Je
me décolle de lui doucement, le regard rêveur, le bonheur au bord des
lèvres. Là maintenant, je me sens bien. J'enlève ma main de sa nuque, et
la pose sur son cœur, de l'autre je prend la sienne et la pose sur mon
cœur. Le sien bat vite et fort, et je sais que le miens aussi.
Comprend-t-il ce que je veux dire par là ? ...

Je fouille mon sac à la recherche de mon portable... 19h déjà ? Et puis je n'ai pas faim. Et je suis lassé de cet endroit.

Moi : " Dydy
d'amour chéri, ça te dis on bouge ? J'ai envie de me dégourdir un peu
les jambes. On à qu'a aller chez moi ? A cette heure si, la bonne à
finie de travailler, je vais te montrer touuuuuuuuuute ma maison, j'ai
tout redécorer, et tout à été fait par moi, ou dessiner par moi, ou
construit par moi ! Tu vas aimer, c'est ... A-MA-ZING !! "

Je
ne lui laisse même pas le temps de répondre que je le dire par la main,
lui met son portable dans sa poche et me dirige vers la sortie. Au
passage, je lui montre la plaquette de cachet et d'un geste violent je
la jette dans la poubelle ainsi que son gobelet, nous sortons dans la
rue qui est bien animée à cette heure là de la journée. Toutes les
terrasses des restaurent sont bondées, les gens parlent fort, rigolent.
Miami by night , c'est ça et ce n'est que le début. Nous marchons, et
rigolons aussi comme toutes ces personnes autour de nous. Je le regarde
par dessus mes lunettes de soleil (oui je les portes tout le temps, et
même la nuit !) et lui fait un clin d'œil avant de le chatouiller avec
délicatesse mais bien aux endroits qu'il n'aime pas, je pars dans un fou
rire. L'entendre rire m'avait manqué aussi. La route passe vite, bon je
sais y'a que 5 minutes de marche mais bon. Nous voilà devant ma porte [...]

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SUITE :

[...] Nous voilà devant ma porte. Je prend mes clés et l'ouvre. Je l'invite à passer devant moi et rentrer. Je le suis et allume quelque faibles lumières pour faire une ambiance chaleureuse à mon Hall/ Salon. La pièce est vaste. A droite de l'entrée, en face, il y a le coin télé, avec un grand canapé en cuir noir, au sol un tapis en fausse fourrure blanche. Une belle table sculptée, mixée entre verre et bois, et un petit fauteuil en cuire noir également, le sol est dans un carrelage noir/marbre avec des petites pierres scintillantes. Un écran géant fait face au canapé, puis a quelques pas de là, une énorme cheminée en marbre blanc et noir, représentant des scènes de la Bible en moulure donne sa chaleur divine à toute la pièce. Sur les murs, ici et là, j'ai accroché des tableaux que j'ai peins, plus ou moins récemment. Et on peut voir, en plein milieu du grand mur un nu, tiré d'une photo que j'avais fait de moi. En gros mon corps est exposé en 6m/3m dans mon salon. A coté il y a le coin salle à manger, pas très compliqué : une table en ébène blanc laquée, avec un chemin de table noir à plumes, des chaises noires laquées aux formes asser spéciale, toutes dessinées par moi même puis un bar derrière lequel on peut voir une cuisine typique américaine dans les ton rouges bordeaux. Sur chaque meuble, se trouvent des dizaines de bibelots et cadres photos illustrant mon passé. Voilà pour l'instant la partie visible de la grande pièce.

Je lui indique le canapé et lui propose de s'assoir, il s'étale dessus à ses aises et examine la pièce. Je me dirige vers le meuble/bar pour y juger ce que j'ai à servir :

moi : " Tu veux quelque chose à boire? J'ai... tout !"

Je sors deux verres et y dépose des glaçons dans chacun, je me sers un jus de goyave. Oui, j'ai bannis l'alcool de ma vie. Enfin de mon corps. Mais un bon Hôte se doit d'avoir de bonnes bouteilles. J'attends sa réponse.

Je lui prépare son petit fond de Bailey's puis le pose juste en face de lui sur un dessous de verre à damier noir et blanc. Je m'assois à ces cotés et le regarde en buvant une gorgée de mon jus (lol pas d'idées hein ) puis le pose sur la table. Je passe ma main dans mes cheveux puis la pose sur sa cuisse, je regarde alors dans sa direction et admire comme lui mon plus beau chef d'œuvre : D'une parce que c'est moi ,et de deux, parce que c'est surement la plus belle chose que j'ai peins.

Moi : " Merci ! Tu aime cette peinture hein ? Repeindre cette photo m'a pris beaucoup de temps, une dizaine d'heure , un peu plus si je me souviens bien. Je te montrerais mon atelier plus tard. Toi comme tu es là tu as envie de fumer ? "

En effet, je le voyais qui triturait son paquet de cigarette au travers de la poche de son pantalon. Je lui dis d'attendre un instant et je pars dans ma chambre à l'étage, je redescend avec un petit coffre en bois noir et le pose devant lui. Dans ce coffre il y a mieux que des simples cigarettes si vous voyez de quoi je parle. Je lui désigne le coffre du doigt et ajoute :

Moi : " Tiens, ma boite magique, elle est mieux que celle que j'avais autrefois, et surtout plus remplie de bonnes choses. Je te laisse quartier libre, il y a tout ce dont tu as besoin dedans, tu fumes encore j'espère ? "

Il accepte, et franchement, ça me fait chaud au cœur. Qu'il veuille bien que je l'ai dans ma chambre sur toile, qu'il veuille bien m'accorder du temps. C'est touchant. Sinon, là maintenant, j'étais totalement défoncé. Mais je m'en foutais, je ne voyais que Dylan, coincé lui et moi dans une vraie bulle. Et pour rien au monde j'aurais voulu l'éclater..

moi : " Tu sais, c'est pas n'importe quelle peinture que j'ai envie de faire, mais un peu comme dans titanic.. Ou comme la mienne, dans mon salon ... "

Je rougis à cette demande, je ne savais pas ce qu'il allait en penser, ce qu'il se disait à l'instant dans sa tête à l'entente de ses mots. Dans ma chambre, j'avais aussi un portrait de Deaky', ma meilleure amie, il était assez petit, et très bien ouvragé. C'était un portrait. Mais pour Dylan, je voulais quelque chose de grandiose. Et de marquant. Je voulais pouvoir peindre chacune de ses courbes comme si c'était la dernière fois que je les voyais. Je voulais ressentir son être, au plus profond de moi, et réaliser la meilleure toile de ma vie. Je voyais déjà la seine, son corps luisant devant une cheminée allumée, des draps de satins rouges sur lesquels il serait allongés, une côté chaud et et emplis de sentiments, les yeux fermés, le visage clos, tourné vers le bas. L'idée me tournait et retournait dans l'esprit. J'avais envie de la réaliser maintenant.

moi : " N'importe quand, je peux le faire n'importe quand, j'ai déjà l'idée en tête, la matériel. Même maintenant... Quand tu veux..."

Je rougissais encore, car il vrai que sous effets, l'excitation montait très, voir trop vite, et que là maintenant, je dévorerais bien chaque parcelle de son corps.

Alors ce sera maintenant. Partagé entre excitation et appréhension. J'allais peindre, j'étais content. J'étais avec Dylan, j'étais heureux. L'addition des deux, soit peindre Dylan... Crise cardiaque ? Il y avait une cheminée dans la pièce, que j'avais faites installée il y a quelques semaines, dans un style plus sobre qu'a l'étage, mais tout aussi beau. Je me penche pour y allumer un petit feu. Une fois ce dernier en route, je me redresse et regarde Dydy. Oui il y a trop de choses là. Les vêtements.

moi :" Bon, alors il faut que tu te déshabille jeune homme ..."

Les effets du joins étaient encore là, et pour éviter tout "drame" je me retournais pour ne pas le voir se mettre à nu. Pendant ce temps là , je roulais un stick, stick que j'allumai ensuite. Une , deux, trois bouffées. Je me dirige vers l'armoire et y prends mon matériel de peinture, j'installe le chevalet, la toile vierge. Je prends des draps en satin rouges qui m'avaient servit pour une précédente peinture, et les déposes a terre et sur le bord de la cheminée, essayant de former une mini-cascade ( 10 cm, la taille du rebord ) de tissus. Je retourne à ma toile et prépare mes tubes de peintures, mes pinceaux. Tout cela sans une seule fois jeter un œil à Dylan. Les joues rouges, et le cœur battant. Je fume encore, et encore, jusqu'à la moitié, puis je le dépose dans le cendrier, en disant à Dylan qu'il est là et qu'il l'attend. Puis, en restant de dos, je lui fais signe de s'avancer...

Dylan : " Je me mets comment? "
Moi : " Je ... euh.. tu ... euh.. HUMHUM comme tu le sens pour le corps, mais de face ce serait mieux, tout en restant allongé bien sur. Essaye d'être détendu, ne pense à rien, le plus calme possible, évite tout mouvement. Respire lentement et profondément à chaque fois. et je te dirais pour le visage après. "

MON DIEU. Oui là c'est le cas de le dire. Quelle... Incroyable à voir. Mes yeux parcourent son corps sans gêne pendant qu'il s'allonge sur les draps. je vois chaque muscle bouger, chaque veine qui ressort de sa peau à cause de la chaleur ou du mouvement. Il s'allonge sur le dos, puis se tourne vers moi. Je m'assois sur mon tabouret, prend un pinceaux fin et comme a dessiner les contours dans un bleu nuit. De temps en temps mon pinceau s'attarde sur certaines zones. Mon regard lui aussi se fait pesant, je scrute chaque détail de son anatomie pour le retranscrire le plus parfaitement. De temps en temps je rougis à la vue d'un certain endroit, et mon corps réagit d'ailleurs à ce que j'ai sous les yeux. Je tente tant bien que mal de rester discret la dessus. Lui totalement au repos, serein et concentré, se laisse admirer. Je suis partagé en ma concentration et une certaine admiration pour le bel apollon que j'ai sous les yeux. Je commence le remplissage du corps. Je fais une brève pause pour prendre une cigarette et l'allumer, et d'un revers du bras, essuyer la sueur qui perle sur mon front à cause de la chaleur. Je suis totalement subjugué par la merveille qu'il représente. je continue totalement concentré. Évitant le plus possible son regard. Puis en relevant les yeux de ma toile, je le voit qui me fixe, je le fixe aussi. Son regard es pénétrant...

Je suis ... totalement stoppé. Son regard me transperce. Je ne bouge plus, mon cœur bat, le pinceaux oscille entre mes doigts et ma cigarette tient juste entre mes lèvres légèrement ouvertes. La chaleur me monte au crâne et j'entre alors dans une douce léthargie. Tout devient mielleux et je me plonge dans on regard. Les secondes passe et j'entends au loin le "tic... tac" de l'horloge murale. Il n' y que ce bruit répétitif et de temps à autre les bruit de sifflements et de craquement provenant de la cheminée. Mon coeur bat à une vitesse phénoménale, et à voir, Dylan est dans un état similaire. J'ai comme un vrombissement sourd dans les oreilles, mes yeux sont embués. Mes mains tremblent légèrement et le silence est brisé par le son de la chute de mon pinceau qui s'écrase lamentablement au sol. Aucun de nous deux n'y jette un seul regard. Le silence règne à nouveau. J'ai le cœur qui comment à battre dans les oreilles. Join ? Sur dose d'excitation ? Ou encore ... D'amour ? Je reste là à le fixer tant bien que mal, essayant de deviner à quoi il pense. J'ai nettement envie de lui là maintenant. Mon tee shirt est trempé de sueur, mon front aussi, j'ai les mains moites. Dans ma bouche, j'ai un arrière gout de sirop de rose, et un doux parfum de fleur flotte dans l'air. Je suis hypnotisé par l'homme que j'ai en face de moi.

Après un dur effort je décolle mes yeux des siens, pour jeter un coup d'œil à ma peinture, jugeant que j'avais bien avancé, je pouvais m'octroyer une pose non ? Deux secondes après les avoirs quittés, mes yeux retournent se plonger dans ceux de Dylan. En un faible mouvement, je me redresse, me lève complètement, puis me rapproche de lui, je me met sur un genoux, pour arriver à sa hauteur...

Le feux commençait doucement à s'éteindre. J'avais le corps mou et vidé de son énergie. Dylan me serrait encore ans ses bras, et un sourire radieux illuminait chacun de nos visages. J'étais en effet à bout de souffle. Je me suis relevé doucement, chancelant de l'effort tout juste accompli. J'ai remis mon Boxer, laissant le tas de vêtement là, de toute façon j'allais me doucher.

moi : "....*soupir* Je vais aller me doucher, puis m'habiller, ça te dit que l'on sorte ce soir ? "

J'espérais un oui.. Je ne sortais que rarement, et ce n'était qu'en sa compagnie, j'avais peurs de sortir, peur des autres, mais lui ma rassurait, me protégeais. Pendant ce temps la peinture avait légèrement séchée, alors je disposais un drap blanc dessus pour la protéger de la poussière puis je rangeais rapidement mon matériel. Je m'avance alors vers Dylan pour lui prendre tendrement les lèvres avant de repartir en haut, toujours sous son regard intense depuis que je m'étais levé.

Je me dirige vers la salle de bain, et prend une rapide douche. J'en ressors et vais m'habiller rapidement, cherchant une tenue, sous l'oeil rieur de Dylan, pour notre soirée.

J'ouvre d'un geste brusque mon dressing, dévoilant à Dylan, le millier de vêtements, lui proposant d'entrer et désignant où se trouvaient les vestes de costumes. Noir c'est bien, mais quelle taille ? Quelle coupe ? Quel tissus ? Je me déshabille, sans gêne, me voilà nu, j'enfile un caleçon propre, j'en balance un à Dylan, avec un clin d'œil. J'opte pour un pantalon noir, en tissus, avec des languettes ici et là, Et pour le haut une chemise carottée rouge et noire. Je met dans mon sac à main ( un autre, un rouge / noir en cuir ) un cardigan noir, en laine, au cas ou si j'ai froid, même si je ne doute pas du pouvoir réchauffant de Dylan (a).

Je met dans une poche de mon sac, de quoi fumer, et mon paquet de cigarettes dans la poche de mon pantalon, je me colle au dos de Dylan, qui lui est en train de regarder les vestes, je lui embrasse tendrement la nuque, laissant quelques marques de dents ici et là. Je prend un de mes ... 10 parfums et m'en asperge de deux trois pschitt. Puis me pose contre le mur et observe Dylan..