Un nouveau message de : Dylan chéri.
" Hey ! Ca fait longtemps, je suis au starbuck, tu me rejoins ? ♥ "

Oh ma petite bouille d'amour, ça faisait si longtemps. Ma triste journée s'egaye alors. En effet je tournais en rond dans ma "petite" maison depuis mon réveil. Que faire, j'ai regardé la télé, fais des photos, joué à la console. Rien à faire je m'ennuyais terriblement. Je me regarde dans le miroir. Il est vrai que je ne vais pas sortir en caleçon. Je me dirige vers ma garde robe et regarde ce que j'ai à me mettre. J'enfile un pantacourt en jean foncé, un tee-shirt transparent col V. Et un petit sweat à capuche. Parfait. Je prend mes lunettes de soleil, mes clés, referme la porte derrière moi et me dirige vers le café qui est a 5 minutes à pied d'ici.

Je marche lentement, rien ne presse, quoi qu'il arrive je suis arrivé en quelques minutes alors bon, pas la peine de me taper un sprint même si je suis relativement pressé. Me voici me voilà, mais où ce garnement ? Je le vois adossé à un mur, le nez dans son Iphone. Je me dirige à ses cotés, et d'un simple mouvement, lui tapote l'épaule avec un graaaaaaaand sourire. Il relève la tête et je lui saute littéralement dans les bras. Ce n'est pas qu'il m'avait manqué mais... si tellement en fait. Je retire ma capuche, exhibant mes beaux écarteurs, oui oui je suis beau, tu n'hallucine pas (a).

Il me repose à terre, et moi, je suis content de le voir, et je pense qu'il le remarque à mon excitation, je sautille limite sur place de joie. Ça faisait longtemps en effet, et c'est limite le bonheur total.

Ah il à l'air gêné que je l'ai surpris à me ... mater ? lol. Hum je regarde la liste des cafés... Un truc qui fais pas grossir ? Ici y'en à pas réellement...

Moi :" Tu paye ? Mais euhh... Un Frapuccino ! en petit ! "

Je sens arriver le : " C'est tout, tu es sur que tu ne veux rien d'autre" . Oui ce garçon à toujours eu le coeur sur la main avec moi, même si moi là maintenant, je veux qu'il ai la main autre part. lol. Moi surexcité ? of course. Avec Dylan ça à toujours été comme ça. On s'aime, d'amitié, peut être plus, on couche ensemble, et je ne peux pas vraiment appelé ça de la baise, c'est plus que ça. Mais on ne c'est jamais mis ensemble, et on ne parle pas de nos ébats, ça arrive lorsque l'on en à envie et voilà c'est tout. On est libre, on fait ce qu'on veut, on passe énormément de temps ensemble, et voilà, ça me plait. C'est un mix de copain/ meilleur ami / frère et tout ce que vous voulez. Enfin lui et moi c'est unique.

Moi: " Bon, on passe l'après-midi ensemble ? C'est pas que voilà mais juste le temps de boire une café, ce n'est pas assez, je veux t'avoir avec moi plus longtemps ! "

Oui je veux du temps avec lui. Je me dirige vers une table, pendant qu'il commende, comme ça nous aurons une place assise assurée. Un coin tranquille, je regarde la salle, il y à un étage, j'y vais. Je monte l'escalier, en roulant de l'arrière train, je sais qu'il à son regard posé dessus, alors j'en profite. En haut, c'est des petites tables séparées par des cloisons en bois avec des fleurs, je m'installe à une place où nous sommes assez souvent, bien à l'abri des regards et des oreilles indiscrètes, c'est reculé, assez sombre à n'importe qu'elle heure de la journée, assez cosy, pour moi la meilleure place du café. Je l'attend patiemment.

Le voilà qui arrive, se pose tranquillement a mes cotés et dépose ses affaires sur la table. Je m'arrange pour avoir un contact - physique - avec lui. En l'occurrence, là c'est pas jambe qui touche la sienne sous la table.


Dylan : " Alors raconte, qu'as tu fais ces derniers temps? "
Moi : " Oulah. Que te dire petit Amour ... Rien de bien intéressant, je continue mes études d'arts, sinon pas de petit ami, pas réellement beaucoup d'amis de plus, pas de voyages, pas de sorties, pas de travail hormis le mannequinat comme avant. Rien de bien intéressant sans toi quoi. . Tu m'as beaucoup manqué mais j'étais en période d'examens et impossible de trouver une seule minute pour moi. Mais ça à payé car je suis passé au niveau supérieur. Et toi que me raconte tu ? "

Ma main vient encore frôler la sienne. Puis je bois une gorgé de ma boisson glacée avant de fixer intensivement la cuillère remplie de gâteau enter dans sa bouche. C'est alors que je fais une moue pour lui indiquer que je veux aussi du gâteau. Il me regarde alors, souris et me tend sa cuillère. Il est sérieux ? (a), non, je refuse de la prendre, et ouvre légèrement la bouche, il peut y voir mes superbes dents blanches et mon piercing à la langue dont il raffole. Je patiente alors quelques secondes le temps qu'il comprenne.

N'importe qui qui passerait par là et nous verrais pourrait croire à un couple homo, le truc qu'on est vraiment super proche lui et moi. Et c'est bien mieux qu'un couple. Je le regarde droit dans les yeux, ceux si peut être emplit d'un certain désir...

Moi : " Tu sais Dylan... je suis déjà hanté par ton image... Hum. C'est cool alors si tu avance, je suis fier de toi, tu le mérite. Tu mérite tout de toute façon. Sinon oui c'est stressant, y'a des couples qui dégoutent et d'autres qui donnent envie. M'enfin, moi je profite, je ne sais pas où je serais demain alors je n'y pense pas réellement, si l'occasion se présente hein. En attendant tu es là devant moi et j'en profite ! "

Je le regarde. Il va croire que j'ai envie de lui, ce qui n'est pas totalement faux, mais chaque chose en son temps. Je devrais peut être me calmer, ou non. Il ne m'en voudra pas. C'est alors que ma jambe se frotte légèrement contre la sienne. Je finis mon café et me pose de façon plus confortable sur la banquette. Je pose ma tête sur son épaule et sors mon portable de ma poche. je regarde le fond d'écran, c'est lui et moi, lors d'un après midi d'il y a quelques temps. Il faisait beau se jour là, et c'est de bon souvenirs. Enfin mon fond d'écran, ça à toujours été lui et moi. Peut être va t-il être surpris que ça le soit encore ? Le temps à passé depuis ce jour là et chaque jour on se rapproche un peu plus, ça fait chaud au cœur. Car ce mec, j'y tiens comme à la prunelle de mes yeux.

Je ferme les yeux et soupire doucement ...

Je sens ses lèvres s'écraser avec délicatesse sur mon front. Un autre soupire, de contentement cette fois si, je suis bien. Il pose sa main sur la mienne, je le caresse de mon pouce et me met de façon à ce qu'il me prenne dans ces bras. Je me sens en sécurité là maintenant, plus rien ne m'atteint. Plus aucune de mes erreurs me reviennent à l'esprit, tout mes défauts s'effacent. C'est un arrière goût de paradis. C'est parfait. Je repense à cette après midi, suite à sa réflexion. Nous avions étés faire les magasins, puis au cinémas, et après nous nous étions posés dans le parc. C'est ce jour là qu'il m'a donné un premier baisé. Empli de bon sentiments. Non, je ne suis pas amoureux, enfin je ne crois pas. A quoi bon ? Il m'offre tout ce dont j'ai besoin. Il est là collé contre moi, je sens sa chaleur, et son souffle lent sur mon oreille. Mon cœur s'arrête de battre un instant, je rouvre les yeux pour sortir de cette léthargie. Le monde à l'air si beau avec lui. Il m'avait durement manqué, j'en ai souffert plus qu'autre chose. Mais je n'avais pas le choix. Maintenant, tout redevient normal, et même mieux qu'avant. Le soleil brille au travers de la fenêtre, je n'ai pas envie de sortir, je me ré-installe ( encore ) pour être le mieux possiblement posé. Mon cœur bat rapidement pendant que cette après midi me repasse encore et encore en tête. Mes yeux sont voilés et mon coeur est léger .

Moi :" Je suis bien là, tellement bien. Si tu savais comment tu m'avais manqué Dylan, c'est mieux maintenant. Je suis désolé de t'avoir laissé de côté, mais tu comprends, les études, c'est... important pour moi. Et ... Je m'en veux mais bon, aujourd'hui, nous somme là, et ça vaut tout l'or du monde. "

Je ne sais pas s'il va me répondre, dans le pire des cas, je m'attends a ce qu'il me serre fortement dans ses bras, au pire je m'en fiche. Il sait que je suis sincère. Et il comprend. Du moins je l'espère.

Ça me réchauffe ce qu'il me dit là. J'opine vivement, oui je le sais, et c'est réciproque. Je laisse sa main parcourir mes cheveux puis se poser sur mon bras. J'en ai des frissons et ça ne lui échappe pas, en même temps mes poils se dressent, et j'en tremble presque. Il ressème encore son étreinte, et je le me colle plus contre lui. Il continue ces caresse, je tourne la tête vers lui. Il à le visage songeur. Je me demande à quoi il peut bien penser, alors je m'empresse de lui faire la demande :

Moi : " A quoi pense tu ? "

A chaque fois que je pose ce genre de question, je stresse. Je me demande s'il pense à moi, où à quoi pense-t-il avec moi ? En fait, j'(ai réfléchis ces derniers temps et j'ai conclu que je ressentais plus que de l'amitié pour lui. Mais ça, vous l'aurez compris. Que pense-t-il de moi ? Ses sentiments, ces projets ..? Que de questions qui peuvent me foutre la boule au ventre en deux secondes. Il remarque mon mal-être. J'attends avec appréhension mais aussi impatience ce qu'il va faire. Ahlala, je stresse littéralement, et pour rien. Je joue avec mon portable, le tournant et retournant entre mes mains. J'ai ce don pour me mettre dans des situations comme celle ci, je suis grillé. Je vous jure, je me fais pitié quelques fois. Je rougis fortement, ça aussi il le remarque. Et je le vois sourire tendrement. Mes yeux se reposent sur mon écran, une fois le portable stabilisé entre mes doigts. La réponse se fait attendre..

Des lors que sa cigarette entre en contact avec ses lèvres d'une façon si sensuelle, c'est des milliers de frissons qui me parcourent l'échine. Bwouah. Je lui sauterais dessus là à l'instant. Et je vois dans son regard une lueur de perversité du genre " t'es sur que les toilettes c'est pour fumer ? " Oui oui, c'est pour ça, j'ai mes pilules à prendre après et si je manque l'heure, ça ne sert plus à rien de les prendre. On avisera sur ce sujet après.

Dylan : " Hmm mais nous n'allons pas avoir des ennuis si jamais quelqu'un rentre? "
Moi : " Biensur que non, le patron c'est ... un trou sur patte où j'ai eu le droit de passer. Enfin tu vois quoi. Bref, il traine à mes pieds maintenant alors bon, il ne dira rien ! "

J'allume ca cigarette, puis ensuite la mienne. Je tire une longue bouffée. Je vois qu'il n'est pas à l'aise suite à l'aveu que je viens de lui faire... Serait-il jaloux ? Hum. Je recrache la fumée longuement, m'amusant à faire quelques cercles. Je regarde ma montre. Encore. Je dois avoir l'air pressé. Je ne le suis pas réellement, je veux juste prendre ces fichus médocs M*rde.

Je repose mon attention sur lui, nous somme l'un face à l'autre, puis je me retourne et regarde mon reflet dans le miroir, je m'examine de haut en bas. A t-il remarqué que j'avais maigris ? Je ne sais pas, il me l'aurait dit je pense. Je verrais bien. Je le fixe maintenant, ou plutôt son reflet dans le miroir et dis sechement :

moi : " Qu'as-tu ? Tu es jaloux ?.... "

Dans son ton, quelque chose me disais qu'il mentait un peu. Oui il était jaloux, je n'aurais pas poser la question sinon. Mais qu'est ce que cela signifiait ? Aucune réelle idée. Je ne savais pas réellement quoi lui répondre. Lui parler de sa réaction, ou non. Je vois alors qu'il m'examine. Ça y est, je sais qu'il m'a grillé pour le poids, en même temps, j'ai beaucoup perdu, mais c'est nécessaire. Je n'ai pas l'impression d'avoir un corps de rêve, du moins c'est ce que je vois chaque matin en me regardant dans la glace. Toujours quelques grammes en trop. Ales je tente d'éliminer. Je tirais encore une bouffée de plus avant d'écraser ma cigarette dans l'évier puis faire couler l'eau, pour enlever les cendres.

Moi :" On se retrouve à la table ! Je vais reprendre des cafés "

Aussitôt dit me voilà descendu, il n'y à presque plus personne, je passe très peu de temps à la caisse. Je reprends donc deux frapuccinos et remonte les escaliers. Il est là à m'attendre. Je le rejoins et m'assied à ses côtés. Je fouille dans mon sac à main cherchant désespérément la plaquette de cachets. La voilà. Je sais qu'il me regarde, se demandant surement ce que je suis en train de faire. Je m'attend aussi à sa réaction, à ce qu'il doit penser maintenant. Je regarde ma montre, puis patiente quelque secondes. Je prends 4 cachets , les mets dans ma bouche puis les avale avec une grande gorgée de café gelé, j'attends alors sa réaction..

En même temps je savais qu'il se doutait de quelque chose, et que maintenant, il faisait surement certain liens. En effet, ce n'était pas mon genre de me médicamenter comme cela. Un peu pro-médocs dirions nous. Donc il doit être dans l'incompréhension totale.

Moi : " Écoutes Dydy... Je ... Je ... C'est pour couper la faim, enfin pour pas grossir, enfin je ne sais pas trop comment expliquer avec des supers mots... Et ne me demandes pas pourquoi, tu es assez intelligent pour comprendre. "

Voilà c'était dit. Je tournais le visage à l'opposer de Dylan pour ne pas croiser son regard surement enragé. J'ai peur, c'est un fait. Je ne sais pas vraiment ce qu'il en pense, et je pris dieu pour qu'il ne réponde rien, ou un simple " je comprends" mais ça c'est bien trop espérer. Je sens le serment arriver. Je baisse les yeux, et reprend une gorgé de café. Puis je jette ce dernier dans la poubelle à coté, ces pilules font effet très rapidement. J'attends mon châtiment, la boule au ventre, avec une nouvelle fois, la peur de décevoir l'une des personnes les plus importantes dans ma vie.

Un sanglot s'échappe de ma bouche, je parais faible là, ici, à coté de lui, après m'être drogué pour atteindre ma perfection. Je me sens idiot, alors que normalement je fait cela comme une lettre passe à la poste, aussi simple soit cet acte. Mais lui... lui ce n'est pas n'importe qui, son regard sur moi n'a pas le même impact que les autres.

Très bien comme je suis... maigre ... Très bien comme je suis ... Maigre... Ca repasse dans ma tête.

Moi : " Dylan, c'est ... ça me dope, ça me met à fond, ça remplis mes batteries, ça me maintient en poids, ça augmente les forces. Je sais , c'est de la vraie merde, mais sans ça , j'y arrivera pas, on me demande trop de boulot. Tu sais qu'on m'a demander des tableaux pour une galerie ? Une quinzaine d'œuvre.. Ca me prend tout mon temps, et j'ai besoin de ça pour y arriver. Et si je veux percer dans le mannequinat ... "

Je ne savais pas trop quoi bredouiller en réalité. Ces raisons étaient réelles mais pas assez pour me justifier. J'avais fait là une bien belle conn*rie. Et je sentais sa main me caresser le dos lentement. Je n'avais qu'une envie, c'est me retourner, qu'il me prenne dans ses bras... et peut être plus. Je me retournais lentement puis le fixais droit dans les yeux. Je me rapprochais petit à petit de son visage, du moins sans laisser paraître mon envie... J'avais besoin de lui, de ce contact.. Je voyais dans ses yeux la colère même avec se superbe sourire collé au visage. Allait-il succomber lui aussi à l'envie ?

Là tout de suite, plus rien n'avait de sens, le temps c'était arrêté et j'entendais les battements de mon cœur. Je ne voyais plus rien à par lui, et je pense qui lui aussi entendait les "boum boum" que produisait mon cœur. Les secondes s'écoulaient si lentement..