Caractère: Je suis, n'ayons pas peur de le dire, une véritable saloperie. On peut me penser douce, gentille, ou adorable, c'est faux! Vraiment faux! Il est vrai, qu'aujourd'hui, je tente de donner cette impression. Alors qu'avant, je n'hésitais pas une seule seconde à montrer la garce que j'étais. Mais, il n'en reste pas moins, que... bah je reste Julianna Moyer. Ma passion reste toujours la même : vous pourrir jusqu'à l'os. J'y ressens comme une certaine satisfaction. Sous mes sourires polies, se cachent souvent une arrière pensée pas très jolie à votre égards. Sous mes marques de tendresse, se cache toujours un désir profond de vous plantez un couteau dans le dos. Je ne sais pas si je suis pire qu'avant, ou non. Avant, je ne me cachais pas. Maintenant, je me montre beaucoup plus sournoise. Alors oui... je me suis améliorée... dans l'art de la tromperie. Autrement... je pense être encore plus mauvaise. Charmeuse, dragueuse, taquine, vous, les hommes, vous étiez mes proies favorites et exclusive. Maintenant, je fais également dans la chasse aux femmes. Personne n'est à l'abri de la vipère Julianna Moyer. Tous aux abris.

Physique: Avant, j'étais une fille simple. Je ne suivais pas spécialement la mode. Un jean et un débardeur, qu'importe la marque, me suffisait amplement. J'avais juste une exigence : ma veste en cuir. Je l'ai toujours d'ailleurs! Mais maintenant, je tente d'élargir ma garde de robe. Je ne suis plus entièrement portée sur les pantalons ou les shorts. Je sais faire preuve de classe et d'élégance. La différence, entre avant et maintenant, c'est que j'arbore un air angélique et doux. Mes longs cheveux blond sont peignés correctement, ne me donnant plus cet air sauvage et négligée que je pouvais avoir. J'ai troqué mes vieilles paire de converse pour des escarpins ou bien encore des ballerines. Et, vous vous en doutez, si j'ai posé pour quelques photos, c'est que j'ai un corps assez attrayant. Ni trop grosse, ni trop maigre, j'ai, je pense, de bonnes proportions.

our vous raconter ma vie j’aurais pu utiliser toute sorte de moyens, en passant par la voix classique ou en vous montrant mon album photo ou les films de famille. Pour autant j’ai décidé de vous faire partager un moment de mon existence dont je ne suis pas fière. Mais un moment où je me suis senti l’âme d’une Sydney Bristow. Voila donc une vidéo où je suis loin d’être à mon avantage mais qui me résume assez bien.

« DIS MOI OU T’AS FOUTU CETTE PUTAIN DE COKE ! » Sa main s’abat brutalement sur ma figure. Ce n’est qu’une claque et pourtant ça me fait un mal de chien, je n’ose pas imaginer ce que donnerait un vrai coup de poing. Bien que je me rende compte que dans peu de temps je ne vais plus avoir à l’imaginer. Des larmes coulent sur mes joues, silencieuses. Je ne sais pas où est cette putain de dope, je n’en ai pas la moindre idée. J’ai beau le leur dire depuis le début ils n’arrivent pas à se le mettre dans le crâne. Ce qui fait que je me retrouve attachée à cette chaise sans aucun moyen de défense. Une fille contre trois mecs, vous pensez que la morale leur interdirait de faire quoi que ce soit ? Moi aussi, mais faut croire que ce n’est pas vraiment un mot qui fait parti de leur vocabulaire. Mon silence ne lui convient pas, logique. Ce qui l’est moins c’est le point qui s’abat que mon nez. J’ai le temps de ressentir une douleur cuisante avant de m’évanouir, tête contre sol étant tombée à la renverse.

Comme elle m’avait endormie, la douleur m’a aussi réveillé. J’avais mal, terriblement mal, j’étais fatiguée, je voulais seulement rentrer chez moi. Je n’étais plus une grande fille implantée dans le monde de la drogue mais simplement une adolescente qui ne savait ni pourquoi, ni comment elle était ici et qui voulait juste revoir ses parents. Une serviette mouillée se retrouve tout d’un coup sur mon nez me faisant un bien fou. Ouvrant les yeux, je découvre de merveilleux yeux verts qui semblent anxieux. « Comment tu t’appelles ? » Sa voix est harmonieuse et c’est la première qui me semble un tant soit peu douce depuis que je suis là. « Julianna. » Faisant bien attention à ne pas me faire mal, il essuie le sang séché tout en m’observant attentivement. « Qu’est ce que tu fais là Julianna ? Tu m’as l’air d’une fille censé. » Ce que je faisais là ? Une longue histoire sans vraiment de début. « Je ne sais pas. Je crois qu’il me manquait … Un petit quelque chose pour avoir l’impression d’être vivante. Je ne suis pas très bonne à l’école mais j’ai intégrée une école reconnu. J’ai été adoptée tu sais. Mes parents sont vraiment biens, ils sont présents, mes frères et sœurs sont géniaux mais … Je sais, je n’ai aucune raison d’être malheureuse, j’ai tout ce qu’il me faut en apparence mais … Si ça ne suffisait pas ? Si j’avais besoin de ça, de tout ce foutu merdier pour me sentir bien ? » Je n’avais jamais parlé aussi ouvertement à quelqu’un de tout ce que je pouvais penser. Je n’étais pas malheureuse, je n’avais pas une mauvaise vie. J’étais populaire, j’avais une vie sociale plutôt bien remplie, je m’entendais bien avec ma famille mais malgré tout, il fallait toujours que je me retrouve dans des plans foireux. Toujours. Comme si c’était ma marque personnelle, ma façon de me démarquer.

Cette vidéo continue encore un bon moment mais je ne souhaite pas réellement revoir la fin. Cet homme, je ne sais pas comment il s’appelle, je ne sais pas s’il avait de la famille ni ce qu’il faisait là, tout ce que je sais c’est qu’il est mort pour moi, et je ne l’oublierais jamais. La drogue fait toujours partie de ma vie mais à moindre dose. Et aujourd’hui je suis là, à Trinity. J'essaye d'être plus sage même si je suis accro aux plans foireux et surtout à l'alcool, drogue et sexe..