai entrepris des études de médecine dans le but de devenir pédiatre.
En bref, je suis une fille pleine d'énergie, de générosité mais surtout de mystères....

Mes parents se sont connus il y a 25 ans, à Paris, en France. Ma mère, Cassandra Lake, était une jeune américaine issue d’une famille fortunée de 18 ans qui venait faire des études de gestion à la Sorbonne. Mon père, Stéphane Salaün, était un jeune homme de 22 ans qui galérait dans son petit boulot de serveur dans un bar de nuit fréquenté essentiellement par les étudiants. Quand ils se sont vue, ça a été le coup de foudre. Rapidement, ils sont sortis ensemble, malgré leurs différences. La famille de ma mère, bien que fortunée, n’a jamais été contre cette relation, tout ce qu’il voyait, c’était le bonheur de leur fille. A contrario, la famille de mon père voyait ça d’un très mauvais œil, ce que je n’ai jamais compris d’ailleurs. Enfin bon, cela n’a pas empêché mes parents de se marier trois ans après s’être rencontré. Comme ma mère avait fini ses études, ils sont partis s’installé dans la ville natal de mon père, Brest. C’est là que je suis née, deux ans après leur mariage environ. Mes parents étaient les plus heureux du monde à ma venue. J’étais leur petit trésor, l’amour de leur vie. Cinq années après ma naissance, mes parents m’ont offert le plus beau des cadeaux, un petit frère prénommé Jonathan. Nous étions heureux tous les quatre mais ce bonheur n’allait pas durer bien longtemps. Quand Jonathan a eu six mois, on lui a diagnostiqué une malformation cardiaque importante. J’étais encore jeune mais je savais que c’était grave en voyant les larmes de ma mère et les yeux brillants de mon père quand ils m’ont dit que mon petit frère était malade. Malgré tout, mes parents traitèrent mon frère comme un enfant sain. Notre mère nous parlais anglais tout le temps pour que nous apprenions sa langue natale et que nous puissions communiquer avec nos grands-parents, nos oncles et tantes et surtout avec nos cousins. La vie était belle, rose, luisante. Jonathan est décédé trois ans après qu‘on ait découvert sa maladie, à l’âge de trois ans et demi. J’en avais presque neuf.
Je n’aurais jamais pu tenir sans le soutient de Rebecca, ma meilleure amie et de mes parents. Perdre mon petit frère était une véritable déchirure pour moi. D’autant plus que j’étais sa seule amie, son état de santé ne lui permettant pas d’être comme tous les petits garçons de son âge. Cependant, cette perte m’a permis de devenir plus forte car tout ce que je faisais, je le faisais pour mon petit frère qui était bel et bien vivant dans mon cœur. C’était la même chose pour mes parents. Leur fils était une flamme au fond de leur cœur qui ne s’éteindrait qu’avec eux. Justement, mes parents se sont éteints eux aussi, un beau jour de février. Ils allaient témoigner à Paris sur la maladie de leur fils et apporter leur soutient à des familles qui se retrouvaient dans le même cas que nous. Je me rappelle encore trop bien de ce matin-là. J’avais préparé un sac en prévision des deux jours que j’allais passer chez Rebecca pendant leur absence. J’avais fait un bisou à mes parents après leur avoir fait promettre de m’appeler le soir. J’étais allé au collège et vers 10h30, quelqu’un a frappé à la porte du cours de maths pour me demander de prendre mes affaires et de me rendre dans le bureau du principal. J’étais surprise mais je m’étais exécutée. En arrivant dans le bureau du principal, je n’étais pas seule, deux policiers étaient là aussi, en plus du principal. Gentiment, on m’invita à m’asseoir avant de m’apprendre de bute en blanc que mes parents étaient décédés. Une voiture les avait heurté sur la voie express, les tuant dur le coup. À ce moment-là, j’ai littéralement pété les plombs et retourné le bureau.
Encore une fois, mon soutient le plus important venait de Rebecca mais aussi de sa famille. Ma famille américaine avait fait le déplacement pour l’enterrement de mes parents mais pas la famille de mon père alors que je les avais prévenu. Dans leur testament, mes parents avaient prévu que je sois élevée par mon oncle et ma tante de Miami s’il leur arrivait quelque chose et c’est ce qu’il s’est passé après que je fut autorisée à terminé mon année scolaire en France. Seulement, je ne pouvais pas aller n’importe où pendant les quelques mois qu’il me restait à vivre en France. Je devais être placée dans une famille d’accueil.
C’est ainsi qu’à quatorze ans, j’ai dû quitter la France et ma meilleure amie pour rejoindre Miami. Ici, je me suis fait de nouveaux amis, j’avais mes cousins. Je m’étais reconstruite une vie sans pour autant oublier les trois flammes vivant dans mon cœur à jamais et ma meilleure amie restée en France à qui je donnais régulièrement de mes nouvelles même si j’étais consciente que l’éloignement physique aurait surement raison de notre amitié. D’ailleurs, plus le temps passait moins nous nous donnions de nouvelles.