Je ne suis pas sublime, j'en suis consciente, mais je doit avouer que je n'ai pas à me plaindre physiquement. Beaucoup me disent que j'ai énormément pris de ma mère, que ce soit la couleur de mes cheveux ou encore mon regard de biche. Il paraît que c'est un avantage non discutable de mon charme, cela me fait bien rire. Surtout qu'ils sont d'une couleur plutôt banal, marron. Ce que j'apprécie le plus, c'est la couleur écarlate de ma chevelure, le roux me va très bien et je ne me vois pas me faire une teinture. Sinon, mon visage est plutôt fin et mes traits harmonieux. En gros, je ne suis pas trop moche. Pour ce qui est de ma taille, c'est du côté maternel que j'ai été piocher les gênes, me faisant pas très grande. Au fond, cela ne me dérange pas le moins du monde, je m'aime comme je suis. Niveau corpulence, j'ai de la chance d'avoir un très bon métabolisme et ne pas prendre trop de poids, mais cela ne m'empêche pas de faire un peu de sport. Sinon pour ce qui est de mon style vestimentaire, cela dépend de mon humeur. Je peux être très décontractée ou alors plus recherchée, allant jusqu'à me pousser à suivre la mode d'une certaine décennie. Je suis très portée sur les années cinquante, je l'avoue. Cela doit être à peu près tout, tout du moins pour mon physique.

La première chose que l'on dit de moi, c'est que je suis quelqu'un de très tolérante et ouverte, je pense que c'est vrai. Je n'aime pas la discrimination et quand quelque chose de nouveau se présente à moi, ma curiosité prend le dessus. Ce n'est pas toujours une bonne chose. Je suis assez protectrice aussi, cela se confirme en me voyant avec ma nièce, je suis sympa avec elle, mais il faut toujours que j'ai un œil sur elle. Bon, je ne suis pas du genre étouffante non plus. Ma mère m'a souvent dit que j'étais assez fleur bleue, qu'un rien me touche plus qu'il ne le faudrait. C'est vrai, mais je suis aussi assez secrète sur mes sentiments, je ne suis pas du genre à me laisser aller, même avec les membres de ma famille. Je suis amoureuse depuis des années, mais le principal concerné n'est pas au courant, je ne veux pas détruire son couple. Alors je vis de mon côté, essayant de laisser une chance à d'autres en espérant pouvoir connaître à nouveau ce sentiment. Je suis très organisée, presque un peu trop même au damne de beaucoup de personnes dans mon entourage. La persévérance fait partie de mes qualités, mais ce n'est pas toujours une bonne chose, être têtue n'apporte pas que des bonnes choses. J'en sais quelque chose. Sinon, j'aime faire la fête, je sais on ne dirait pas en me voyant aux premiers abords, mais je n'avais pas toujours la tête dans les livres lors de mes études. Je me montre aussi par moment impulsive et je le regrette souvent, après tout il y a des moments ou je ferais mieux de la fermer tout simplement ou d'agir après avoir réfléchi.

Chapitre 1 : En treize ans, on ne perd pas la main ? N'est-ce pas...

C'était la grande question que ma mère se posait à l'époque, quand elle a appris que j'allais pointer le bout de mon nez. Il faut avouer que je suis une grande surprise, la plus grosse de l'existence de mes très chers géniteurs. Ils se sont mariés assez jeunes, peut-être par obligation ou encore par amour, je ne sais pas, mais ils n'ont jamais eu l'air malheureux ensemble. Très rapidement, alors que ma mère avait vingt-cinq ans, elle a mit au monde ma grande sœur. Leur premier enfant. Par la suite, ils n'ont jamais penser à l'éventualité d'en avoir un second, chacun étant très pris par son travail, cela devait certainement leur suffire. Mon aînée à donc grandi tranquillement, en tant que fille unique jusqu'à ce qu'elle est douze ans approximativement et que je ne me pointe dans le ventre de notre mère. Il paraît qu'elle a eu beaucoup de mal à accepter le fait d'avoir une cadette, mais bon, je pense qu'au bout du compte, elle n'a pas pu faire autrement. Je suis née un jour de neige, le trois janvier, mais je ne vous dirais pas de quelle année... Préservons une part de secret. Il paraît que mes parents ont réellement patauger quand nous sommes rentrés à la maison, qu'ils ne savaient plus réellement comment s'occuper d'un enfant. Ce ne devait pas être facile, je l'admet, de retomber dans les biberons et les couches après presque onze ans sans avoir mit le nez dedans. Pour arranger les choses, je n'était pas un bébé des plus faciles, je pleurais très souvent et était sujette aux coliques très douloureuse. De plus, de santé fragile, j'attrapais très souvent des otites ou encore des bronchites. Tout pour ne pas arranger ma mère qui ne fermait pratiquement les yeux et mon père qui vivait qu'en ne buvant que de la caféine. Puis, j'ai grandi et est fait mes premiers pas quand je n'avais que dix mois, un exploit qu'ils n'ont pas manquer de raconter à tout le monde. C'est à partir de cette époque que j'ai commencer à faire mes nuits, un véritable bonheur pour toute la famille. Même ma sœur qui commençait à ne plus supporter mes petites crises. Il fallait bien que je me fasse entendre, non ?

Chapitre 2 : Une enfance comme les autres ?

Les premières années de ma vie, j'en sais quelques choses grâce a ce que l'on a pu m'en raconter, mais heureusement cela change à partir de ma cinquième années.