Même si le jeune homme est issu d’un milieu plutôt aisé, son caractère bagarreur et tête à claque à toujours fait sourire. Pourtant, Alex n’a pas un corps de brute. Il est fin, de taille moyenne et de corpulence plutôt maigre. Mais ce qui pourrait être des défauts, sont en faite un précieux atout pour le jeune homme. Il possède en effet une agilité sans précédent et une force de frappe qui peut vous propulsez au travers d’une fenêtre. Mais ne croyez pas qu’il se bat pour le plaisir. Non non, monsieur est un gentleman. Il frappe juste s’il est attaqué, ou si l’on attaque quelqu'un. Même si dans son milieu plutot aisé où les seuls combats sont menés par des jeunes filles haut talons et derniers sweat à la mode à coups de fausses rumeurs, il lui arrive d’en cogner un ou deux de tant en temps. Il serait une erreur de trop s’attarder sur le coté bagarreur d’Alex car celui ci n’est qu’une infime partie de sa personnalité pas si complexe que ça pour finir. Il est relativement simple de le comprendre. Il aime les filles, faire la fête avec ses potes, il porte une sorte d’adoration pour sa mère et il est incontestablement et irrémédiablement amoureux d’une et d’une seule fille depuis toujours. Ce n’est que pour elle que son cœur bat et cela a été une véritable déchirure de la quitter pour venir a Trinity. Cette fille et lui, ça a toujours été évident. Même si ils ont toujours été infidèles, qu’ils se sont cherchés, qu’ils se sont disputés, ils ont toujours été l’essentiel de l’autre. La chose qui vous rattache au sol. Comme le point de toutes les sources.

Né, de parents pauvres, le père d’Alex à tout fait pour s’intégrer dans la haute société et faire fortune. Il a commencé en valet et il a finit en roi. Il a voulut donner à ses enfants toute l’éducation nécessaire pour qu’ils soient à l’abri de tous les besoins bien que l’immense fortune des Marcus et des Abramow, fusionné donne une marge pour plusieurs générations. Alex depuis sa plus tendre enfance a vécu sous l’influence de son grand frère, Jay, fêtard invétéré et jet setter bien connu de tous. Le petit dernier des trois enfants a toujours prit son frère comme exemple. Il lui a toujours porté une certaine considération et un respect sans faille. Rebelle de la société, Jay Marcus-Abramow a toujours fait tout ce que les adultes lui interdisaient de faire. Maintenant qu’il est rentré dans les rangs, son petit frère a reprit la relève bien qu’il soit plus discret que Jay, Alex ne manque pas de peps et de fun. Cependant, il fait moins attention à ses fréquentations et ne pense pas qu’à son image. Ses parents veillent tout de même à se qu’il se montre un peu aux cocktails officiels car ils ne veulent absolument pas que leur fils se perde dans les vieux bars miteux qu’il fréquente souvent le soir. Lycée privé, voiture avec chauffeur, voilà le quotidien côté jour d’Alex. La nuit, toutes les folies se déchainent et rien n’a plus de limite. Même si son milieu l’oblige à certaines contraintes, il reste tout de même très libre dans son esprit, dans ses fréquentations et dans son habillement. Il n’aime pas se prendre la tête et c’est pour cela que beaucoup l’apprécient. Son adolescence, il la passe tout à fait tranquillement jusqu’au jour où il la rencontre. Elle. Une beauté si captivante, un regard profond et désireux, des lèvres prêtes à êtres saisies. Une pomme à croquer pour Alex. Il la rencontre dans une soirée huppée à Manhattan. Ils dansent ensembles, sur de son coup et désireux de la jeune fille mystérieuse, elle lui montre tous les signes qu’elle aussi elle a envie. Alex fonce, il l’emmène chez lui et là, la pomme lui résiste. C’est la première fois. La première fois qu’une fille lui refuse cette faveur. Elle part, sans scrupule, laissant Alex seul, pour le reste de la nuit. Depuis, ce jour, naquit une fièvre folle dans le cœur du jeune garçon. Ils se cherchèrent pendant plusieurs jours, chacun désirant l’autre mais décidant d’arrêter le jeu quand le but allait arriver. Elle lui fit tourner la tête, puis elle lui donna enfin se qu’il désirait d’elle. Et son envie s’accroissait, jour après jour. Jusqu’au moment où il sentit qu’il l’aimait et qu’il tenait à elle. Elle aussi pensait cela, mais leur jeu malsain de « suis moi je te fuis, fuis moi, je te suis » les empêchait d’avancer. Quand les années lycée furent finit ils partirent chacun de leur coté vivre leur vie, avec un vide, comme une partie de leur vie qui avait du être écrite, alors que la page était restée blanche.