Après les cours j’ai pris comme habitude de rentrée immédiatement chez moi, ma maison bien triste et vide sans joyeuse compagnie. Pour une fois que je fais une exception. Aujourd’hui il fais beau et resté chez moi me donnerais le cafard. J’ai toujours sur moi un bouquin pour m’occuper durant les temps de pose comme le déjeuner. Etant donné que je ne connais peu de gens à Trinity, je suis souvent seul et mange toujours dans mon coin. Pourtant je ne suis pas du genre à être solitaire, bien au contraire ! Disons que New York me manque. J’étais alors décidé d’aller au parc pour lire sur des bancs au soleil. Vêtu d’un robe à fleur rétro et d’escarpin rose pâle sans oublié un sac de Lancel BB. Il y avait peu de monde puisque certain avait encore cours à cette heure ci. J’avais donc grand choix dans les bancs libre. Evidement sur la pelouse il y avait quelque couple qui me donné envie de vomir. Je n’aime pas les petits couples d’amoureux. Surtout lorsque moi je suis célibataire ! Bref, je me mis sur un banc où il n'y avait rien de facheu à l'horizon. Je sortis de mon sac Never Let Me Go, et je me mis à le lire. Puis je sortis également de mon sac mon Ipod pour écouter de la musique. J'adore la musique, je vis grâce à la musique d'ailleurs je me suis inscrite au Glee Club où je chante. Je n'ai pas une voix à coupé le souffle mais disons qu'elle est pas mal. Bref, j'écouta le dernier Katy Perry "E.T". J'étais à fond dans mon bouquin lorsque je vis une personne qui se tenait devant moi, c'était Elliot une joyeuse et chaleureuse compagnie. Je refermis de suite mon livre et relevis la tête pour le saluer.

▬ ELLIOT ! Qu'elle surprise ! Je pensai justement à toi ...

Je lui souris de mon plus beau sourire. C'est une personne vraiment charmante qui me plait énormément, mais j'ai entendus dire qu'il aimait (malheureusement) quelqu'un. Je crois que je vais resté célibataire encore pas mal de temps ... Elliot s'assit près de moi. Voilà déjà quelque temps que nous nous étions pas vus, avec les cours je consacre peu de temps au peu d'amis que je posséde.

La pluie me manque, c'est idiot, hein ? En fait, Londres me manque. La douce blancheur des nuages ainsi que la déprimante pluie qui nourrit avec amour l'agriculture londonienne. Les fermiers n'ont pas à se plaindre. Dommage, ici à Miami le soleil est au rendez-vous, comme toujours. Je fais partie de ce peu de personnes qui aiment la pluie, qui aime se retrouver tremper après être resté trop longtemps dehors. Les rayons solaires passent leur nez mesquins par mes volets en mauvaises états, ne me demander pas pourquoi je ne les change pas malgré mon argent que je jette presque par les fenêtres. Je pousse un long soupire, allongé sur mon lit alors que je devrais être en cours. Je vais encore me prendre des colles, tant pis. Je finis tout de même par une once de courage venue de "je ne sais où", par me lever et enfiler une chemise. Je m'allume une clope et ferme doucement les yeux, encore à moitié endormit. J'attends quelque seconde, que l'envie brulante de cigarette s'efface grâce à la nicotine, avant d'osé bouger. Une fumée grisâtre plane dans ma chambre, un bazar monstre règne ici. Je me demande ce que j'ai fait hier, mais le seul souvenir qui risque de me revenir est une trop grande ranger de verre vide. Je soupire avant de sortir comme je peux et d'aller prendre une douche, seul moyen d'éloigner ces souvenirs stupides de ma mémoire. L'eau froide fait revenir, plus vite que je ne le croyais possible, ma raison. Peut être que cette journée peut encore être sauvé. A cette heure si, le parc doit être à peu près désert, je peux toujours en profiter pour rester peinard à regarder le ciel bleu ? Bon le plan ne semble pas prestigieux mais.. rien. Je n'ai rien d'autre à faire de toute manière.

Foutue soleil, foutues couples, foutue Miami. J'en ai déjà marre, quelle idée de merde j'ai eu là. Bien sûr que le parc était désert il y avait cours, mais tous les petits couples d'amour transis qui n'ont rien de bon à faire squatte ici quand ils attendent entre deux cours, quel crétin je fais. Je finis par me lever du gazon. Ça fait à peine 10 minutes que je suis ici et mes limites sont déjà dépassées. Ah mais ! C'est Orhan derrière ce bouquin ?! Elle fait quoi ici ? Un sourire charmant collé au visage, je vais l'aborder.

ORHAN ELLIOT ! Quelle surprise ! Je pensai justement à toi

ELLIOT A moi ? En quel honneur ?

Spoiler:

J'ai malheureusement pris la mauvaise habitude d'avoir tout ce que souhaite. Seulement l'argent ne fais pas tout et surrement pas le bonheur. J'en sais quelque chose. Les gens ne m'apprécie pas parce que je montre trop que je suis riche, mais à quoi bon acheté des belle choses si on ne peut les exposé ? un exemple: ma voiture. C'est une ferrari rose et alors ? Sa montre juste que j'aime les voitures comme certaine aime les bijoux ! Bref, dans ce bas monde peu de gens m'aime pour ce que je suis. Elliot était tout souriant et me dit:

▬ A moi ? En quel honneur ?


Il y en avait plusieurs raison, mais je n'en dirai qu'une. Je lui proposa de s'assoir à mes côté afin qu'il soit à ma hauteur pour parler. Je n'aime pas que quelqu'un soit supérieur à moi c'est pour sa que je porte toujours de haut talon bien que soit tout de même assez grande. Depuis mon enfance je suis traiter comme une princesse, ma mère m'a oublié de parler comme une princesse et depuis j'ai gardé toute ses manières. Bref, je repris:

▬ Je n'ai dont pas le droit que pensé aimablement à vous ?

Je lui souris gentillement. J'ai ensuite rangé mon livre et mon Ipod dans mon sac. Je me tournis vers Elliot. Je voulais avoir des nouvelles.

▬ Je racontez-vous de beau ?


c'est naze"--

Je souris légèrement moqueur face à sa manière de parler, pourtant je ne lui en fis pas part. Dans un sens, je trouvais cela assez charmant. Peu de personnes parlent ainsi à notre époque, mais elle, elle n'avait pas honte de continuer. Surement que quelque chose d'assez idiot lui permettait de croire, que je méritais sa confiance. J'étais un véritable gentleman avec elle à vrai dire, à quoi bon être méchant avec elle. Elle ne m'aurait rien apportée en plus, alors je ne gaspillais pas de mon énergie.

ORHAN Je n'ai donc pas le droit que pensé aimablement à vous ?

ELLIOT Si si, mais j'aimerais connaitre les raisons qui vous poussent a pensé à moi. Alors ? Je peux savoir ?

Je lui souriais tendrement allant poser avec délicatesse ma tête lourde de problème tous aussi compliquée et déprimant les uns comme les autres. Je les repoussais habilement au fond de ma tête, retournant ainsi vers l'instant présent et ainsi donc Orhan.

ELLIOT Et puis ça ne se fait pas de répondre à une question par une autre question ma chère.

Je lui tirais la langue, pour lui montrer ouvertement que je la charriais gentiment. L'amitié qui nous liait était assez étrange, je me sentais attiré, mais aussi repoussé par elle. Comme si, ils nous étaient impossible d'aller plus loin que l'amitié, du moins du côté de mon coeur. Brusquement, a pensé à des choses aussi sentimentales je fus ramené de force dans mes pensées. Aphrodite y régnait avec brutalité, rendant mon esprit coloré en un gris terne.