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 Blair Waldorf et Chuck Bass dans un bar. ♣ deak

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Aphrodite E. G. Claes
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MessageSujet: Blair Waldorf et Chuck Bass dans un bar. ♣ deak   Blair Waldorf et Chuck Bass dans un bar. ♣ deak EmptyJeu 28 Avr - 9:56

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Exactement 20 minutes après avoir rompu avec mon copain, j'ai succombé à la tentation de l'alcool, dansé sur la scène d'un bar et offert ma virginité à un connard narcissique. Heureusement, ce mufle fera comme si de rien n'était. Dieu merci♣ blair waldorf.

Miami était une ville sublime. Je n'avais jamais vu telle ville auparavant. En Angleterre nous avions le droit à un temps gris la plupart du temps, nous n'avions même pas la mer. Enfin si mais pas aussi belle que celle de Miami beach. J'avais eu droit à des journées entières allongée de tout mon long sur une grande serviette, les pieds en éventails, les mains caressant le sable dorée, chauffé par le soleil de plomb. J'aimais me laisser bronzé sous cet astre brulant, mes lunettes de soleil sur le nez et un verre d'eau gazeuse près de moi. Certes, ce n'est pas de l'eau gazeuse que tout le monde boirait à la plage, beaucoup préfèrerait boire un mélange d'alcool assez fort pour perdre pied et délirer le plus possible. Il y a ceux qui vont à la plage en famille, le père, la mère et les enfants. Ils font des châteaux de sable, s'enterrent dans celui si etc... D'autres venaient en amis, une bande d'amis parcourant le banc de sable doré en courant et en hurlant. Les rires des filles raisonnant à travers alors que les garçons tentaient de les pousser en direction de l'eau tiède et azur. Après il y a les dragueurs. Ceux qui viennent sur la plage uniquement pour dévoiler au monde entier leurs atouts avantageux. Pour montrer aux personnes de sexe opposé qu'ils sont libres et que pour un soir, ils seraient très intéresses de les voir dans leurs lits. La dernière catégorie est en général les gens qui viennent à la plage pour bronzer, pour faire changer la couleur de leur corps, pour prendre un peu de couleur et ne pas rester blanc comme un cachet d'aspirine. Entant qu'anglaise, je me devais de profiter de ce moyen de changer de couleur, habituellement très pale, je n'appréciais pas avoir la peau trop claire alors dès que le soleil et la chaleur le permettait, je me dirigeais vers la plage.

Nous étions samedi. J'avais passé la mâtiné à la plage. J'étais fatiguée et j'avais donc préféré rentrer chez moi le midi pour pouvoir me reposer l'après-midi. Je devais sortir le soir, aller rendre visite à une amie dans son bar. Enfin, une amie, c'est vite dis. Je devais voir Deak. Elle m'avait laissé un mot sur le pas de ma porte, avec pour simple texte " Ce soir, on sort. " et je ne pouvais pas refuser. Je passais le pas de la porte, après m'être essuyer les pieds et retirer tout le sable que je pouvais avoir sous les chaussures. Je me déchaussais et les envoyais valser plus loin, elles retombèrent dans un bruit sourd au sol, ce qui fit sursauter mon chat qui était installé sur le canapé en cuir du salon. Un miaulement raisonna dans le hall jusqu'à mes oreilles, j'esquissais un bref sourire. Je passais rapidement dans le salon où l'animal sauta au sol avec légèreté et me suivit. Je me faufilais dans ma chambre puis dans mon dressing. Deak me trouvait trop coincée, mes fringues n'étaient pas assez bien pour un bar, alors je décidais de ne pas en faire trop. J'ouvrais en grand mon dressing en l'espoir de trouver les vêtements parfaits. Je regardais mes robes puis fronçais les sourcils. Toutes des robes de créateur, ce n'était pas une bonne chose, je ne pouvais pas mettre ça pour sortir dans un bar. Je passais en revue toutes mes jupes, toutes plus longues les unes que les autres. Je soupirais. Je passais une de mes mains à travers les jupes et découvrais un short en jeans légèrement déchiré vers le bas. Parfait ! Tout à faire ce qu'il me fallait. J'attrapais un haut noir légèrement plongeant qui laisser entre-voir ma poitrine. Je me regardais dans un miroir et grimaçais, ce n'était pas le genre de vêtements que j'aimais porté mais enfin bon, ce n'était pas grave, j'aimais bien quand même. Pour les chaussures je décidais de mettre des bottes noires avec quelques centimètres de talons. J'avais trouvé ma tenue.

Je sortais de chez moi vers 22h afin de me diriger vers le bar. J'avais pris ma voiture, un risque si je buvais durant la soirée, mais cela m'était égal, je n'allais pas boire de toute manière. Une fois arrivée devant le bar, je me faufilais à l'intérieur en toute discrétion. Deux, trois hommes, sifflèrent à mon passage, comme si je les attirés. Sauf que j'étais convaincue que ce n'était pas le cas. Ils regardèrent souvent mes longues jambes légèrement dorée par le bronzage dont j'avais bénéficié. Je me sentis rougir violemment en sentant leurs regards sur moi. Je n'étais décidément pas à l'aise. Je me dirigeais vers le bar quand tout à coup une main se posa sur mon épaule. «Qui est...? »
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Deak J. Featherstone
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MessageSujet: Re: Blair Waldorf et Chuck Bass dans un bar. ♣ deak   Blair Waldorf et Chuck Bass dans un bar. ♣ deak EmptySam 30 Avr - 1:35

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Il faut être toujours ivre. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du temps qui brise vos épaules, il faut s'enivrer sans trêve. De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous ! Beaudelaire.

    Je savais pertinemment que ma vie sentimentale était un véritable chaos. Je n'arrivais pas à garder une fille plus longtemps que quelques semaines, et encore je la trompais sans arrêt. Disons que je passais seulement trois jours sans tromper une fille. Mais depuis que je l'ai rencontrée, Elle, je me sens différente. Vous savez, cette envie de la protéger du pire et l'initier au meilleur. Que suis-je devenue pour aspirer à devenir meilleure ? L'âme de Jeremy reviendrait-elle en moi ? Non, pas son âme. Celui que j'étais, serait plus approprié. Et si j'avais finalement trouvé l'envie de me poser, tout simplement ? Non, ce serait trop simple à dire, moi à faire. J'ai du abuser des mélanges d'alcool au bar, après la fermeture avec mes employés. Je ne me souviens pas de tout, ni même de qui est passée dans mon bureau du sexe au court de la soirée. Ces filles là me reconnaîtrons la prochaine fois, pas moi.

    Il était près de quatorze heures quand mes yeux se sont ouverts, j'ai dormi sur mon canapé, j'ai la gueule de bois. Un doliprane et cela passera. Je suis rentrée tard ce matin, dix heures le temps de poser un mot sur la porte d'Aphrodite et de me rappeler le chemin pour rentrer chez moi. Oui, je n'avais plus aucun sens de l'orientation à partir de chez elle, une fois l'alcool consommé sans modération. Il me semble que j'ai demandé mon chemin à une vieille dame qui m'a dit que je n'étais qu'une sous-merde déviante qui mettrait fin à la procréation. Putain de mentalité de merde des anciens, putain de religions qui disent que nous sommes les suppôts de Satan, des anormaux. Putain de catégories sociales, gouvernement capitaliste. Je prenais ma douche sur du Cherry Bomb, ainsi que du Bad Reputation, encore Crimson And Clover. Oui, j'ai le best of de Joan Jett. J'en sorti vingt minutes plus tard, me séchant le corps rapidement, me préparant tout aussi vite. Boxer noir, jean large, débardeur blanc, Converses. Pas de soutien-gorge, je n'ai pas assez de poitrine pour cela. Un coup de sèche-cheveux et me voilà fin prête. Je passais au bar qui était déjà ouvert et bondé par la communauté gay du coin qui voulait boire un verre entre amis, boissons sans alcool, café, pression, une base pour un milieu d'après-midi, puis ces vieilles lesbiennes qui sont déjà à leur troisième vodka de l'après-midi et qui m'disent toujours « Eh Deak, vient boire un coup avec nous ma jolie ! ». J'ai encore une migraine, je refuse leur invitation, une fois de plus. Elles veulent toutes baiser avec moi. Je ne fais pas dans le troisième âge, je n'aime pas les couguars. Je gérais rapidement les stocks avec le livreur avant de repartir à mon appartement, trainer devant la télévision, une bière à la main.

    Dans la soirée, vers vingt-deux heures quinze, je pris ma voiture pour me diriger vers le bar que j'avais indiqué à Aphrodite. Je roulais comme une dingue, je n'avais aucun risque de me faire contrôler, j'ai une fausse plaque de flic dans ma boîte à gants. Je sais, c'est mal, mais toujours pratique pour éviter les contraventions. Je me garais sur ma place réservée, allumant une cigarette. Je sortis de mon véhicule et enfilait ma veste de costard noire par dessus la chemise que j'avais enfilé en partant de mon appartement. Quand j'entendais les mecs pas fréquentables du coin siffler en reluquant Aphrodite comme si elle était un bout de viande, j'ai chopé le chef de la bande en lui disant « Tu dis à tes p'tits potes de la fermer avant que j'vous déglingue à coups de baramine dans les dents, pigé ? » puis repartie aussitôt vers Aphrodite en posant ma main sur son épaule, ne la laissant pas terminer son « Qui est...? » que je lui répondis « Eh, c'est moi, reste souple Blondie. »
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Aphrodite E. G. Claes
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MessageSujet: Re: Blair Waldorf et Chuck Bass dans un bar. ♣ deak   Blair Waldorf et Chuck Bass dans un bar. ♣ deak EmptySam 30 Avr - 12:03

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Exactement 20 minutes après avoir rompu avec mon copain, j'ai succombé à la tentation de l'alcool, dansé sur la scène d'un bar et offert ma virginité à un connard narcissique. Heureusement, ce mufle fera comme si de rien n'était. Dieu merci ♣ blair waldorf.

Il me manquait. Kelian j'entends. Oui, mon Kelian me manque. Il était le seul homme de ma vie, le seul garçon que je n'ai jamais approché. Il était mon meilleur ami, mon frère et tout le reste, il était tout pour moi. Je n'étais pas sure de l'aimer, pas sure d'être à la hauteur de la personne exceptionnelle qu'il était. J'avais grandie avec lui, nous ne nous étions jamais quitter, tous les week-ends nous étions fourrés ensemble grâce à nos deux familles très proches. Il était tout à mes yeux, vraiment tout. Mais le temps passe et les sentiments changent. Je l'ai aimé. J'en suis persuadée, je ne serais pas si attachée à lui sinon, mais le jour où son genoux à frôler le sol, j'ai compris que c'était aller beaucoup trop loin et que tout devait se stopper, je voulais garder mon ami Kelian, je ne voulais pas être sa femme, en aucun cas. J'étais donc partie, tel un homme le lendemain d'une nuit de luxure avec une belle femme qui se réveille en espérant qu'il soit toujours là. J'avais filé à l'anglaise comme on dit. Mais malheureusement, il me manquait beaucoup plus que je ne le pensais. Son visage, son sourire, son rire... Tout me manquait en lui. Même de l'entendre chanter sur un ton très faux les chansons que nous préférions. Sa folie me manquait. C'était la seule personne qui parvenait à me faire sourire, après mes amies bien sûr. Il n'était pas comme tous les fils de baron que je pouvais connaitre, il était Kelian. Il était mon meilleur ami.

A part lui, ma vie sentimentale était nulle. Mais alors là, complètement nulle. Personne en vue, aucun flirt, rien. Je n'étais certes pas la fille la plus attirante que l'on pouvait voir à Miami, mais quand même. Je veux dire, il doit bien y avoir un homme sur cette terre, un homme qui serait attiré par moi. Un homme qui ne serait pas Kelian, un homme que je ne connaitrais pas mais que j'aimerais connaitre, un amour un vrai. Mais on dit que les histoires d'amours se démarrent souvent quand les gens se connaissent bien, qu'ils sont déjà proches et s'apprécient déjà. C’est leur avis après tout, j’ai le droit d’avoir le mien. Moi, je trouve qu’il faut toujours regarder autour de nous. Oui, il faut savoir s’ouvrir au monde pour enfin apercevoir la personne idéale. Bien souvent, la personne parfaite est à nos côtés, sauf que l’on n’a jamais ouvert grand les yeux pour apercevoir cet être. Il se pourrait que mon futur amant se trouve déjà à mes côtés, près pour le jour où j’ouvrirais les yeux et que je découvrirais les sentiments que je pourrais ressentir à son égard. Une personne qui, depuis toujours, veillerait sur moi et me protégerait contre les complications de l’adolescence. Mais j’étais sure d’une chose, je ne voulais pas finir seule. Je ne voulais pas finir vieille fille, je pense ne pas le supporter.

C’est vrai que Deak était différente. Oui, bien plus intéressante que la plus part des bimbos qu’on pouvait observer dans cette ville. Elle était différente. Elle semblait si détacher de ses choses que les bimbos adorés. Dans le genre d’une belle coupe de cheveux –surtout, avoir les cheveux longs, jamais court-, d’une manucure parfaite ou d’un maquillage qui ressemble à deux goutes d’eau à celui d’un célèbre mannequin. Je ne faisais pas partit de ses filles non plus mais il est vrai que j’aime avoir une belle coupe de cheveux et un beau maquillage, comme n’importe quelle fille qui tiens à son apparence. Je me fichais pas mal que Deak ne soit pas comme elle, c’est ce qui faisait son charme. Enfin, si je puis dire. Je la considérais comme une amie, une vraie amie. Je savais jusqu’à quel point je pouvais comptais sur elle.

Les sifflements de cette bande d’homme me déstabilisèrent. Je n’étais pas habituée à me faire siffler à tout va et encore moins me faire mater les jambes. J’aurais du mettre un jeans. Cela n’aurait pas été si déplaisant au moins. Je jetais un rapide coup d’œil en leur direction. Ils devaient avoir tous dans la trentaine, voir plus. Et le pire, c’était qu’ils étaient ivres morts. Un danger potentiel si je m’en approchais de trop près. Dans le pire des cas ils me sauteraient dessus et m’embrasseraient. Du moins, dans les films d’actions où une jeune femme va dans un bar et que des hommes ivres la voie… Ca finit toujours très mal pour la demoiselle. La main qui se posa sur mon épaule me fit sursauté. « Eh, c'est moi, reste souple Blondie. » Deak. Un immense sourire se dessina sur mon visage alors que je me tournais vers elle. « Je suis souple, t'en fais pas, fin, ça va mieux depuis que t'es là... » Je souriais puis jetais un regard en direction de la bande. « Je pourrais être leur fille, c'est dégoutant... » Un long soupir s'échappa de mes lèvres. C'était désolant de voir des hommes de cet âge, ivres, entrain de draguer une adolescente. Je me rapprochais légèrement de Deak quand on me bouscula. Je la regardais longuement, sans trop hésiter, je détournais le regard. Finalement, je reportais mon regard sur elle. « Sinon, tu vas bien? » Question bête, mais au moins, j'engageais la conversation.

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Deak J. Featherstone
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MessageSujet: Re: Blair Waldorf et Chuck Bass dans un bar. ♣ deak   Blair Waldorf et Chuck Bass dans un bar. ♣ deak EmptyDim 1 Mai - 1:58

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Il faut être toujours ivre. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du temps qui brise vos épaules, il faut s'enivrer sans trêve. De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous ! Beaudelaire.

    Certaines choses de mon ancienne vie me manquent. Pisser debout semble désormais tout un art pour moi, j'ai dû m'entrainer des semaines à pouvoir réussir cela bourrée et en pleine rue. J'y arrive, mais j'évite de le faire sans raisons. Rebecca me manque aussi, parfois, sans savoir pourquoi. Je me revois encore en homme, en France, à ses côtés. Et je souris, maladroitement. Je ris de l'ironie de ma vie, je ris quand j'imagine ma mère qui ne me reconnaît pas de là où elle se trouve actuellement. Bientôt j'irai la voir, au cimetière de Brest. Bientôt n'est pas encore arrivé. Bientôt n'arrivera peut-être jamais. Je ris quand je revois la tête de mon paternel, quand je me suis retrouvé devant la porte de chez lui, quand il est tombé dans les pommes. Je me fous de sa gueule, de celle de sa pouffiasse qui est accessoirement ma belle-mère. Je les déteste comme l'on déteste la maladie incurable de son enfant, je les déteste comme on déteste avoir la gueule de bois en allant travailler. Je n'ai pas tenu plus de dix ans à leurs côtés.

    Après ma transformation, je me suis jurée de ne pas être une de ses putes que l'on voit en couverture des magazines de mode, je voulais être ma propre mode, mon propre univers. Loin de tout ce qui est sur-fait, loin de tout ce qui semble parfait. Je suis humaine, j'ai des défauts, je suis imparfaite. Trop musclée, trop blanche, pas assez de poitrine, trop tatouée. La mode est sur-faite, je suis la perfection dans mon imperfection. Mieux vaut être belle et rebelle que moche et re-moche est ma citation favorite. Je n'ai pas à me plaindre du physique que j'ai choisi, personne ne remarque que je suis transsexuelle, peu de gens sont au courant de la situation. Aphrodite n'en sait rien et ne le saura pas de sitôt.

    Comment une personne peut attirer une autre personne au point de pouvoir la rendre meilleure ? Au point de la faire changer positivement ? Au point de la laisser s'ouvrir ? Quelle est donc cette faculté que l'attirance profonde procure à cette personne au point de la rendre pleinement humaine, approchable ? Je pensais pouvoir rester intouchable sentimentalement, cette fille qui ne tomberait pas dans le panneau des sentiments et de l'attachement. Mais ce n'est pas la raison pour laquelle je suis si proche d'Aphrodite. Je veux l'initier au meilleur et la protéger du pire,à moins que je l'initie au pire en étant si proche d'elle. Je suis la débauche incarnée. Sexe. Drogue. Alcool. Tabac. Fête. Comment la protéger en la trainant dans ce monde qu'est le mien ? Comment la protéger de toutes ces addictions alors que je suis moi-même une addict à toutes sortes de produits ? La méthode Fais ce que je dis, Pas ce que je fais, très peu pour moi. Je suis un paradoxe à moi-même. Putain de gueule de bois.

    A même son contact, mon sourire se présentait. C'était irrémédiable, presque pas étonnant. La voir sourire en me voyant était tout autre chose. Elle qui semble pourtant si inexpressive, si froide, elle avait un sourire immense sur son si beau visage. A son «  Je suis souple, t'en fais pas, fin, ça va mieux depuis que t'es là... » , mon sourire grandissait d'autant plus, avant que je ne lui réponde « Je suis ton ange gardien à ma façon, baby » puis tournait mon regard vers les types qui l'avaient regardée en même temps qu'elle « T'en fais pas, je les ai prévenus d'arrêter de te siffler comme ils l'ont fait ». Quelqu'un la bouscula ensuite, elle se trouvait proche de moi, je m'efforçais de ne pas agir brutalement, je gardais les mains dans mes poches pour résister à la tentation de poser mes mains sur elle. Je la regardais fixement durant un moment, me laissant convaincre de ne pas poser mes lèvres sur les siennes. N'allons pas si vite, rien ne presse. Elle reposait son regard sur moi en disant « Sinon, tu vas bien? » , ce à quoi je répondit par un hochement de tête « Ouais, et toi ? Prête à entrer dans mon monde ? »
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Aphrodite E. G. Claes
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MessageSujet: Re: Blair Waldorf et Chuck Bass dans un bar. ♣ deak   Blair Waldorf et Chuck Bass dans un bar. ♣ deak EmptyDim 1 Mai - 12:02

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Exactement 20 minutes après avoir rompu avec mon copain, j'ai succombé à la tentation de l'alcool, dansé sur la scène d'un bar et offert ma virginité à un connard narcissique. Heureusement, ce mufle fera comme si de rien n'était. Dieu merci ♣ blair waldorf.

Mes parents avaient été ma protection pendant très longtemps. Oui, j’allais bien quand j’étais avec eux, quand ils étaient près de moi. Ils étaient comme un bouclier contre toutes les tentations que je pourrais croisées. Je leur avais surement brisé le cœur en partant, j’avais surement dus les décevoir d’être ainsi lâchement partit. Ils m’avaient mieux élevée que ça. Je veux dire, je n’ai laissé aucun mot, je n’ai envoyé aucune missive et pourtant, j’ai la vague impression qu’ils sont toujours là, que lorsque je rentrerais chez moi, dans ma villa en bord de la plage, je les trouverais tout bonnement assis sur le sofa, dans le salon. Je les voyais me sourire alors que je passais le pas de la porte, je les voyais me demander comment ma journée s’était passé et je leur répondrais machinalement qu’elle avait été comme toutes les autres. Ce qui est le cas d’ailleurs. Je voyais ma mère venir m’embrasser avant que je ne me laisse entrainer dans les bras de Morphée, je voyais mon père appuyé contre l’encadrement de la porte, souriant, attendant que ma mère se dégage de moi pour pouvoir venir à son tour déposait un baiser sur mon front. Et moi, je me voyais sourire, heureuse. Ce que j’aimais, c’était ses matins où je ne me levais pas et que ma mère venait simplement m’apporter mon déjeuner au lit. Enfant gâtée ? Je ne pense pas. Je suis une fille qui aime ses parents et que ses parents aiment. Je ne me faisais pas prier, j’acceptais simplement qu’ils soient si ouverts avec moi.

Je m’étais habituée à ma grande villa souvent vide et sans bruits et je dois avouer que cela ne me déranger pas le moins du monde de passer du temps seule, pour me re-concentrer sur moi-même et sur mes réelles envies et non pas sur ceux que mes parents voulaient pour moi. Ce que je voulais été simple. Je voulais une vie banale. Une adolescence normale quoi. Mais ce n’était qu’un triste désir, je n’étais pas comme n’importe qu’elle adolescente. Moi, je n’avais aucun problème avec ma fille, j’étais coincée, je n’aime pas boire –du moins, je n’ai jamais vraiment essayé d’aimer ça-, je ne laisse pas mes pulsions guidées ma vie, sinon je pense que j’aurais des problèmes d’ordre mentaux, j’en suis presque sure. En gros, ma vie n’est pas basée sur le sexe, l’alcool et la fête en général. Je ne porte pas d’anneau de chasteté certes, mais ce n’est pas pour cette raison que je devrais laisser aller mon corps comme il le désire. Je le possède toujours à ce que je crois. Je ne voulais pas offrir ma première fois au premier venu, je n’étais pas ce genre de personne. Je ne voulais qu’une chose, attendre la bonne personne et une fois chose faite, prendre mon temps avec elle pour bien voir si elle était mon idéal. Et en fonction, la situation changerait. En bien, ou en mal. Je savais que cela pouvait en gêner certains, mais ceux qui ne pouvaient pas comprendre ma façon de voir les choses pouvaient aller se faire voir à perpète les oies.

Je n’étais jamais rentré dans un bar. Vous trouvez ça étrange ? Oui, c’est vrai qu’en Angleterre il y a pas mal de pub mais ça n’a jamais vraiment été mon trip les bars. Je n’y étais rentré qu’une ou deux fois et encore c’était un passage éclair. Je n’étais pas rester et j’en étais très contente. Ce n’était pas dans ce genre d’endroit que j’aimerais trainer la plus part de mon temps libre. Je sais que beaucoup de mes amies avaient été obligées de bosser dans un bar, par manque d’argent, mais moi je n’étais pas dans cette situation. D’autres, musiciennes, avaient trouvé le moyen de pouvoir jouer en gagnant pas mal d’argent, les bars étaient toujours bondés et un peu de musique ne changerait rien. Elles jouaient pour des ivrognes, pour des types célibataires, pour ces femmes venues changer d’air après leur rupture avec leur copain et tout le reste. Moi je jouais de la guitare et du piano uniquement pour moi, je jouais parce que j’en avais besoin, c’était mon moyen d’expression en quelque sorte, mon moyen d’échapper de cette réalité dans laquelle je vivais. Je ne voulais pas d’un monde parfait certes, mais j’en avais marre de tous ses problèmes. La musique ne serait jamais le bon moyen pour que je paye ma vie, je ne me sentais pas assez à l’aise pour ça. Je me sentais bien dans l’anonymat et faire de la musique était uniquement une passion, pas plus.

Mon sourire s'était rapidement installer sur mon visage à l'arrivée de Deak. Je ne sais pas pourquoi mais c'était ainsi. Dès que je la voyais, je souriais bêtement, je ne pouvais pas m'en empêcher. Je tirais nerveusement mon short vers le bas. Il était légèrement court et je n'étais pas des plus à l'aise, surtout après l'épisode de la bande des hommes. « Je suis ton ange gardien à ma façon, baby » Je vis un sourire se dessinait sur ses traits, ce qui me fit sourire un peu plus. Un tic, quelqu'un sourit, je souris moi aussi. « T'en fais pas, je les ai prévenus d'arrêter de te siffler comme ils l'ont fait » Je la regardais en souriant, un sourire qui voulait dire " merci " d'ailleurs. Après que la personne m'aie bousculer j'étais plus prête de Deak qu'auparavant et je voyais désormais notre différence de taille. Elle était largement plus petite que moi, surtout quand j'avais mes talons de dix centimètres. Je sentis son regard noisette sur mon corps mince alors que moi, j'avais détourné le regard. Rapidement, mes joues prirent une teinte légèrement rosée ce qui me fit sourire un peu plus. « Ouais, et toi ? Prête à entrer dans mon monde ? » Immense sourire. « Je vais bien, je dirais même très bien. Et je crois que oui, je suis prête, du moins, je ne pense pas avoir le choix... » Un rire cristallin s'échappa de mes lèvres rosées, mon rire renforça mon sourire qui semblait ne pas vouloir s'effacer de mon visage. J'allais passé une bonne soirée, j'en étais sure.

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Deak J. Featherstone
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MessageSujet: Re: Blair Waldorf et Chuck Bass dans un bar. ♣ deak   Blair Waldorf et Chuck Bass dans un bar. ♣ deak EmptyLun 2 Mai - 1:07

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Il faut être toujours ivre. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du temps qui brise vos épaules, il faut s'enivrer sans trêve. De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous ! Beaudelaire.

    Je me rappelle de quand j'étais gosse, que je vivais avec ma mère. Chaque matin, avant d'aller à l'école, elle me préparait mon goûter de dix heures et de seize heures avec amour, en me disant de ne pas le partager parce que c'est elle qui l'avait fait. Je ne l'ai jamais écoutée. Des regrets me traversent depuis que j'ai douze ans, depuis le jour où elle m'a laissé dans ce foutu accident. Chaque soir avant de m'endormir, elle me chantait une berceuse, une chanson populaire. La dernière qu'elle m'a chanté était Careless Whisper de George Michael. Une chanson magnifique qu'il m'arrive d'écouter lorsque le moral est bas, que j'ai besoin d'elle. Pas un soir où je ne regarde pas le ciel pour regarder les étoiles, son étoile, pas un soir où en regardant le ciel je ne dis pas que je l'aime et qu'elle me manque. Son visage, je m'en souviendrai toujours, pas besoin d'une photo, je me souviens de chaque pigment qui formait sa beauté, de chaque regard qu'elle faisait. Contente, triste, énervée, amusée. Son sourire. Je tenais tout d'elle étant Jeremy. Je ne supportais plus de la voir en me regardant, je ne me supportais même plus, mais ce n'est pas cela qui m'a poussée à devenir Deak.

    J'ai toujours vécu dans de grandes maisons, souvent vides. Ma mère et moi étions seuls dans la grande maison que mon père lui a laissé lors du divorce pour vivre avec Françoise, que je préfère appeler Gertrude tant elle est laide et conne. Comment a t-il fait pour épouser une bouledogue comme elle ? Elle devait avoir de sacrées capacités sexuelles pour le tenir en laisse si longtemps. Je n'arrive pas à le comprendre, ni à comprendre comment il a pu lui faire un gosse, ni comment un autre type ai pu lui faire ma soi-disant demi-soeur. Quand j'ai dû vivre chez mon père et sa moche, j'étais moins seul, j'avais Cindy avec moi. Cindy...une garce laide qui voulait sortir avec moi quand elle avait quatorze ans, moi seize. Heureusement que Rebecca entrait dans ma vie par la suite, bien que les crasses que Cindy nous a fait n'étaient pas de tout repos à subir. Puis Valentine vint au monde. Une vraie brailleuse de première cette gamine. La dernière fois que je l'ai vue, elle m'a dit que si je ne lui achetais pas la nouvelle Barbie, elle dirait à mon père que je faisais pousser des plans de cannabis dans ma chambre. Je n'ai pas cédé à son caprice, elle le lui a dit et a gentiment ajouté que je lui avais dit que c'était qu'une brailleuse qu'il fallait noyer. Il m'a frappée, disant que ce n'était pas parce que j'avais un corps de femme qu'il n'allait pas me refaire la gueule. J'ai fini avec deux côtes cassées, lui à l'hôpital pour une cassure du nez et des dents. Égalité.

    La première fois que je suis entrée dans un bar, je devais avoir quinze ans. J'en suis sorti bourré comme un coing, défoncé à la cocaïne. Je ne sais pas comment j'ai pu ressortir vivant de cette soirée, alors que je marchais sur la route, que je demandais aux prostitués de s'occuper de moi et de me battre avec leur mac. Je me demande encore comment un couteau ne s'était pas planté dans ma gorge ce soir là, puis j'ai un gros trou de mémoire sur une partie de la suite de cette nuit. Je me souviens être allé au cimetière chanter sur la tombe de ma mère vers trois heures du matin et m'être fait virer par le gardien à cinq heures. Je devais lui parler, à maman. J'étais perdu, plein d'hallucinations, ce mal de crâne persistant, cette envie de vomir acide. Première cuite, première défonce, je devais lui raconter.

    Plus je souriais, plus le sourire d'Aphrodite s'étendait. Elle semblait heureuse de me voir enfin. Elle semblait cependant mal à l'aise en short, surement par manque d'habitude à se faire voir par des hommes bourrés ayant entre trente et quarante ans. Je la comprends largement. Les filles comme elle sont souvent des proies faciles pour ce genre d'hommes voulant utiliser l'abus de pouvoir, transformant parfois l'abus de pouvoir en abus sexuel. Je me sentais un peu petite par rapport à elle, du haut de mon mètre soixante-quinze, alors qu'elle était perchée sur dix centimètres de talons. Lorsque mon regard se posait sur elle, je la voyais rougir un peu plus. Elle avait tout de même un peu peur d'entrer dans le monde de la nuit, ce monde qui n'est pas le sien. Cela se voyait même dans ses sourires, cela fut confirmé lorsqu'elle me dit « Je vais bien, je dirais même très bien. Et je crois que oui, je suis prête, du moins, je ne pense pas avoir le choix... » suivant cela d'un rire magnifique. Je pris sa main en souriant « Si jamais l'endroit ne te plait pas, ou encore l'ambiance, on peut aller ailleurs, ça ne me dérange pas. » puis l'entraînait vers l'entrée du bar, un sourire toujours scotché sur mon visage.
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Aphrodite E. G. Claes
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MessageSujet: Re: Blair Waldorf et Chuck Bass dans un bar. ♣ deak   Blair Waldorf et Chuck Bass dans un bar. ♣ deak EmptyLun 2 Mai - 12:36

Blair Waldorf et Chuck Bass dans un bar. ♣ deak Tumblr_ljdcdtJ0K21qeycfko1_500

Exactement 20 minutes après avoir rompu avec mon copain, j'ai succombé à la tentation de l'alcool, dansé sur la scène d'un bar et offert ma virginité à un connard narcissique. Heureusement, ce mufle fera comme si de rien n'était. Dieu merci ♣ blair waldorf.

C'est vrai que beaucoup de personnes doivent se demander pourquoi j'avais choisis mannequinat et photographie comme études à Trinity. C'est une bonne question et je comprend tout à fait que certaines personnes n'y comprennent rien. Mes parents m'ont toujours poussé vers un métier avec lequel je pourrais gagné beaucoup d'argent. Ils voulaient que moi aussi, je me fasse ma petite épargne. C'était adorable de leurs parts mais je ne voulais aucun des métiers qu'ils me proposaient. Médecin, avocate, juge et j'en passe. Ce n'était pas pour moi et ça, ils le savaient aussi bien que moi. Mon père avait eu un plan B, au cas où. La musique. Il m'avait plongée dedans depuis que j'étais môme et j'avais tout de suite bien accrocher avec cet art. C'est vrai qu'entre le piano et la guitare, j'aurais de quoi faire dans cette profession mais cela ne me tente pas plus que ça. Je ne veux pas perdre cet sorte de magie que je ressens quand je joue. Et puis, je préfère ne pas partager mes partitions au risque de me les faire volées. J'ai souvent songer au mannequinat. C'était un bon metier et on m'a souvent dis que j'avais le physique "idéal", enfin, c'est leurs avis, pas le mien. M'enfin bon, c'est vrai que cela ne me dérangerais pas d'être mannequin. Je me sentais à l'aise devant un objectif, je laissais libre court à mon imagination après tout. Photographe aussi était un bon métier bien que je n'étais pas encore tout à fait excellente dans cette pratique. Pourtant on ne dirait pas que le mannequinat est simple, on se demande bien souvent comment ses jolies jeunes femmes arrivent à défiler devant des centaines, des milliers de gens. Comment elles font pour avoir une silhouette si parfaite par rapport à notre physique disgracieux. Je pourrais avoir une taille idéale de mannequin, si ce n'est pas déjà le cas, alors que pourtant, je suis la pire gouinfre du coin. Oui, j'aime mangé, et alors? Je ne grossis pas, autant en profiter.

La mode avait toujours été quelque chose de particulier pour moi. J'y portais une grande importance depuis toujours. Quand je vivais encore en Angleterre, j'avais toutes les nouveautés. Du moins, j'essayais de les avoir, si je ne les avais pas, tant pis. J'étais une bonne enfant, je me la fermais quand je devais le faire parce que je savais que si je me plaignais, mes parents me remettraient rapidement dans le droit chemin. Bref. La mode avait toujours eu une place importante. La plupart des jeunes femmes apprennent tôt à soigner leur apparence, c'est ainsi. On aime plaire. Pour plaire il ne faut pas s'habiller comme un sac, il faut essayé de mettre ses formes en valeur et convaincre la gente masculine qu'on est bien dans notre corps et que si on a des formes, c'est fait pour les mettre en valeur. C'est vrai que je ne met pas souvent des immenses décolletés ou des minis jupes qui se portent en bas du fessier. Non, j'aime la mode mais pas la mode vulgaire. Je préfère encore m'habiller de manière très coincée et être belle, que m'habiller comme une prostituée et être... Sexuellement attirante. Et puis, je ne suis pas ce genre de personne, je n'aime pas laisser entrevoir un coin de peau à un endroit gênant. Je trouve ça assez dégoutant que je me fais mater en pleins milieux de la rue, par des hommes en manque. Je ne préfère pas satisfaire le manque de fantasme chez ses hommes là. Je préférais encore mourir.

J'ai souvent entendu parler d'un bar en Angleterre. J'y ai souvent été invitée. Très souvent même. Mais j'avais dus, à chaque fois, décliner l'invitation. Je ne voulais pas y aller, mais mes parents non plus ne voulaient pas que j'y aille. D'après eux, j'étais trop jeune pour pouvoir librement sortir. Je respectais leurs choix, c'était mes parents après tout, ils étaient les seuls à vraiment savoir ce qui était bon ou pas pour moi. Les fêtes, ce n'était pas bon pour moi. Rien que le mot " alcool " sonnait comme une injure quand ils le prononçaient. Pourtant, eux, ils pouvaient boire à leur guise, mais pas moi. J'étais majeure et ça ils ne le comprenaient pas. Ils ne pouvaient pas se le mettre dans la tête. Certes, pour eux j'étais encore et toujours leur bébé, leur enfant, mais dans la réalité, celle dans laquelle on vit, je grandissais et ma mentalité aussi, Dieu merci. Mais je comprenais. Et puis, je ne voulais pas vraiment y aller à toutes ses fêtes, ce n'était pas mon élément et j'étais sure de ne pas y avoir ma place. Mes amies elles y avaient leurs places, elles étaient habituées à sortir le week-end. Moi, le week-end, je voyais mon Kelian, rien de plus, rien de moins. Je me contentais de sa compagnie que j'aimais plus que tout. Rien que son rire valait au moins toutes les fêtes que j'avais pus rater.

Je l'observais. Deak avait son propre look, c'est que faisait son charme et son originalité d'ailleurs. Je constatais une chemise, une veste de costard et un simple jeans. Une tenue simple. Je me sentais idiote d'avoir passer des heures à fouiller ma penderie avec l'espoir de trouver la tenue idéale alors qu'un jeans, des chaussures et un haut auraient fais l'affaire. Mais non, comme une idiote, je m'étais compliquée la tache... Bref. « Si jamais l'endroit ne te plait pas, ou encore l'ambiance, on peut aller ailleurs, ça ne me dérange pas. » Je n'eus pas le temps de répondre que déjà elle m'entrainait vers l'entrée du bar. Je bousculais deux ou trois personnes et m'excusais maladroitement. Je resserrais mes doigts autour de sa main pour ne pas la perdre et continuais de zigzager entre les gens.« Je te suis moi... Je ne connais pas bien Miami pour te dire où j'aimerais aller. » J'étais collée contre elle et hurler légèrement pour qu'elle puisse m'entendre dans tout se bordel. Quelqu'un hurla, ce qui me fis sursauter. Je me rapprochais le plus possible de Deak, encore moins rassurée qu'avant. J'entendis un bruit de verre et des rires. « Qu'est ce que s'est? » Je dirigeais un regard interrogateur sur mon amie, elle qui connaissait les bars, elle devait savoir ce qu'il se passait...
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Deak J. Featherstone
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MessageSujet: Re: Blair Waldorf et Chuck Bass dans un bar. ♣ deak   Blair Waldorf et Chuck Bass dans un bar. ♣ deak EmptyMar 3 Mai - 1:50

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Il faut être toujours ivre. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du temps qui brise vos épaules, il faut s'enivrer sans trêve. De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous ! Beaudelaire.


    Je ne sais toujours pas pourquoi j'ai fais des études à Trinity. Encore moins pourquoi j'ai pris l'option langues, ou encore pourquoi les Kappa Chi Omega. J'aurai pu aller chez les Eta Beta Gamma, mais je n'y suis pas allé, allez savoir pourquoi. A quoi bon faire des études pour finir patronne de bar ? Mis à part pouvoir parler aux touristes gays et lesbiennes, je ne vois pas l'utilité de mes études. Trinity et ses histoires de confréries. Histoires bidons, les KCO peuvent aussi bien se faire des Alpha Phi Lambda que des Sigma Tau Epsilon, pareil pour les EBG. Les uns ne sont aucunement plus cool que les autres. Heureuse d'avoir quitté ce système de confrérie. Pourquoi dit-on que Trinity est l'une des université des plus réputées pour son sérieux alors que les élèves se foutent des études et ne pensent qu'à baiser, ou encore ne pensent qu'à leurs couples si joliment assortis et dignes d'une série à l'eau de rose ? Stéréotypes, ce sont des robots reproducteurs d'hormones aux parents bourrés de fric qui promettent la meilleure éducation, qui ne supportent pas le mot Merde, qui n'acceptent pas que leur enfant doive travailler par lui-même pour aboutir au plus haut siège par ses propres moyens. Quand je dis que l'état est purement capitaliste, je parle de ces gens là, les pauvres n'ont rien à voir, ils n'ont pas cherché la misère.

    Parfois, j'imagine ma vie autrement. Et si ma mère était encore en vie, serais-je partie de Brest pour vivre à Miami ? Serais-je devenue Deak Featherstone ? Et si mes parents n'avaient pas divorcés pour une infidélité persistante ? Et si je n'étais pas devenue aussi lâche que mon père ? Aurai-je rencontré Aphrodite ? Serai-je devenue millionnaire en jouant à Vegas puis acheté mon bar ? Si ma mère était encore près de moi, je sais qu'on serait vraiment complices, même si j'étais devenue Deak. Elle m'aurait aidée à me sentir totalement femme et non à avoir ce caractère si masculin mais teinté de féminité, cette teinte de féminité que j'ai encore du mal à faire voir. Cette sensibilité que je cache derrière ma timidité, derrière ma haine parfois. Si mon père n'était pas parti avec Gertrude, peut-être qu'il serait plus compréhensif, moins con envers moi. Si je n'avais pas été lâche, à l'heure qu'il est je serai certainement marié, à supporter un enfant. Je ne veux pas de cette vie, celle de femme mariée, au foyer avec un marmot brailleur sous le bras pendant que j'achète un paquet de couche et quelque chose à manger. Si j'étais encore à Brest, je n'aurai vraiment pas eu la vie que je mène à l'heure actuelle, je serai surement en prison pour trafique de drogue, ou conduite en état d'ivresse avec récidive. Je n'aurai pas rencontré cette fille formidable qu'est Aphrodite, ou bien je l'aurai rencontrée trop tard, cela reste à voir.

    Malgré ma jeunesse, je pouvais sortir. Je prétextais toujours un devoir qui se terminait tard pour aller voir des filles, pour sortir et m'en mettre plein la tête. Je trainais de bar en bar, de fille en fille, de soirée en soirée. Un peu comme aujourd'hui. Une seconde adolescence vécue, une seconde vie. Ma vie. Mon second souffle. Renaissance sans mère, sans repères. Tout ré-apprendre seul. L'amour, la haine, soi-même. Un apprentissage sensé être long, j'en ai appris pas même la moitié, oubliant la notion de l'amour. Je pensais l'avoir à jamais perdu, ne jamais vouloir le retrouver, le laisser enfoui dans mon passé. Rebecca. Non, oublions cela. Je n'ai jamais été amoureuse. J'ai réfuté ce sentiment censé être beau, je l'ai oublié. Le Brésil, le Canada, encore le Brésil puis un retour en France, pour Jordane. Du moins Kelly. Je ne l'ai pas reconnue au premier regard. Maigre. Rousse. Elle semblait différente de la dernière image qu'elle m'a laissée. Je l'étais d'autant plus. Elle m'a connue homme, elle m'a connue sensible, elle m'a connue différente. Elle m'a connue comme je suis maintenant, je choc fut brutal. Quelle différence cela fait ? Je me sens bien.

    Ce qui m'attire le plus chez elle ? Son côté sensibilité dissimulée derrière sa froideur, derrière cette innocence. Cela se voit, qu'elle était trop protégée par ses parents, qu'elle n'a connu ni l'alcool, ni la drogue, ni les soirées à ne pas se souvenir qui est passé dans son lit. On dirait qu'elle n'a pas vécu son adolescence comme tout le monde, on dirait qu'elle a dû passer du stade enfant au stade adulte sans même avoir eu le temps de profiter de sa jeunesse. Elle n'a pas l'habitude du monde qui l'entoure, des gens ivres et qui se battent pour une raison qu'ils auront oublié le lendemain. Elle ne connait pas la débauche, le goût de chaque alcool, la sensation de ne plus être soi-même, le réveil marqué par un mal de crâne. Elle était polie envers les gens qu'elle était obligée de pousser, moi pas. Je les poussais sans gène, un casse-toi se faisait parfois entendre, je n'avais pas pour habitude d'être aimable quand on se mettait sur mon chemin. Puis sa voix se fit entendre à travers la musique, je tendais l'oreille pour répondre à ses attentes. Elle disait « Je te suis moi... Je ne connais pas bien Miami pour te dire où j'aimerais aller. » , ce à quoi je disais « On verra si tu te sens à l'aise déjà, mais ne me fais pas le coup de l'autre soir où t'es partie ». Alors que je parlais, la cacophonie se faisait d'autant plus intense. Les bris de verre étaient un mauvais signe, une bagarre allait éclater. Les rires étaient surement dû aux insultes envoyées. Je la sentais se rapprocher de moi, je la sentais paniquée, d'autant plus quand son regard se posait sur moi en me demandant ce que c'était. « Une bagarre va... » avais-je à peine eu le temps de dire, que deux hommes débarquèrent du fin fond de la foule vers nous, se donnant des coups violents au visage et ailleurs. Je la serrais contre moi en plongeant mon regard dans le sien, avant de poser mes lèvres sur les siennes, sans me contrôler bien longtemps, tout en délicatesse.
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MessageSujet: Re: Blair Waldorf et Chuck Bass dans un bar. ♣ deak   Blair Waldorf et Chuck Bass dans un bar. ♣ deak EmptyMar 3 Mai - 16:14

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Exactement 20 minutes après avoir rompu avec mon copain, j'ai succombé à la tentation de l'alcool, dansé sur la scène d'un bar et offert ma virginité à un connard narcissique. Heureusement, ce mufle fera comme si de rien n'était. Dieu merci ♣ blair waldorf.

    « Marilyn a un copain, tu te rends compte?! » Ah. C'est cool. Je suppose. « Il parait qu'il est super beau et que en plus, il a deux ans de plus que nous... » Je fis rapidement le calcul dans ma tête, nous avions seulement 16 ans donc lui il avait... « Attend, ça veux dire qu'il a 18 ans?! » J'étais debout. Droite et sure de moi. Si c'était le cas, cette fille était inconsciente. Sortir avec un garçon deux ans plus vieux que nous c'est quelque chose d'impensable ! Je veux dire, la différence d'années est beaucoup trop importante ! En fait non. Non. On dit qu'en amour il n'y a pas d'âge. C'est vrai. « Et bien oui... Ça te déranges? » Je secouais simplement la tête. Non, ça ne me déranger pas. Je ne connaissais pas machine, alors je n'avais rien à dire. Si elle voulait entré dans le monde des adultes avant l'âge, c'est son droit. Moi, je ne voulais pas d'un garçon trop grand, je n'en voulais pas tout court. Je ne voulais pas tomber amoureuse de quelqu'un. Je ne me sentais pas prête pour ça. « Et toi? A quand un petit copain? » Je me redressais violemment. « Ne rêves pas trop, je n'en cherche pas. » Penses à toi avant de penser aux autres.

Parfois, je me demandais à quoi ma vie ressemblerait si telle ou telle chose avait été différente. J'imagine par exemple que ma mère est été obligée d'épouser celui qu'on lui avait promis et pas mon père, je ne serais surement pas là si c'était le cas. Ou alors dans un autre corps, peut-être sous des traits plus masculins. Je me vois mal être un homme. Ça, c'est clair. Je ne me vois pas autrement qu'en femme. En même temps, je dirais surement la même chose si à la place d'une fille il y avait un garçon. Si j'étais un homme, je ne voudrais peut-être pas être mon opposé. Bref. Autre sujet, autre jour. J'imaginais autre chose, j'imaginais que je n'ai pas quitter Kelian le jour de sa demande. Je le vois à genoux devant moi, je me vois me pencher vers lui et murmurais un "oui" faible. Je vois un sourire se dessinait lentement sur son magnifique visage. Je vois toute la joie dans ses prunelles, je sens ses bras se resserrés autour de moi, m'attirant contre son corps. Je voyais mes parents sourirent comme jamais. Je les voyais heureux. Moi, je souriais. Mais c'est tout. Un large sourire, sans émotions, sans sentiments. Le temps passe, il défile rapidement devant mes prunelles azurs. Un petit couple. Amoureux, souriants. Un bambin passe en courant, les deux adultes portent leurs regards vers lui, leurs sourires s'agrandissent. J'aurais été heureuse dans cette vision. Il était celui qui aurait pus me combler. Il aurait pus. Mais il n'a pas pus. J'avais brisé ma vision de l'avenir, j'avais fuis. J'avais disparus dans la nature pour ne jamais le revoir. Pour l'oublier, pour souffrir de son absence. Pour souffrir en silence. Seule. Quelle vie heureuse.

Des fois je me demandais ce que les gens pouvaient me trouver. J'étais une fille banale. Une grande blonde, fine, ça se voit dans tous les coins de rue. Je n'avais pas forcement d'atouts provocant, j'avais certes une bonne poitrine mais ce n'était pas de ma faute. Je ne faisais rien pour attirer le regard de la gente masculine dessus à ce que je sache. J'évite tout ce qui est trop provocant, je n'aime pas ça. Non vraiment, je déteste ça. J'étais une fille banale, avec un corps normal pour une fille de mon âge et voilà. Je ne suis pas un mannequin, je n'étais pas la fille la plus sublime de la région et j'en avais pleinement conscience. Je ne me considérais pas forcement comme une belle fille, je me trouvais banale. On m'a souvent demandé si mes cheveux étaient naturels. On m'a souvent dis que mes cheveux avaient un éclat particulier, et qu'ils ne faisaient pas vraiment réel. Je répondais toujours que oui, la couleur était naturelle. Et non, je ne suis pas débile, jusqu'à preuve du contraire. Enfin, peut-être que si... Bref. La seule chose qui me faisait défaut c'était ma timidité. Je veux des choses mais je ne parviens pas à les avoir à cause d'un manque de confiance en moi. Ce sont les dires d'une amie, après, je ne sais pas si c'est la vérité. J'étais trop coincée, trop timide. Je prend beaucoup de décisions que je ne devrais pas prendre à mon âge mais je dois le faire quand même, c'est la vie. Je n'y peux rien si j'ai choisis de vivre loin de mon cocon familial.

J'ai toujours rêvé de faire le tour du monde, c'est idiot hein? Oui, mais c'est comme ça. Étant petite, mon histoire favorite était " Voyage au centre de la Terre " de Jules Verne. Ma mère me racontait un chapitre tous les soirs, sans exceptions. Moi, allongeais dans mon lit, le regard dirigé vers ma mère qui elle, se concentrée sur sa lecture. La lumière tamisée de la lampe de bureau que j'avais, suffisée largement à éclairer le petit coin. Je n'avais pas besoin de la lumière du soleil pour m'imaginer chaque lieux de l'histoire. Je voyais défilé l'aventurier devant moi, je le voyais avancer, pas à pas, surveiller les alentours et tout ce que mère me racontait. C'était une histoire certes, mais sortie de la bouche de ma mère, c'était tellement facile de voir les images défilées devant nos yeux. Ma mère savait raconté les histoires, elle était douée pour ça. Elle savait me captiver, m'entrainer avec elle dans le conte. Elle avait ce truc qui faisait que coute que coute, l'histoire vivait. Ce n'était pas simplement des mots qu'elle lisait, pas simplement une écriture noire sur un papier blanc. C'était beaucoup plus que ça pour moi. Un film sur grand écran, en gros. Sauf que c'est notre imagination qui crée les images et non une caméra qui retransmit ce qu'elle a enregistrée.

« On verra si tu te sens à l'aise déjà, mais ne me fais pas le coup de l'autre soir où t'es partie » J'esquissais un pauvre sourire.« Tu sais que je suis désolée pour ça... » Je sursautais... « Une bagarre va... » Les bruits se rapprochèrent et bientôt, la bagarre passa devant nous. Le poing de l'homme châtain s'écrasa contre la figure de l'autre, je poussais un gémissement. Ça doit faire mal. Deak était collée à moi. Je sentais son souffle sur ma peau légèrement rosée par la chaleur ambiante. Ses yeux noisettes étaient plongés dans les miens. Une chaleur m'envahis. J'eus la vague impression que d'un coup, elle me perçait à jour. Ma main commença à me démangée. Je voulais la touchée. Je voulais sentir sa peau contre mes doigts. Soudainement, ses lèvres se posèrent sur les miennes, tout en douceur et en tendresse. Un violent frisson parcourut ma colonne vertébrale alors que mon esprit me criait de partir, de fuir loin d'elle et de ses délicieuses lèvres. Je la regardais un instant, les yeux ronds, choquée. Elle m'avait embrassé... Mes joues étaient désormais rouge tomate et mes lèvres celées par ce baiser si tendre. Bon Dieu, mais pourquoi tu as fais ça?
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Deak J. Featherstone
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MessageSujet: Re: Blair Waldorf et Chuck Bass dans un bar. ♣ deak   Blair Waldorf et Chuck Bass dans un bar. ♣ deak EmptyMer 4 Mai - 14:05

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Il faut être toujours ivre. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du temps qui brise vos épaules, il faut s'enivrer sans trêve. De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous ! Beaudelaire.


    « Jeremy, baises moi sauvagement. » me disait une de ces filles dont le prénom ne m'a pas marqué. J'étais défoncée comme un porc. « Vas te faire foutre. » lui disais-je, encore dans mon trip, puis je l'ai fait, sur le canapé, devant mes potes, avec mes potes. C'était une chienne, tout ce qu'il y a de plus banal chez les prostituées de bas rang. Prostituée novice, sans mac, sans quartier. Pauvre fille perdue qu'elle était. Elle en redemandait, là était le pire. Elle a été ma pute, une semaine, puis je me suis lassé. Elle s'est pendue. Pauvre fille. Puis j'en ai eu d'autres, des filles à mes pieds, avant de me poser avec Becca, après elle, puis Stefanie, puis je suis devenue Deak, et j'ai eu encore bien des conquêtes, bien des chiennes. Puis j'ai rencontré Aphrodite, l'envie de me poser s'installa en moi. Je ne sais pas ce qu'elle a pour me rendre aussi sensible, aussi humaine. Mais cela ne me déplait pas tant que ça, en vérité.

    Pourquoi avais-je été si longtemps sous mes addictions ? Pourquoi étais-je tombée dans toutes ses addictions serait une question mieux appropriée. Je pense souvent à plusieurs scénario pour m'expliquer pourquoi à moi-même. Oui, je me rends compte de certaines erreurs de mon passé que maintenant, avec le recul. J'ai pensé à l'option que je me sentais incompris et mal aimé par mon père et que c'était certainement l'option pour lui montrer que je n'étais pas si bien que ça depuis la mort de ma mère. J'ai pensé qu'il pouvait m'aider en me voyant couler, il n'a rien fait à part m'aider à sombrer. J'ai pensé également au fait que je n'acceptais toujours pas le décès de ma mère, et que je vivais dans l'excès de tout pour la rejoindre. Faiblesse extrême, je n'étais qu'un faible puisque je n'ai pas réussi à la rejoindre. Pas assez d'excès pour atteindre l'overdose, quelque part j'en suis heureuse, d'avoir été un faible, puisque je suis encore là. J'ai pensé à la solution la plus simple, celle que je préfère fournir. Je voulais profiter de ma jeunesse. Ce n'est pas un argument c'est vrai, mais ça reste la solution qui me protège le plus des gens, je n'aime pas parler de mon passé, ni de mes blessures passées. Soit.

    J'essaye toujours de me montrer plus forte que ce que je ne le suis vraiment, une sorte de carapace contre moi-même, une façon de m'avantager sur les autre, prendre des coups d'avance pour les percer à jour, alors qu'ils doivent batailler pour connaître ne serait-ce qu'une partie de mon passé. Je dissimule le manque des choses par la musique, l'indifférence. Je feins l'indifférence pour prouver mon intérêt, cela marche souvent. Je feins l'indifférence pour avoir ce que je veux, quand je le peux. Elle est différente et ne m'indiffère aucunement, elle arrive à me faire montrer telle que je suis, telle que je cache derrière mon armure. J'ai toujours pensé que le changement de mentalité n'était pas forcément une bonne chose, je m'apprête à changer d'avis, pour le moment, nous verrons ce qui se passe par la suite.

    Alors qu'elle s'excusait d'être partie l'autre soir, je ne répondis pas par les mots, seulement par un sourire. Rien ne sert de gâcher sa salive pour dire que ce n'est pas grave, surtout pour une telle connerie qu'est une sortie dans un bar. En me rapprochant si près d'elle, je ressentais sa peur, sa peur de la bagarre qui éclatait, sa peur de flancher, sa peur de s'attacher à moi, peut-être. La douceur de ses lèvres n'avait jusque là jamais été égalée, c'est certainement la première fois que je sens autant de douceur avec un baiser. Je sentais encore plus sa peur, je me suis retirée doucement avant même de baisser la tête. Je me sentais gênée d'avoir fait cela, de l'avoir fait sans même avoir caressé son visage, sans rien attendre. Je murmurais un « Désolée, je n'aurai pas dû... » puis relevais la tête. Elle était sous le choc, tout autant gênée. J'avais envie de m'enfoncer dans la foule pour ne pas avoir à être réprimandée par son regard encore longtemps. Je baissais la tête en voulant parler, rien n'en sortait, j'étais terrifiée de l'ampleur de mon acte.
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Aphrodite E. G. Claes
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MessageSujet: Re: Blair Waldorf et Chuck Bass dans un bar. ♣ deak   Blair Waldorf et Chuck Bass dans un bar. ♣ deak EmptyMer 4 Mai - 19:15

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Exactement 20 minutes après avoir rompu avec mon copain, j'ai succombé à la tentation de l'alcool, dansé sur la scène d'un bar et offert ma virginité à un connard narcissique. Heureusement, ce mufle fera comme si de rien n'était. Dieu merci ♣ blair waldorf.

On m'a souvent dis " Aphrodite, fait bien attention à ton cœur, l'amour peut être blanc mais il peux être aussi noir! ", alors pourquoi ça existe? Pour l'amour est un sentiment qui fait mal? Qui dérange, torture? Pourquoi ça fait mal d'aimer? On a tous peur d'aimer, tous peur de ressentir des sentiments puissants pour une autre personne. On a peur de souffrir de cette sensation. Mais ce qui est bien, c'est que le plaisir de chair peut s'effectuer sans sentiments. On peux librement caresser une peau nue uniquement parce que cela nous donne envie. Déposer ses lèvres sur celles d'un parfait inconnu est aussi possible. Mais qui veux de ça réellement? Qui ne veux que la chair? Qui ne veux que le plaisir? On peux avoir beaucoup de choses grâce à l'amour, pas uniquement de la souffrance et un plaisir passager. Si l'amour est fort et qu'il dure, il peux nous faire sourire, nous rendre meilleurs. Nous changés. C'est une bonne chose pour certains, vous savez, ses gens mauvais avant et qui rencontre quelqu'un qui change leur vie? Eux, ils vivent un vrai amour, un amour sans lois, sans fins. Il y a ceux qui changent, mais en mal. Eux si bons avant, eux si généreux et d'habitude si compréhensifs. Finit tout ça. Une fausse couche, une infidélité et voilà qu'ils s'emportent. L'amour rend fou bien des gens, ils nous aveuglent, nous rend faibles, il est incontrôlable et pourtant, personne ne peux s'en passer, personne ne peux vivre sans lui. Je n'ai pas peur d'aimer. J'ai juste peur de finir seule à cause de ma bêtise.

Je ne suis jamais vraiment tomber amoureuse. Du moins, je ne sais pas ce que l'on ressent quand on est amoureux. Des papillons dans le ventre? Ce besoin incessant de voir l'être que l'on désire? Je ne sais pas. Peut-être bien. J'ai peut-être été amoureuse alors, amoureuse d'un ami. Du seul homme de ma vie, c'est une chose normale? Quand on est attiré par les hommes et qu'on ne peux en fréquenter mais qu'il y a quand même une exception, on peux facilement perdre la tête et l'aimer. J'avais mis longtemps à le comprendre et à l'accepter, pour moi, c'était tout bonnement impossible de tomber amoureuse de Kelian. C'était un garçon certes, je passais beaucoup de temps avec lui, c'est un fait, mais je ne me sentais pas plus concernée que ça. Du moins, jusqu'au moment où je pris une longueur d'avance, jusqu'au moment où je grandissais vraiment. Vers 16 ans j'ai compris que Kelian était beaucoup plus que mon meilleur ami mais bien sûr, ma timidité l'a rapidement emportée et je ne le lui ai jamais avouer. Le jour où son genou a frôlé le sol, j'ai sus que c'était trop tard pour faire demi-tour, j'avais donc fuis, lâchement mais je m'étais protégée. Protégée contre ce sentiment que j'avais peur de ressentir. J'avais peur de l'aimer et d'être heureuse avec lui.

Quand on pense à la douceur, on pense au coton. Au touché, c'est une matière très douce et agréable, ce que l'on ignore c'est qu'il a eu une histoire avant d'arriver tout droit dans notre salle-de-bain bien empaqueté. C'est si simple de ce procurer de la douceur dans ce monde de brute. Il suffit d'ouvrir ses bras, d'ouvrir son cœur. De regarder autour de nous toute cette douceur qui nous entoure. Il suffit de vouloir pour le voir. Il n'y a pas que dans le coton qu'on retrouve cela. On peux le retrouver dans un touché, un baiser, en gros, un contact de deux personnes. On peux ressentir la douceur des gestes gracieux d'une jeune ballerine ou encore le mouvement des ailes d'un papillon On peux trouver de la douceur en un être aussi. Un être doux ça existe. C'est dur à croire mais ça existe toujours même dans ce monde de brute, même dans ce monde où la guerre est le seul moyen de résoudre les conflits. Dire que la plupart des gens sont comme ça maintenant. Ils se battent, voyent du sang coulé mais ce n'est pas leur problème, ce n'est pas à eux que reviens la souffrance après tout. C'est bien fait pour eux c'est ça? Non. Personne ne le mérite, même pas le pire homme au monde. Dieu nous a créé, ce n'est pas pour qu'on s'entretue au bout de plusieurs millénaires de cohabitations. On ne peux guère aimer tout le monde c'est sur. On ne peux pas apprécier ceux qui nous inspirent la haine, mais ce n'est pas une raison pour ce laisser tenté par les mauvais choix, trop vite pris.

Mon premier vrai baiser. La première fois qu'une personne déposait ses lèvres sur les miennes sans aucune craintes, sans aucune obligations. Deak venait de m'embrasser. Mes lèvres ne parvinrent pas à s'ouvrir, fermées par ce baiser très tendre. J'eus envie de la prendre dans mes bras à ce moment précis. Peut-être parce que la bagarre n'avait pas arrêter, peut-être parce que son baiser avait provoquer une sorte de réaction en moi, peut-être parce que j'en avais envie, là tout de suite. Peut-être que je voulais sentir son corps tiède contre le mien, je voulais voir son visage à nouveau aussi près du mien. Non. Cela ne pouvait surement pas être ça. Nerveusement, je balayais une de mes mèches qui retombait devant mes yeux m'empêchant de contempler mon amie. Deak. « Désolée, je n'aurai pas dû... » Un murmure. Tu n'aurais pas dû certes, mais c'est fait. C'est irrémédiablement fait, et c'est ainsi. Je la contemplais en même temps qu'elle, je vais avoir l'air affolée, paniquée, prête à partir en courant et c'était vrai, j'en avais envie. Mais j'avais surtout envie de ne pas bouger, j'avais envie de rester avec elle, tout contre son cœur. Mon amie baissa la tête, ses lèvres tremblèrent légèrement comme pour parler mais aucun son ne sortit de ses lèvres rosée qui s'étaient tranquillement posée sur les miennes un peu plus tôt. La voir se rabaissait me fit un immense poids sur les épaules. C'était de ma faute si en cet instant, elle s'en voulait. Je n'hésitais pas longtemps. Lentement je me baissais pour que ma tête arrive au niveau de la sienne. Elle dirigea ses prunelles vers moi, j'esquissais un sourire radieux puis déposais un léger baiser sur sa joue rosée. Je me redressais tout aussi doucement, mon sourire s'élargissant peu à peu. Je ne voulais pas qu'elle se sente mal à cause de moi. Je voulais qu'elle sourit, je voulais la voir heureuse et non désolée. Ma main gauche se tendit vers elle pour dégager une mèche rebelle de son beau minois. Une fois chose faite, je laissais mon bras retombait lentement le long de mon corps, mon sourire ne cessant de s'agrandir. « J'ai soif, pas toi? » Ma voix se faisait joyeuse, presque chantée. Je la regardais toujours, la détaillant discrètement, scrutant le moindre coin de sourire, la moindre émotion en espérant ne rien avoir gâcher avec mon geste affectif. Je ne voulais pas la voir triste et mal à l'aise. Je voulais voir la Deak sure d'elle et amusante que je connaissais habituellement. Mon regard se porta sur le reste du bar, quelques personnes étaient assises entrain de rires autour d'un verre. La bagarre semblait s'être stoppée, ce qui renforça mon sourire. La musique du Jukebox retentit alors. I Love Rock'N'Roll de Joan Jett. Mythique. « J'adore cette chanson ! » lui dis-je. C'était vrai en plus, je savais même la jouer à la guitare. Je me reculais légèrement d'elle pour ne pas plus la gênée puis souriais à nouveau. Souris, tu es plus belle quand tu souris...
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Deak J. Featherstone
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MessageSujet: Re: Blair Waldorf et Chuck Bass dans un bar. ♣ deak   Blair Waldorf et Chuck Bass dans un bar. ♣ deak EmptyJeu 5 Mai - 23:39

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Il faut être toujours ivre. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du temps qui brise vos épaules, il faut s'enivrer sans trêve. De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous ! Beaudelaire.

    On ne m'a jamais prévenue que l'amour faisait mal, on ne m'a jamais guidée quand j'avais peur de mes sentiments. Se débrouiller seule avec sa peur, se débrouiller seule simplement. J'avais l'habitude d'être seule pour gérer mes problèmes, toujours la tête haute quand les larmes voulaient couler de mes yeux, toujours le sourire devant les gens alors que je voulais me morfondre. Tout pouvait s'écrouler devant moi, je m'en foutais totalement. Je m'en foutais parce que je n'avais plus rien à perdre, plus personne. Je me devais de quitter cet air suffisant, je devais me montrer plus forte qu'un rocher, ne rien laisser transparaitre de mes sentiments, mis à part une attirance directe envers une femme. Je me l'interdisais, de passer outre une relation d'une nuit ou deux. C'était bête, mais la peur avait fait de moi sa marionnette, elle avait fait de moi cette personne sans cœur, sans la moindre transparence d'humanité, sans âme peut-être aussi.

    Argent. Fête. Femmes. Voilà à quoi se résumait cette dernière année. Je faisais la fête et je payais des femmes pour assouvir mes envies, parfois. La prostitution est monnaie courante dans les coins riches du Brésil. Toutes les putes viennent des favélas et des bidonvilles, là où la misère est une force. Je n'ai pas réussi à me mettre en couple plus de trois semaines, et je l'ai trompée, sans arrêt. Je la plains elle aussi, elle a pleuré quand je suis partie aux bras d'une autre, sans gène. Elle m'a détestée en m'aimant toujours. Elle m'a harcelée pendant des semaines, des mois. Je me suis battue avec elle, pour qu'elle me laisse tranquille. Harcèlement moral avais-je prononcé sans la moindre honte au commissariat. Interdiction de m'approcher à moins de deux cents mètres. Elle n'a pas tenu, elle est en prison. Elle ne me manque pas, mais il a fallut que j'en parle pour exorciser mon passé.

    Deak et Aphrodite, un couple qui serait des plus improbables, selon les dires de tout le monde qui essaye de nous imaginer dans la salle. Ils ne la connaissent pas, ils me connaissent bien. Tous les regards se posaient sur nous avec cet air accusant, presque assassin. Toutes les personnes présentes étaient jalouses de mon acte, peut-être de ma chance, qui sait ? Je suis une Joan Jett pleine d'excès, encore plus droguée, encore plus fêtarde, encore plus alcoolisée à longueur de journée, plus ça va, moins je suis clean, moins je ressens cette sensation d'euphorie. Elle est la Cherry Currie du début, la Cherry timide qui a presque peur de Joan, peur de tomber sous son charme. Je sais qu'elle a peur de moi, dans le fond. Cela se lit sur son visage. Qui étais-je pour elle, alors que je lui avait offert son premier baiser, vu sa réaction ? Suis-je l'ennemie à abattre de sa vie, ou bien une personne à garder précieusement ? Suis-je sérieusement quelqu'un que l'on peu garder ? J'aimerai m'en fournir les preuves afin de me rassurer, hors aucun moyen jusqu'à ce jour me le permet. Lâcheté à cause de la peur de mes sentiments, lâcheté pure et simple. Fuir pour se préserver, fuir pour ne pas souffrir, ne pas aimer. Ne pas assumer. Tant de questions traversaient mon esprit après avoir posé mes lèvres sur les siennes. Un flash qui te pète au casque, un flash puissant qui t'éblouis, qui te marque. J'ai eu ce flash après l'avoir rencontrée, j'ai eu un flash encore plus puissant à l'instant, d'où ma baisse de garde, mes excuses, mon silence. Elle releva mon visage et me regarda dans les yeux comme personne ne l'avait fait, une lueur se fit voir dans mon regard. Elle n'allait pas fuir, m'abandonner. Ses lèvres avaient effleurées ma peau, bien que ce n'était que ma joue, j'en étais déjà comblée, puis sa main dégageait une de mes mèches qui partait au mauvais endroit. Elle avait assimilé la façon dont mes cheveux étaient coiffés. Avec un sourire radieux, elle me lançait un « J'ai soif, pas toi? » , ce à quoi j'hochais la tête en souriant un peu plus. On m'a longtemps répété « Deak, t'es belle quand tu souris, alors relève toi. » alors je relevais la tête et souriait, sans me forcer. Je la voyais essayer de m'analyser, je sentais son regard m'observer, essayant de me percer à jour. Je la laisserai faire, je n'ai pas peur, je ne fuirai pas. En entendant I Love Rock'n Roll de Joan Jett, je n'avais qu'une envie, faire ma rock star en plein milieu du bar, ce bar qui est comme chez moi, c'est mon bar. Elle adore cette chanson, moi aussi. Point commun. « Viens avec moi » lui dis-je avec un grand sourire en prenant sa main et l'entrainant sur le comptoir. Je gueulais dans le bar « Les filles, c'est happy hour, qu'est-ce qu'on faiiiiiiiit ? » et un élan de cri disant « On draaaaaaaaague sur la piiiiiiiste ». J'emboîtais le pas devant cette horde de femelles affamée, entraînant Aphrodite dans mon euphorie. Danse comme si personne ne te regardait, chante comme si personne ne t'entendait, aime comme si tu n'avais jamais souffert.
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MessageSujet: Re: Blair Waldorf et Chuck Bass dans un bar. ♣ deak   Blair Waldorf et Chuck Bass dans un bar. ♣ deak EmptySam 7 Mai - 9:28

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Exactement 20 minutes après avoir rompu avec mon copain, j'ai succombé à la tentation de l'alcool, dansé sur la scène d'un bar et offert ma virginité à un connard narcissique. Heureusement, ce mufle fera comme si de rien n'était. Dieu merci ♣ blair waldorf.
J'ai souvent fais ce rêve. Vous savez ce rêve où il n'y a rien autour de vous. Absolument rien. Ce rêve où une petite brise vient vous caresser le visage à vous en faire frissonner. Le même dans lequel vous êtes plus seul que jamais, plus seul que n'importe qui. Tu cris mais aucun son ne sort de ta bouche, tu chantes mais aucune mélodie ne raisonne. Ce rêve où tu peux faire tout ce que tu veux, sans limites. Le monde t’appartient. Il n'y a que toi, que toi contre le monde. Tu as peur, mais c'est une bonne peur. C'est cette sensation qui te pousse à avancer, à te bouger pour faire quelque chose et ne pas rester planter là à attendre le déluge. Beaucoup de personnes rêvent d'alcool, de filles ou de garçons et de tous ses vices que la vie crée si bien. Moi, mon rêve c'est que je vole. Je suis vêtue d'une robe blanche, longue, dans le style à une robe de nuit. Je sens la brise tiède contre mes joues rosées alors que mes pieds frôlent les graviers sur le sol. Je prends de l'élan, je cours. Bientôt, le sol s'envole, enfin, c'est plutôt moi qui m'envole... Le sol s'éloigne de moi, mon corps s'élève dans le ciel, un immense sourire sur le visage. De là, je survole tout. Je vois le monde d’en haut, je vois cette Terre que l’on maltraite, je vois ses eaux claires, ses étendues de verdure si rares. Je me sens bien. Bien mais absolument seule. Je me retrouve face à moi-même. Je ne peux faire machine arrière, je ne peux me réveiller. Je suis seule. Mon esprit est vide de toutes ses cupidités dont il est si souvent rempli. J’oublie tout. C’est comme si, pour la première fois de ma vie, je respirais vraiment. Mais le rêve se brise. Quand il se brise, on se brise avec. La chute. Longue, lente puis rapide, bien trop rapide. Je hurle, cris, chante, murmure, rien ne sort. Rien ne s’échappe de ma gorge. Je tombe... La lumière. Le réveil. La douleur.

Ma mère a toujours voulu me faire danser. Pourquoi ? Question simple. Cette grande dame a toujours eu une passion sans limite pour cet art. Même étant petite elle avait pratiqué le classique et s’y connaissait quand même un peu. C’est pour cette raison qu’elle avait subitement décidé, en retrouvant de vieilles photos d’elle en ballerine, de me faire devenir danseuses étoile. Le seul problème était que moi, je ne voulais pas en faire. Je lui avais clairement exposé que la danse et moi, ça faisait deux. J’avais malheureusement deux pieds gauches et tombais dès que l’occasion se présentée. Pas que je faisais exprès bien sûr, mais je trouvais toujours un moment pour m’étaler les quatre fers en l’air. Mes amies trouvées ça drôle, franchement, pas moi. Je trouvais la danse classique magnifique certes, mais je n’étais pas faite pour cet art honorable. J’aimais la douceur des mouvements et cette façon gracieuse que les danseuses étoile utilisée pour se déplacer. Je me sens tout bonnement incapable de donner un tel régal pour les yeux. Je ne suis pas gracieuse et je ne représente pas la douceur. Le classique n’est pas fait pour moi. Je n’aime pas les sports dans lequel il faut représenter quelque chose, les sports dans lesquels il faut faire ressentir certes émotions grâce à son corps. Surement pas assez à l’aise dans ce corps qui est le mien, je ne me vois pas sur une scène exécutant avec précisions chaque pointes ou pas de chat. Je préfère ma guitare et mon piano. Je préfère sentir les notes raisonnées sous mes doigts. J’aime entendre la sonorité d’une guitare au creux de mon oreille. C’est un peu ma danse à moi. La danse des mélodies si je puis dire. Cette mélodie n’a juste pas besoin d’un accompagnement pour être belle.

Le rock avait bercé toute mon enfance. Mon père étant un grand fan de Queen j’ai rapidement découvert l’univers musical typique rebelle. Etrange non ? Une innocente, une coincée qui écoute une musique violente qui prend les gens par là où ça fait mal. Je cache bien mon jeu. Je ne suis peut-être pas si innocente que je le prétends, qui sait. Bref. Queen était le premier groupe que j’avais connu. J’avais tout de suite accroché avec ce style plutôt pop-rock qu’autre chose sur plusieurs morceaux. We Will Rock You ou encore Another One Bites The Dust étaient des chansons qui m’avaient marquées. Néanmoins, c’était Somebody To Love que je préférais. Une chanson plutôt douce pour une chanson aux racines rock. Je la connaissais par cœur et je pouvais la chantée sans musique, à capella. Je savais la jouée au piano et à la guitare aussi, enfin bon, c’est un détail. Joan Jett m’a toujours fascinée. Une grande rebelle qui a su révolutionner la musique rock. J'ai toujours aimer sa musique, c'est étrange nan? Je pourrais représenter la douceur de part cette apparence fragile que je pourrais avoir alors que non, je ne suis pas fragile. J'avais toujours aimer son franc parler. Elle n'avait pas peur de l'ouvrir quand il le fallait, tout mon contraire. Un agneau. Voilà ce que j'étais. Rien qu'un agneau sans défenses, impuissant. Contraint de suivre le troupeau au risque de s'égarer et de se perdre. De perdre cette innocence et cette fragilité qui le caractéristique.

On nous regarder. Je le sentais. Je ressentais ce regard meurtrier sur nos deux corps presque enlacés. Ce regard qui veux tout dire. Celui là qui lance avec amertume " Mais qu'est ce qu'elles font? Pourquoi elles font ça? ". Ne pas y prêter attention. Surtout, l'ignorer. Juste penser à elle. Penser à Deak. Je me demandais ce qu'ils pouvaient bien penser tous ses vautours autour de nous. Étaient-ils jaloux de Deak et du baiser que je lui avais accorder? Je veux dire, je ne l'avais ni gifler, ce que d'autres auraient surement fait, ni stopper. Peut-être que je désirais ses lèvres après tout... Peut-être que je la désirais à elle. Non. Surtout pas. Je ne pouvais pas être attirée par elle. Je ne peux pas. Je détournais le regard un instant de Deak pour pouvoir observer une fois de plus la pièce bondée. Un homme esquissa un large sourire lorsque mes prunelles le survolèrent. Je souris à mon tour, sourire en coin. Discret. Beau garçon. Bourré. Mauvaise idée. Une fois mon " j'ai soif pas toi? " sortit, je lui souriais pleinement. Je ne voulais pas me sentir coupable de lui avoir fait perdre sa bonne humeur. Elle hocha la tête, un superbe sourire sur son adorable minois. A cet instant j'eus cette envie folle de caresser sa joue. Chose que je ne fis pas, bien sûr. Mais j'en avais envie. I Love Rock'N'Roll raisonna dans la pièce. Tout s'enchaina très vite. « Viens avec moi » Elle m'attira sur le comptoir, un large sourire sur le visage. Je fis bien attention de ne pas basculer à cause de mes talons. Je masque le fait que je manque de tomber en me redressant aussi tôt, un sourire gêné sur le visage. Fièrement, elle se tourna vers la horde de femelles devant nous. Mon corps rate un battement en voyant toutes ses femmes tournées vers nous, si obnubilées par les paroles de Deak. Moi, je fais pareil. Je la regarde. Mes prunelles ne quittent pas cette Deak qui viens de faire surface. « Les filles, c'est happy hour, qu'est-ce qu'on faiiiiiiiit ? » La réponse ne se fit pas attendre. Un hurlement, toutes en cœur. « On draaaaaaaaague sur la piiiiiiiste » Rapidement mon amie descendit du comptoir pour suivre toutes ses filles. Elle ne lâcha pas ma main. Je cours derrière elle. Elle s'arrête puis danse. Je la regarde un instant, onduler en rythme. Deak était belle. Je n'avais jamais vraiment remarquer cette beauté qu'elle cachait bien enfouis en elle. Mais en la voyant danser de cette manière, tout était clair à mes yeux. Je regardais rapidement autour de moi. J'étais la seule. La seule à ne pas bouger. A ne pas me trémousser en rythme sur cette chanson légendaire. Je fais des petits pas timides au début. Restant de marbre, droite comme un fil de fer. Elle me regarde. Un regard encourageant. Bouge Aphrodite. Je fermais les yeux, prenais une grande inspiration. J'ouvrais les yeux et commençais à bouger vraiment. Mon corps captant rapidement les pulsions de la batterie. Je bougeais sensuellement mais toujours en rythme. J'étais encrée dans la musique. J'imaginais ma guitare sous mes doigts fins, je m'imaginais jouer. Mes lèvres s'ouvrirent et la chanson sortit toute seule. De ma gorge s'échappait les paroles de cette chanson. Je m'imaginais seule, seule avec ma guitare. Tout était plus simple quand je n'étais pas entourée de toutes ses personnes. Quand j'étais seule avec moi-même. Bientôt, je rehaussais le ton de ma voix, désormais on pouvait m'entendre. Ma voix raisonnait dans ma tête et je ne sentais presque plus les pas que je faisais tellement ils étaient devenu si familier. Je me laissais tranquillement aller dans l'euphorie de la chanson. Je me perdais lentement dans mon désir d'ailleurs...
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Deak J. Featherstone
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MessageSujet: Re: Blair Waldorf et Chuck Bass dans un bar. ♣ deak   Blair Waldorf et Chuck Bass dans un bar. ♣ deak EmptyDim 8 Mai - 0:50

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Il faut être toujours ivre. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du temps qui brise vos épaules, il faut s'enivrer sans trêve. De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous ! Beaudelaire.

    Dix ans. C'est le temps qu'il m'a presque fallut pour ré-apprendre à rêver. Dix années où mes seuls rêves étaient que ma mère était vivante. Ou bien j'imaginais vivre un cauchemar continu, un cauchemar à vie. La mort peut-être. Je me pensais morte, une âme perdue sur cette terre, un fantôme que l'on peut voir, toucher, sentir. Non, cela prouve que je suis en vie, pas elle. Mourir, c'était peut-être ça, la liberté. Ici, je ne suis pas libre, trop de responsabilités, trop d'obligations, trop de peur au creux du ventre. Bien des fois dans mon sommeil j'ai demandé à ma mère de venir me chercher, m'emmener près d'elle. Je n'ai plus fait la différence entre les rêves et la réalité, tout m'était désormais égal, sans distinction, sans importance vitale. Manger, boire, respirer, survivre. Apprendre à sourire pour les autres et à pleurer pour soi, seule, dans le noir. S'habituer à mentir quand on demande si on va bien. Ne pas oublier de respirer pour survivre, pour les autres, pour voir ce qui se cache demain. Je ne vivais plus pour moi, je vivais pour les autres. Jeunesse volée par un connard qui était bourré en pleine journée. Jeunesse volée par un père trop imbu de lui même. Jeunesse perdue à jamais.

    Je n'avais plus goût de rien, seulement l'odeur de la vodka, de la cigarette et de la marijuana sur mes vêtement qui planait dans mon nez. Les seules sensations que j'étais capable de ressentir se trouvaient dans la débauche. J'ai évité la prison pour mineurs plus d'une fois, pour délinquance et trafic de stupéfiants, je m'en suis toujours tirée à bon profit. Les relations parentales servent, parfois. C'est l'une des seules choses que je revaudrai à mon père. Ses relations dans la justice. La liberté donne des ailes à ton cœur, me disait-on. Mon cœur n'est plus libre, je sens mes ailes pousser en la regardant à chaque fois un peu plus. Je ne saurai pas dire si l'amour s'empare de moi, peut-être que je ne me l'avoue pas. En réalité, j'en ai peur. Peur de souffrir. Peur des souvenirs qui hantent dans le sommeil. Je ne veux pas de cela. Je ne veux pas être en manque d'une personne, je ne veux pas en être dépendante. Et pourtant, en parallèle, j'aimerai qu'elle soit cette personne qui hante mes nuits, qui fasse mes sourires, qui fasse de mes ailes d'archange des ailes d'ange, je ne sens plus cette peur d'aimer quand elle est là. Que m'arrive t-il ?

    J'ai été bercée par tous les types de musique étant enfant. Ma mère adorait Blondie, Led Zeppelin, Metallica, les Rolling Stones, Joan Jett et les Runaways. Elle détestait Queen, surtout quand Freddy Mercury est mort. La seule chanson qu'elle avait aimé, c'était Bohemian Rhapsody. En outre, elle adorait Janis Joplin, également. Mon père était un grand fan de Johnny Halliday. Daube commerciale à la française, bien sur. Maintenant, il ne jure que par Schubert, Bach et Beethoven. C'est drôle de voir à quel point on change selon les personnes qu'on fréquente, parfois. Quand on sort avec une délurée, on le devient progressivement. Quand on se tape une frigide, on le devient autant, pour marcher au pas. Il s'est soumis, comme un cafard. Soumis à une Ténardiers pour citer l’œuvre de Victor Hugo. Tenu par le fric, le pauvre. En ce qui me concerne, j'ai toujours aimé les musiques de ma mère, je les écoute encore aujourd'hui. A cela j'écoute du Rob Zombie, je suis une éclectique. Tout passe, de l'ancien au récent, du rap au black métal, de la salsa au blues. Je joue de la guitare parfois, pour passer le temps. J'ai appris seule, un pote m'a donné les bases et j'ai fait le reste. Il m'arrive parfois de me produire au bar en acoustique, seule ou accompagnée.

    Le regard des autres, voilà qui m'importait si peu. Jalousie de toutes celles qui me voulaient, celles qui voulaient Aphrodite. Qu'elles aillent se faire foutre, elle est pour moi. Je la sentais perdue, pleine de contradictions, d'envie, de raison. Sa raison l'emportait toujours sur son envie. Cela se voyait, même si elle pensait que non. Je lis à travers elle sans qu'elle ne s'en aperçoive. Je voyais cet homme qui souriait quand Aphrodite posait son regard dans la salle, une part de jalousie fit le tour de mon cerveau, je ne devais pas réagir. En montant sur le comptoir, j'ai remarqué qu'elle avait faillit tomber, j'avais oublié qu'elle portait des talons. Ne soit pas gênée Aphrodite, voulais-je lui dire. Je me suis contentée de lui sourire avant de subjuguer cette salle comble. Je redescendais pour danser, mon corps ne faisait plus qu'un avec les vibrations, j'observais Aphrodite, qui semblait décontenancée, je lui souriais, l'encourageais à ce joindre à notre euphorie. Elle se débarrassait de ses complexes, son corps suivait sensuellement les vibrations, les intonations de la batterie. Je la regardais se déhancher, je me retenais un peu de suivre sa cadence, le temps d'analyser légèrement le tempo utilisé, puis je me plaçais derrière elle, collée à son dos, à suivre son déhanchement sensuel, mon souffle chaud dans son cou. Tortures moi dans tes moments d'euphorie, tu es si transcendante...
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Aphrodite E. G. Claes
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MessageSujet: Re: Blair Waldorf et Chuck Bass dans un bar. ♣ deak   Blair Waldorf et Chuck Bass dans un bar. ♣ deak EmptyLun 9 Mai - 19:31

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Exactement 20 minutes après avoir rompu avec mon copain, j'ai succombé à la tentation de l'alcool, dansé sur la scène d'un bar et offert ma virginité à un connard narcissique. Heureusement, ce mufle fera comme si de rien n'était. Dieu merci ♣ blair waldorf.
On dit souvent que le temps guérit les blessures. Qu’il nettoie les plais, qu’il balaye ses mauvais souvenirs. J’aimerais croire cette affirmation. Cette blessure encrée en moi. Cette absence, ce manque. Je l’ai cherchée. J’ai fuis mes responsabilités, je n’ai que ce que je mérite après tout. Même en souffrant, j’arrive à sourire. J’ai mal pour lui, pour mon Kelian, pour ce que j’ai osé lui infliger. Je n’aurais peut-être pas dus partir. J’aurais peut-être dus me contenter d’une vie belle et simple. D’une vie sans embrouilles. La facilité fait peur. Le bonheur est tellement accessible, on tend la main et voilà qu’on le frôle. On peut très facilement être heureux, il faut savoir s’ouvrir et accepter certaines choses de la vie. Si on a peur de se bruler alors autant oublier le feu. Trouver autre chose de moins risqué. Une vie simplifiée. Le rêve non ? Oublier toutes ses douleurs factrices, elles ne servent pas à grand-chose, juste à nous empêcher d’avancer. Il faut savoir y passer par-dessus, savoir les ignorées. Faire comme si elles n’étaient pas réellement là. Mais, chassez le naturel et voilà qu'il revient au galop. Il y a toujours quelque chose qui vous fait remémorer ses douleurs. Quelque chose qui vous fait réaliser que vous n’êtes pas réellement guérit. Que la douleur est encore bien présente en vous et que finalement, nier ne sert pas à grand-chose. Juste à s’enfoncer un peu plus vers le fond. Le fond du gouffre.

Il est vrai que souffrir est quelque chose de désagréable, de gênant et surtout très douloureux. Ca fait mal. Ca fait pleurer, hurlé, détesté. C’est un sentiment dont énormément de personnes se passeraient bien volontiers. La souffrance est atroce c’est vrai, mais sans elle, beaucoup ne se rendraient pas compte de ce malaise dans leur vie. Ce ‘attention’ ça va plus trop. Il nous prouve que quelque part, rien n’est parfait et encore moins notre vie et ses relations amicales. Ce sentiment n’est que passager. Un pic de douleur puis plus rien. Le bonheur plat, une vie simple et sans encombres. Il faut toujours souffrir un minimum dans sa vie. Sinon, tu es rapidement catégoriser comme un sans cœur, quelqu’un dont la souffrance est si faible qu’on pourrait se risquer à croire que son cœur est de pierre. Les êtres humains ont peur de souffrir. Ils ne savent pas contrôler cette atrocité. Ils ont peur de se faire submerger par leurs émotions, par leurs sentiments les plus sombres. Tu as peur de la souffrance ? Bien. Il faut la craindre. Mais surtout. Surtout ne jamais se laisser entrainer par le champ de ses sirènes. Ne te laisses pas bouffer pas la souffrance. Sinon, c’est finit pour toi.

L’amour est un si beau sentiment. Il vous fait rêvez, vous fait planez. Un si doux rêve, une si douce tentation. Le prince charmant n'existe pas. Il n'est qu'histoires, que mythes. L'imagination humaine est simple. Elle crée un idéal, une âme sœur. Alors qu'elle ne devrait pas. Elle crée une personne qu'on croit faite pour nous, qu'on ne peut être avec personne d'autre qu'elle. On devient fou, fou de cette personne, on la cherche à tout prix. On la veut, on la désire sans l'avoir connue. On sait que tout sera parfait le jour où on la rencontrera. Le jour où ton regard croisera le sien. Le jour où ta seule raison de vivre sera pour cet idéal que tu auras rencontré un jour par hasard. C'est dur à croire, mais tu auras beau te dire que tu le connais, tu ne le connaitras pas vraiment. Elle n’est que cette image qu’elle t’a toujours donnée à travers un masque. Le jour où elle se dévoile, tu as vraiment mal, tu es déçu, c’est triste, mais c’est la vie. Je n’ai été qu’une seule fois amoureuse. Et encore, j’avais mis des années à m’en rendre compte. Depuis, je ne suis plus jamais tombée amoureuse. Je n’ai pas trouvé la personne qui le fera battre correctement, qui me fera me sentir importante pour quelqu’un.

Mouvements gracieux. Saccadés, dirigés avec douceur. Euphorie, tentation, séduction. Tout se mélanger pour la première fois de ma vie. Toutes ses émotions qui me font peurs, toutes ses tentations nocives. Laisses moi toucher ton corps du bout des doigts, laisses moi frôler ta peau pâle. Laisses moi réchauffer mon cœur contre ton corps en mouvement, déposes tes lèvres contre ma joue, sur mes lèvres. Vends-moi du rêve. L’euphorie remplit la salle. On sent les pulsions de chaque ondulation, de chaque mouvement de lèvres. La musique nous séduit, nous entraine. Bientôt, je me lâche. Je ne me sens plus, je me laisse guider par cette douce chanson. Enfin, douce. Je me sens libre. Pour la première fois depuis bien longtemps, j’ai cette impression de liberté absolue. Aucunes reines pour me guider, rien. Je dois me débrouiller, je dois apprendre à me diriger seule. Je suis lâchée. Complètement lâchée. Mon cœur s’emballe, mon souffle s’affaiblie, je prends une grande inspiration ce qui crée un large sourire sur mon visage. Deak se colle contre moi. Son souffle caresse mon épaule et ma nuque nues. Un frisson parcourt ma colonne vertébrale. Étrangement, ce n’est pas d’être aussi proche de Deak qui provoque cette réaction physique mais plutôt son souffle contre ma peau, signe qu’elle est contre moi, que son corps s’est accordé au mien. Je m'appuis doucement contre elle et continue de danser en rythme. Je sens que, rapidement, ses mouvements se coordonnent avec les miens et que rapidement nous ne faisons qu’un seul être. Je respire lentement, calme mes idées déplacées. Après tout, depuis quand ne peut-on pas danser simplement avec une amie ? Je veux dire, il n’y a pas de position douteuse, aucun geste intime. Rien. Une danse simple, sensuelle, tentatrice, certes. Je ferme les yeux et laisse mon corps faire sa machination, ses mouvements tranquilles. J’ai peur. Peur de partir. Ne me laisses pas partir dans cette euphorie, dans cette folie que je ne contrôlerais surement pas. Aides moi. Ne me laisses pas sombrer. Ne me laisses pas craquer si facilement sous la tentation.

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Deak J. Featherstone
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MessageSujet: Re: Blair Waldorf et Chuck Bass dans un bar. ♣ deak   Blair Waldorf et Chuck Bass dans un bar. ♣ deak EmptyMer 11 Mai - 15:57

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Il faut être toujours ivre. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du temps qui brise vos épaules, il faut s'enivrer sans trêve. De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous ! Beaudelaire.



    Le temps, en voilà un allié aussi redoutable qu'un ennemi. Il provoque parfois des blessures insurmontables, parfois il les guérit, ne serait-ce qu'un peu. Le temps ne nous fait pas oublier les blessures, bien qu'on disent le contraire, on s'efforce de les oublier, tout comme quand on dit pardonner. On pardonne donc on oublie, mais on oublie rient. Mensonge, toujours mentir. Mentir pour dire que tout va bien, mentir pour s'en sortir. Mentir pour ne pas qu'on nous harcèle de questions. Je déteste mentir, mais le mensonge est devenu une religion pour tout le monde, alors pourquoi ne pas suivre cette religion ? Si ce n'est pas le cas, on est perçus comme des grands méchants, des déprimés à vie, des suicidaires quand nous avons des pensées obscures. Mentir pour fuir les regards réprobateurs et inquisiteurs des autres. Nouvelle façon de vivre. Mentir sur son passé est devenu une manie pour tout le monde. Moi, je n'ai rien à cacher, mon passé est tel qu'il est, tel que je l'ai créé. Je sais qui j'étais, qui je suis.

    J'avais rencontré cette fille, un soir en sortant. Une DJ, brune, matte de peau, très mignonne. J'ai cru en tomber amoureuse, pour le première fois. Ce n'était qu'une attirance foudroyante qui avait duré trois mois, relation pleine de galères. Elle faisait ces set dans un studio brésilien, un studio à côté du mien et je n'en savais rien, jusqu'à que j'y aille. Elle était là, les yeux grands ouverts en me voyant arriver si vite après son appel. Une minute, voilà le temps que j'ai mis pour traverser mon studio et le couloir, pour enfin toquer à la porte. Elle était choquée de ne pas m'avoir vue pendant les trois semaines qui précédait notre relation, alors que je me trouvais derrière ce mur mitoyen. Puis nous avons couché ensemble, sur sa table, avant de se proclamer ensemble, à son désir. Je l'ai trompée, beaucoup de fois, sans arrêt, tous les soirs. Puis je suis partie, laissant un post-it sur son oreiller, en pleine nuit, disant « Je m'en vais, n'essaye pas de me retrouver ». Pour le moment, elle n'a pas essayé, Dieu merci. J'ai fuis moi aussi, je ne suis pas si forte. Je ne pouvais pas me regarder dans le miroir après lui avoir menti sur mes sentiments. Je lui ai répondu que moi aussi, je l'aimais. Pourtant non, c'était ma petite-amie, seulement d'intitulé.

    L'amour, je l'ai peut-être trouvé, du moins, je crois le ressentir depuis que son regard à croisé le mien. Son beau regard a transpercé mon âme, j'avais senti comme un picotement juste à l'endroit du cœur, mon souffle était coupé, je me sentais dans un autre monde. Et si c'était vrai, que je pouvais être heureuse pour une fois, le tout sans être infidèle ? J'avais cette envie en moi, de l'avoir dans mes bras, de pouvoir l'embrasser, lui donner ce qu'elle désirait. Amour, cadeaux, affection, attentions...je pourrais tout lui offrir si elle veut bien de moi. Mais comment faire pour l'attirer dans mes bras alors qu'elle ne sait pas ce qu'elle est ? Comment l'attirer vers moi alors qu'elle est effrayée ? Je ne connais pas cette sensation tellement forte, je connais juste l'attirance facile, ces filles faciles. Elle n'est pas comme elles, bien heureusement.

    Tentation. Ébullition. Danse encore contre moi, réchauffe mon âme qui demeure si froide en temps normal, réchauffe mon cœur, séduis moi au corps à corps sur une mélodie. Laisses moi embrasser ton cœur, lui dire qu'il n'a pas à avoir peur de moi, laisse moi caresser ton âme si pure pour devenir celle que je veux vraiment être pour toi, apprends-moi à lire en toi comme dans un livre ouvert. Je te vendrais autant de rêve que tu voudras, seulement à toi. Tu es là, contre moi, je sens mon cœur s'emballer comme jamais alors que nos corps ne font plus qu'un sur cette chanson, j'ai accordé mes mouvement sur les tiens. La tentation de poser mes lèvres dans ta nuque est forte, je me contrôle. Mes mains se baladent sur tes bras avant de rejoindre tes mains. Ne pas aller trop vite pour ne pas te faire fuir, te serrer contre moi pour ne pas te laisser seule. J'ai besoin de toi contre moi pour me sentir en vie, besoin de toi contre moi pour être bien. Ne me laisses pas dans ma folie, dans ma tentation absolue de toi. J'aimerai que cette chanson ne s'arrête pas, tout ça pour rester contre toi.
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MessageSujet: Re: Blair Waldorf et Chuck Bass dans un bar. ♣ deak   Blair Waldorf et Chuck Bass dans un bar. ♣ deak EmptyDim 15 Mai - 17:22

Blair Waldorf et Chuck Bass dans un bar. ♣ deak Tumblr_ljdcdtJ0K21qeycfko1_500

Exactement 20 minutes après avoir rompu avec mon copain, j'ai succombé à la tentation de l'alcool, dansé sur la scène d'un bar et offert ma virginité à un connard narcissique. Heureusement, ce mufle fera comme si de rien n'était. Dieu merci ♣ blair waldorf.
Il y a eux. Ces personnes pour qui ont feraient tout. Ces personnes pour qui ont veux se battre. A la vie, à la mort. Il suffit d’un amour profond pour tel ou tel être voilà qu’on promet de tout faire pour ne jamais l’abandonner, pour toujours le soutenir même dans les moments les plus durs, les plus douloureux. On veut faire plaisir à ses personnes, malgré tout, on veut les voir sourire, les voir heureuses. Quand on tombe amoureux d’une personne, c’est celle si qui passe avant tout le reste. On oublie rapidement le monde extérieur, il n’y a que cette sphère de bonheur et de tendresse qui nous préoccupe. Adieu souffrance, bonjour plaisir. Vas te faire voir chez les grecs Tristesse, ici il n’y que Joie qui est acceptée. On ferait tout pour l’être aimer. Tout pour pouvoir satisfaire le moindre de ses désirs ou de ses envies. Même si cela ne correspond pas à nos envies, ce n’est pas grave. Le plus important c’est avant tout le bonheur de l’autre. Le notre n’est qu’en supplément. On se dit que vu que l’autre va bien, il n’y a aucune raison pour que nous allions mal, alors on essaye de se créer notre bulle. On va bien, on sourit. L’amour est là, la joie aussi. C’est bien simple ce genre de vie, mais un jour, tout se brise. Tu pars, tu m’oublies mais malgré tout, tu sais que je ferais tout pour toi. Parce que j’ai été si inconsciente de t’accorder ma confiance, te fous pas de moi, sinon, tu auras mal.

Je n’aime pas les coups d’un soir. Je ne vois l’utilité de ce genre de relation. Cela ne sert strictement à rien, juste à assoupir un plaisir que l’on n’arrive pas à combler d’une autre façon. Tout d’abord, je ne vois pas pourquoi certains ont se besoin constant d’être dans le lit d’une personne et de partager un moment intime avec elle. Je trouve que ce genre de relation exclusive est quelque chose de précieux et pas d’une chose que l’on peut offrir à la première personne qui passe juste parce qu’on l’a trouve attirante. Je n’ai jamais compris pourquoi certaines personnes n’étaient pas dérangées par le fait d’avoir une personne inconnue dans le creux de ses bras. Je ne vois pas pourquoi certaines se ventent d’avoir couché avec telle ou telle personne alors que la plupart des gens n’en ont strictement rien à faire. C’est peut-être flatteur, oui, avec eu une relation avec une belle femme ou le plus beau gars du coin peut être valorisant pour certaines personnes. Je n’ai encore pas eu ce genre de relation avec quelqu’un, je me réserve à la personne de mon choix, la personne pour qui mon cœur battra. Je ne suis pas réellement prête à franchir ce seuil. Je ne me sens pas prête à découvrir cette partie de la vie amoureuse, du moins, pas pour le moment. Le jour où je me sentirais prête, la personne avec qui je désirerais le faire s’en rendra compte et tout ce fera naturellement. J’espère.

Elle n'était pas comme les autres. Pas comme ses femmes qui se la pètent en assurant qu'elles ont un physique parfait. Elle n'a pas vraiment un physique parfait, pas des formes avantageuses mais à vrai dire, ce n'est pas cela qui la différencie. Elle est parfaite à sa manière. Son caractère explosif, sa joie de vivre, son sourire si attirant sur son doux visage. Ce n'est pas le genre de fille facile que l'on peut croiser un peu partout. Elle semble insatisfaite de la vie qu'elle mène, on dirait qu'elle cherche toujours à avoir mieux, à trouver quelque chose de mieux. Je me suis rapidement attachée à elle. Étrange peut-être, qu'a-t-elle d'attachant pourrait-on me demander. Je répondrais tout simplement que c'est elle qui est attachante. J'apprécie énormément Deak, peut-être trop par fois. Je sais qu'elle me voit comme je suis. Elle ne m'a jamais juger, ne s'est jamais moquer de moi ou de mes sentiments. Elle me respecte et m'apprécie pour ma façon d'être, pas pour mon physique. Quand son regard se pose sur moi j'ai cette impression tiède qu'elle lit en moi. Qu'elle me déchiffre. Je sais qu'en un sens, elle me comprend pour énormément de chose. Nous n'avons pas vraiment de points communs mais ce n'est pas ça le problème. Il n'y a tout simplement aucun problème. Je l'apprécie beaucoup, même énormément. Je me sens comme protégée et en sécurité avec elle. C'est étrange cette sensation de joie dès que je la vois. Ce sourire qui se dessine à chaque fois que son corps s'approche du mien, que sa voix raisonne doucement. Mon cœur loupe des battements des fois, quand je la regarde trop longtemps. Deak est une belle fille malgré tout. Bien plus belle que toutes ses poupées refaites.

Et nous sommes là. Deux âmes torturées par la tentation de la chair. Deux âmes cherchant désespérément à s'atteindre, à pouvoir enfin se voir à nues. Ton souffle chaud traverse ma peau et réchauffe lentement mon cœur d'habitude de glace à ce genre de contact. Le rêve commence. Il n'y a que nous. Que toi et moi. Que nos corps entrelacés suivant la cadence d'une mélodie brute. J'ai peur que cela s'arrête, peur que le morceau se termine. Peur, pour la première fois, de ne pas sentir son corps contre le mien. Un frison me parcourt alors que tes mains descendent sensuellement mes bras pour venir trouver mes mains. D'un geste totalement banal, je les serre doucement. Rapproches moi le plus possible de toi. Comme si j'étais une bouffée de vent que tu essayes de capturer. Ne me laisses pas t'échapper, même si mon désir se trouve au creux de tes bras, même si ton corps me fait l'effet du chant d'une sirène, je pourrais partir, partir pour ne pas me sentir bien. Je ne le mérite surement pas. Je ne te mérite surement pas. La cadence ralentie, la chanson se termine. Tant pis. Mes mouvements se font plus gracieux, plus sensuels, en rythme avec cette nouvelle chanson qui raisonne dans le petit bar. Je me sens bien pour la première fois depuis belle lurette. Tu me fais revivre. Tu me fais renaitre. Je ne peux m'empêcher de caresser ses mains du bout de mes pouces. J'ai envie de tellement plus, j'ai envie de te sentir contre moi. Je veux te montrer qui je suis parce que, pour une fois je sens que tout est différent dans tes bras. Je sens ton corps s'accorder au nouveau rythme, avec douceur. J'ouvre lentement les yeux et je vois que la piste est quasiment vide. Il ne reste que quelques couples entrain de se balancer avec lenteur. Dont nous. J'esquisse un léger sourire. Je tend légèrement mon cou vers toi pour que tu y déposes tous les baisers que tu désires. La tentation est de plus en plus forte. L'envie de tes lèvres me ronge. Je dois me calmer, respirer un bon coup et prendre mes émotions en main. Chose que je fais. Rapidement les battements de mon cœur affolée, se calment et reprennent un rythme normal. Mon sourire s'élargit. Je jette un regard par dessus mon épaule avec cet espoir si mince que tes yeux se plongent dans les miens. J'aimerais que tes lèvre se déposent sur ma joue qui rougira légèrement. Je t'imagine très bien sourire à cette coloration voir même rire. J'aimerais tellement de chose de ta part. Bien plus que tu ne le penses. On dit que le cœur a ses raisons que la raison ignore. Ma tête et mon cœur se disputent avec tous ses sentiments qui me traverse si rapidement. Mon cœur me murmure des mots doux à te souffler tendrement au creux de l'oreille, ma tête m'interdit de bouger, juste de rester tout contre toi. Aides moi à comprendre ses émotions. Laisses moi t'explorer. Réchauffes mon être. Donnes moi les clés de ton cœur, laisses moi découvrir ton paradis, toi, l'ange de mes nuits.


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Deak J. Featherstone
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MessageSujet: Re: Blair Waldorf et Chuck Bass dans un bar. ♣ deak   Blair Waldorf et Chuck Bass dans un bar. ♣ deak EmptyLun 16 Mai - 0:58

Blair Waldorf et Chuck Bass dans un bar. ♣ deak 664549tumblrldtq4dvTsi1qdtmwjo1500

Il faut être toujours ivre. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du temps qui brise vos épaules, il faut s'enivrer sans trêve. De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous ! Beaudelaire.

    J'ai toujours été d'une solitude à faire pâlir un loup, bien que je ne comprenne pas le fait qu'on dise un loup solitaire alors qu'il vit en meute. Soit. Je me suis toujours habituée à ce mode de vie basé sur la solitude, les relations d'une nuit pour assouvir mes désirs d'amour que je n'osais avouer, peut-être parce que je ne trouvais pas la bonne dans toutes ces rencontres. J'ai réussi à me poser trois fois par le passé. Rebecca, Stefanie, Carmen. Trois femmes autant différentes les unes que les autres. En fait, je recherchais toujours l'opposé de la précédente, je cherchais toujours mieux, toujours plus jolie, toujours plus caractérielle, toujours plus souriante, moins exubérante, exhibitionniste. Moi-même je cherche à m'améliorer dans ce que je peux être. Je n'ai jamais réussi à trouver cette personne qui me ferait oublier mon passé, cette personne qui me ferait planer dans son univers, dans cette petite planète où le bonheur est la seule monnaie courante. Oublier le mauvais pour uniquement garder le bon, voilà ce que je veux.

    Si j'ai fréquenté tant de femmes, ce n'est pas pour me vanter, loin de là l'idée. Si j'en ai fréquenté autant, c'était uniquement pour oublier le chaos qu'était ma vie sentimentale. Enfin non, ce n'était pas un véritable chaos, j'ai eu de belles histoires, bien que peu nombreuses. Trois seulement. Chacune m'ont apportées des choses différentes aux autres, tout cela pour former celle que je veux devenir pour Aphrodite. Je ne saurai cacher que je ne suis pas insensible à son charme, bien qu'en elle j'ai surtout lu dans son cœur, dans son âme. J'ai appris à la connaître bien avant de pouvoir me dire que oui, le coup de foudre n'existe pas seulement sur le physique. Bien entendu, j'avais craqué sur elle au premier regard, comme j'aurai pu craquer sur une autre un autre soir, avoir une aventure et fuir, comme je l'ai toujours fait. Mais j'ai su qu'elle n'était pas ce genre de fille là rien qu'en la regardant. Ce visage angélique prouvait qu'elle était pure, qu'elle n'était pas le genre à se jeter à corps perdu sur le premier venu, ou la première venue.

    Je veux voir de nouveaux horizons, je veux m'évader de cette façon de vivre que j'ai actuellement. Une nuit, une fille. Je ne veux plus de cela. Libre, enchainée à mes rêves, mon unique rêve actuel étant de l'avoir elle, cette fille aux allures si dure mais pourtant si douce, cette fille tellement attachante mais pourtant si seule, si forte mais pourtant si faible. Laisses-moi te protéger, laisses-moi t'aimer à ta juste valeur. J'ai su lire en toi ce que tu t'efforces à réfuter, à enfouir au plus profond de ton âme. Je veux que tu sois mon plus beau roman d'amour, celle qui fera de moi quelqu'un de docile et fidèle. Je suis si bien là, tout contre toi, à accorder mon corps au tien. Je ne fais plus attention à rien, mis à part à toi, à nous et à cette mélodie qui nous entraîne dans cette grâce, dans cette sensualité que je n'osais imaginer. Alors qu'elle étend son cou pour que mes lèvres s'y déposent, je ne réfléchis aucunement, je m'y atèle, tendrement. Mes lèvres s'y posent avec douceur, tout le long, remontant jusqu'à son oreille. J'entrelace mes doigts aux siens, lentement. Mouvement banal là encore, mais effectué de manière à ne pas l'apeurer. Ne fuis pas, je t'en supplie, je suis si bien. Son regard cherchait le mien, le mien s'y plongea délibérément, sans se faire attendre. Mon sourire se faisait d'autant plus grand, sans que je ne puisse le contrôler, puis mes lèvres se posaient sur son nez, avant de rejoindre le coin de ses lèvres. Je brûle d'envie de poser à nouveau mes lèvres sur les siennes, la musique est lente, sensuelle, d'une romance parfaite. Un flot d'émotions parcouraient mon âme sans que je n'y prête attention. Le moment serait propice, en effet, mais j'attendrai encore un court instant. Des mots me vinrent à l'esprit, je ne te les dirais pas tout de suite. Des mots tendres, de beaux mots. Ne t'éloigne pas, je reprends vie grâce à toi. Je t'ouvre mon cœur, ne le brise pas, tu casserais une chose tellement rare, une chose qui se trouve à l'intérieur. C'est bien de toi dont je parle, mon amour. Assouvie tes envies, rejoins moi dans ma vie, je t'ai fais ta place, ornée d'or et de diamant. A toi je m'abandonne, dis moi des mots avec tes doigts sur ma peau, en douceur.
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Aphrodite E. G. Claes
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MessageSujet: Re: Blair Waldorf et Chuck Bass dans un bar. ♣ deak   Blair Waldorf et Chuck Bass dans un bar. ♣ deak EmptyJeu 19 Mai - 19:22

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Exactement 20 minutes après avoir rompu avec mon copain, j'ai succombé à la tentation de l'alcool, dansé sur la scène d'un bar et offert ma virginité à un connard narcissique. Heureusement, ce mufle fera comme si de rien n'était. Dieu merci ♣ blair waldorf.
Je ne me suis jamais vraiment attacher à quelqu’un au point de vouloir tout faire pour le satisfaire. Ce genre de personne pour qui on est prêt à tout, même à l’impensable. Je n’ai jamais ressentit le besoin de m’attacher à une personne en particulier. Je n’ai jamais voulu me fixer avec quelqu’un pour la simple et bonne raison que je ne me sentais pas prête à partager ma vie avec une autre personne. Je ne me suis jamais vue me réveiller dans le lit de l’élu de mon cœur, je ne me suis jamais vue entrain de penser à celui que j’aime. Il m’est déjà arrivé de penser très fort à certaines personnes. Ces pensées si fortes que vous n’arrivez même pas à contenir. Vous y pensez sans arrêts, sous toutes les coutures possibles. On s’imagine dans plusieurs situations, plus ou moins joyeuses en fonction des sentiments que l’on partage pour la personne à laquelle on pense. Vous savez, vous vous imaginez tous les deux dans une certaine situation. Vous essayez par tous les moyens de trouver une fin heureuse pour pas que votre rêve vire au cauchemar. On se fiche de comment ça se passera. Tant que le rêve va en fonction d’une réalité qui ne pourra jamais exister. On rêve de choses qui ne seront jamais réelles, bien trop belles pour l’être. Bien trop parfaites. Pour ne pas dire irréelles. C’est souvent trop parfait pour qu’on pense que cela peut être réel. C'est souvent un bon signe. Un signe que la personne nous inspire des sentiments qu'elle n'imaginerais même pas.

Je n'ai jamais accorder une grande importance au sexe et à tout ce qui l'entoure. Je n'ai jamais embrasser quelqu'un, je n'ai jamais eu de contact physique avec qui que se soit. J'avais eu juste un ami et encore. J'avais juste eu droit à des câlins et des bisous enfantins, sans grande importance. Je ne sais pas ce que s'est de sentir le corps d'une autre personne blottit contre le mien. J'ai toujours été quelqu'un de très tactile malgré tout. Je n'ai jamais su l'exprimer aux bonnes personnes, c'est tout. Je n'ai jamais eu de rapport avec un homme. Ni une femme. Je ne porte pas un anneau de chasteté c'est sur, je pense que je ne suis pas quelqu'un de repoussant mais je n'ai jamais reçus de signaux de la part de la gente masculine comme quoi je les intéresses. Mais rien. Jamais rien. J'étais peut-être trop coincée pour eux. C'est sur, une fille avec un balais dans le cul, ce n'est pas très attirant. Je suis quelqu'un qui n'a jamais eu une adolescence normale. J'avais toujours été couvée par mes parents, ils ont surement voulu me protéger et je sais qu'ils ont bien fais. J'ai toujours eu confiance en eux. Ils veulent tout ce qui est bon pour moi, ils veulent uniquement me faire plaisir et me protéger contre ses idiots que l'on peut croiser dans la vie. Mais à Miami, ils ne sont pas là. Je suis seule, je dois apprendre à me gérer. Chose que je fais. J'apprends à me débrouiller. Et puis, il faut faire des erreurs pour avancer. Sinon, on stagne.

En cet instant, il n’y avait qu’elle. Juste elle qui comptait. Nos deux corps enlacés ne semblaient faire qu’un. Ma Deak et moi. Un seul être. Un seul cœur. La tentation est de plus en plus forte, c’est la première fois que je ressens ça. Des fourmis dans le bas du ventre, une sorte de chatouillement à la fois étrange et intrigant. Tes doigts se serrent un peu plus autour des miens, je fais de même. Je caresse sa main douce du bout de mes doigts fins. Tes lèvres tièdes se posent avec tendresse sur mon cou légèrement tendu. Je ne frisonne pas, ne frémis pas. Mon bien être est au dessus de toutes ses manifestations physiques, je ne pourrais simplement pas l’exprimer grâce à mon corps, ça serait si peu par rapport à ce qu’il se passe à l’intérieur de moi. Je ne regardais qu’elle. Plus rien n’importer. J’avais juste envie qu’elle reste contre moi, contre mon être submergé par tous ses sentiments étranges que je ressentais. J’en avais besoin. Besoin de son corps contre le mien, besoin que les battements de ton cœur s’accordent aux miens. J’ai juste besoin que tu sois tout pour moi car à cet instant, je me rends compte de ton importance à mes yeux. Mon tendre désir, ma douce torture, ton corps me tente comme jamais. Tes prunelles plongées dans les miennes, provoquent en moi une intense ivresse. Embrasse-moi mon bel ange. Laisses moi re-goutter au plaisir que j’ai ressenti plus tôt. Je le ferais si tu veux, uniquement pour te prouver les sentiments que j’éprouve à ton égard. Prends tout ton temps, je ne suis pas pressée. Je sais que toi aussi. Malgré tout, j’en ai irrémédiablement envie et je suis sure et certaine que toi aussi. Tentes moi ma douce, je ne désire que ça. Elle pose avec lenteur ses lèvres aux coins des miennes. Le rouge me teinte rapidement les pommettes mais je n’y prête pas attention, me contentant de la dévorer du regard. Je décale juste d’un centimètre ma tête pour atteindre tes lèvres. L’espace de quelques secondes je ne bouge pas, me contente juste de garder mes lèvres contre les tiennes. Mon bas ventre me chatouille le temps de ce baiser. Mais je m’en fiche. Je ne fuirais pas ma douce, pas maintenant, pas tout de suite. J’esquisse un sourire et ma main vient caresser sa joue. Arrêtes de me tenter, cela ne sert à rien. Tu m’as déjà pour toi. Ca fait tellement de bien mon ange. Tellement plaisir d’être avec toi. Je n’ai pas cessé de bouger sensuellement en rythme entre temps et malgré tout, je continue encore de me balancer en rythme. Tous les regards sont vrillés sur nous mais cela n’a pas d’importance. Ses personnes ne t’auront pas, elles ne m’auront pas. Je t’appartiens, je ne le dis pas tout haut mais je le pense sincèrement. Je brise le silence et murmure un « Deak... » tout en tendresse. Je souris. Je me sens bien dans tes bras. J’aimerais tellement que cet instant soit éternel… J’aimerais te plaire, être le genre de fille qui te plait. Tu me plais bien toi… Lentement, je m’abandonne aux creux de tes bras. Je fonds sous tes lèvres chaudes et hésitantes. Prends de l’assurance ma belle, je te laisserais le faire. Dans l’immédiat j’en ai plus que besoin. Je ne partirais pas, je tiens trop à toi pour ça. Tu mérites quelqu’un de bien bel ange, tu es quelqu’un de bien. J’aimerais être cette personne, mais je sais que c’est impossible. Je ne pourrais pas être cette fille.

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Deak J. Featherstone
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MessageSujet: Re: Blair Waldorf et Chuck Bass dans un bar. ♣ deak   Blair Waldorf et Chuck Bass dans un bar. ♣ deak EmptyJeu 19 Mai - 23:04

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Il faut être toujours ivre. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du temps qui brise vos épaules, il faut s'enivrer sans trêve. De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous ! Beaudelaire.

    L'attachement est une absurdité, une incitation à la douleur. On me l'a tellement dit que j'ai fini par y croire, je fuyais dès qu'une once d'attachement se faisait sentir, puis j'ai décidé de fuir bien avant. Je suis malgré moi malheureuse de mon propre mode de vie, et tout à commencé avec Rebecca. Vraiment tout. Elle était mon premier amour, ma première peur, ma première peine, celle qui me faisait sourire, celle qui m'a fait pleuré, alors que j'étais un homme. Elle m'a tout donné, je lui ai tout enlevé en une phrase. « J'ai rencontré quelqu'un d'autre Becca... » et cela était faux. J'étais toujours seul et amoureux d'elle, mais j'ai eu peur de l'ampleur de mes sentiments. En réalité, je pense que les choses ont été trop progressives, et que j'ai eu peur qu'en passant à l'étape supérieure la relation que nous entretenions soit trop dégressive. J'ai préféré fuir pour mieux reluire. Ce n'est pas plus mal, quelque part.

    J'ai eu ma première fois très jeune, avec une fille sans importance et plus vieille que moi. Treize ans pour moi, seize ans pour elle. Je faisais plus vieux que mon âge, je pouvais mentir sans problèmes là-dessus. Seul problème, c'est qu'on ne s'était pas protégés et qu'elle est tombée enceinte, je ne connais pas la suite de l'histoire, mais il y a quelques chances pour que je sois papa/maman. Mon dieu, j'espère que cette fille a avorté...je ne veux pas de responsabilités parentales, je ne veux pas me dire qu'un jour un gamin va taper à ma porte en disant « Il paraît que tu es mon père, mais t'es une femme » je le vivrai très mal, et cela voudrait dire qu'elle m'a retrouvé grâce/à cause de mon père. Si c'est le cas, c'est une enflure. En parlant de mon père...autant parler complètement de lui, non ? Il assume très mal ma transformation. Pour lui, je suis une « Créature immorale, une bête de foire » et j'en passe. Il continue de m'appeler Jeremy, mais je ne suis plus son fils et je ne serai jamais sa fille. Connard... Il ne me tarde pas de le revoir, celui-là...et encore moins Françoise, Cindy et Valentine la princesse capricieuse.

    Il y a toi, il y a moi. Les autres n'ont aucune importance, elles peuvent nous regarder, elles font partie du décor pour moi. Je suis à toi, complètement. Ma respiration est rythmée sur la tienne, chaque battement de cœur en accord, pas un oubli, aucun manquement de ma part. Je ressens cette chaleur en moi quand je suis près de toi, cette sensation étrange dans mon ventre, des papillons comme on dit. Envoutes-moi en plongeant ton regard dans le mien, encore. Chaque mouvement que tu fais contre moi me donnent envie de céder à cette tentation qui me ronge. Le meilleur moyen de céder à la tentation est d'y céder, tout se bouscule dans ma tête, dans mon cœur, dans mon âme. Non, tout est clair, je te veux, tout entière, je t'appartiens, laisses toi m'appartenir, je t'en prie mon amour. Je me laisse torturer par ma propre folie, je n'ai pas peur, plus maintenant, je me plis à toutes tes volontés. Tu rougis, mais là n'est pas l'important de l'affaire, tu poses de toi-même tes lèvres sur les miennes, je sens mon cœur battre, pour la première fois depuis longtemps, je ne les quitte pas, j'en avais tellement envie, si tu savais. La douceur de tes lèvres m'ensorcelle, bien que les mouvements de nos corps étaient encore accordés, puis ta main vient caresser ma joue, je m'en saisis pour l'embrasser doucement, mon sourire est radieux, mais pas autant que le tien, qui est le plus beau sourire que j'ai su voir. « Deak... », un murmure tendre de sa part, puis un sourire. J'enfouis ma tête au creux de son cou, y déposant quelques bisous lentement, avant de murmurer au creux de son oreille un tendre « N'aies pas peur, je suis à toi... » puis retourne à ses lèvres, lentement, un peu hésitante. Tu ne fuis pas, je n'hésiterai plus désormais. Mon amour, la soirée ne fait pourtant que commencer que j'ai envie de m'endormir près de toi, et les autres peuvent bien nous regarder en disant que je te ferai souffrir, mais mon intention est bien différente de ce qu'ils pensent. Je veux t'aimer, te protéger, comme si ma vie dépendait de la tienne. Laisses moi te prouver que je peux être une petite-amie des plus exemplaires, serres-toi contre moi, prends ma main et ne la lâche pas. Tu es mon paradis dans cet enfer, la flamme sacrée qui fait que je suis encore en vie.
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Aphrodite E. G. Claes
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MessageSujet: Re: Blair Waldorf et Chuck Bass dans un bar. ♣ deak   Blair Waldorf et Chuck Bass dans un bar. ♣ deak EmptyMer 25 Mai - 14:57

Blair Waldorf et Chuck Bass dans un bar. ♣ deak Tumblr_ljdcdtJ0K21qeycfko1_500

Exactement 20 minutes après avoir rompu avec mon copain, j'ai succombé à la tentation de l'alcool, dansé sur la scène d'un bar et offert ma virginité à un connard narcissique. Heureusement, ce mufle fera comme si de rien n'était. Dieu merci ♣ blair waldorf.
Je n'ai jamais réussis à faire confiance à quelqu'un au point de lui laisser me découvrir entièrement, dans les moindres recoins de mon âme et de mon être. Je suis peut-être quelqu'un de trop mystérieux et que derrière cette image de glace, se trouve un cœur de la même matière que le chamalow. Tendre. Peut-être trop parfois. Ou alors pas assez. Je ne suis pas de glace, bien au contraire. Même si il y a beaucoup d'émotions que je cache, cela ne fait pas de moi quelqu'un de froid limite un rocher. Malgré une apparence plutôt mystérieuse, je suis quelqu'un de tout à fait banal, comme tous les gens qu'on peut croiser dans la rue. Mais après, on a tous notre spécificité, chaque personne est unique en elle même. Avec ses défauts, ses qualités. On ne les aime pas ou on les adore, c'est nous le seul juge, pas la personne en face. Je sais pertinemment que je ne suis pas parfaite et que je suis loin de l'être. Après, les gens m'acceptent comme je suis ou pas, c'est leur problème, pas le mien. Je suis bien comme je suis, je ne changerais certainement pas pour plaire à Pierre, Paul ou Jaques. Je suis ce que je suis, c'est tout.

Si un jour, je dois tomber amoureuse, je veux tomber amoureuse d'une personne bien. Pas d'un c*n qui attendrait juste du sexe dans une relation, non, moi ce que j'aimerais c'est une personne attentionnée qui m'aime. Rien de plus rien de moins. Je sais très bien que le cœur ne choisit pas forcement la personne dont il tombe amoureux, que c'est une chose que l'on ne contrôle pas, mais j'espère juste avoir quelqu'un qui s'occupe un minimum de mon bien être et avec qui j'aurais toujours cette étincelle dans le regard dès que je l'appercevrée. Je crois à l'amour, en cet amour si fort qu'il est indestructible, un amour si fort que rien ni personne ne pourrait y mettre des limites, des barrières. Je ne crois peut-être pas à la personne parfaite, mais je crois en l'amour parfait. Naïve? Peut-être un peu, c'est vrai. Mais j'ai toujours été entourée par des gens pour qui l'amour était leur source de vie, ils ne pouvaient s'en passer, ne pouvaient vivre sans. Leur façon de sourire constamment, de passer des moments inoubliables. Il parait que quand on aime quelqu'un, on ne peut s'empêcher de sourire tout le temps, d'être souvent de bonne humeur et joyeux. J'aimerais bien voir si c'est vrai...

Je t’aime. A toi, ton corps et ton cœur. Ton être entier, sans oublis. J’aime tes yeux plongés dans les miens, tes lèvres pâles qui forment ce si beau sourire sur ton visage. J’aime tes cheveux bruns courts mais parfaitement ordonnés. J’aime le son de ta voix rassurante qui tente de me faire comprendre que tu m’appartiens. Tu te donnerais à moi ? Une quasi inconnue, trop coincée pour savoir si elle est lesbienne ou non. Je sais juste une chose, tu me plais. Même énormément. Peu importe la musique qu’il y a en fond, peu importe que nous sommes deux femmes. Mes sentiments dépassent tout ça. Il n’y a que toi qui compte, uniquement toi. Mes pensés sont des plus en plus embrumées. Je comprends de moins en moins toutes ses choses qui défilent devant moi. Mais je sais une chose, ce que je désire le plus est devant mes yeux. Entrain de fondre sous ce regard de braise qu’accidentellement je lui lance. A plusieurs reprises, ses lèvres frôlent ma peau frissonnante. Puis lentement, elles retrouvent les miennes en un baiser tendre mais hésitant. Nos corps sont enlacés, nos regards croisés. Possèderais-tu des pouvoirs magiques ? Tu m’as tout simplement envouté. Tu es comme le fruit défendu d’Eve. Une chose malsaine mais pourtant vitale, ce fruit dans lequel on voudrait croquer malgré l’interdiction qui rode autour. Etre fragile et naïf que je suis, je me permets d’y gouter. Par exemple en déposant volontairement mes lèvres contre les tiennes, en me permettant de prolonger chacun de tes baisers. Abandonnes toi à moi. Fais-moi confiance. Je saurais remplir ton cœur de ma présence, laisses moi dessiner les sourires les plus radieux sur ton visage, je veux être cette étincelle dans ton regard de glace. De n’importe quelle façon, je te prouverais que je ne suis pas seulement cette amie fidèle mais aussi celle qui te désires secrètement. Une sorte d’admiratrice secrète. Ma douce tentation, dire que je suis indifférente à ton charme serait sottises. Nous le savons, le sentons, le palpons. Nos deux corps sont aimantés, irrémédiablement attirés l’un par l’autre. Les palpitations de nos cœurs forment une mélodie envoutante, presque déroutante. Mon souffle est court, mes mains plus qu’occuper à caresser les tiennes. Je ne te lâcherais pas, je n’en ai pas la force. Pas la force nécessaire pour que mon rêve se cesse et que je me réveille. Pour une fois, le rêve est plus important que la réalité. « Moi aussi… » Je dirige mon regard vers elle. Inspiration. « …Je t’appartiens… » Corps et âme. C’est surement la première fois que ses mots s’échappent de ma gorge. Tu ne te rends peut-être pas compte. Peut-être trouves-tu ses mots banals, voir commun. Tu les as déjà peut-être murmurés à l’oreille d’une de tes conquêtes d’un soir, qui sait. Pour moi, c’est une première et étrangement, je le pense vraiment en le disant. Je ne me vois pas avec une autre personne en cet instant précis. Mon passé, mon futur, mon présent. Tu es tout ça pour moi. Tu es la seule personne à qui j’ai osé tendre la clé de mon cœur, mis sous scellé depuis bien longtemps. Fais y bien attention ma douce, ne le laisse pas se briser sous des paroles remplies de fausses promesses... Il ne saurait supporter ce genre de traitement. Mais je suis sure d’une chose. Tu es celle que mon cœur à désigner et que, je ne te laisserais pas me laisser filer entre les doigts aussi facilement…
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MessageSujet: Re: Blair Waldorf et Chuck Bass dans un bar. ♣ deak   Blair Waldorf et Chuck Bass dans un bar. ♣ deak EmptyMar 31 Mai - 16:45

Blair Waldorf et Chuck Bass dans un bar. ♣ deak 664549tumblrldtq4dvTsi1qdtmwjo1500

Il faut être toujours ivre. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du temps qui brise vos épaules, il faut s'enivrer sans trêve. De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous ! Beaudelaire.

    Depuis très jeune, j'ai appris à n'avoir confiance qu'en moi-même, jamais une confiance aveugle envers les autres. Ils mentent tous quand ils disent nous aimer, nous adorer, pouvoir tout faire pour nous. Quand ils ne sont pas en face, ils te plantent des couteaux dans le dos, disant que tu es malsain, qu'ils s'en foutent de toi, qu'ils te fréquentent uniquement par intérêt. T'es un bouche trou en somme. Le chemin avant de trouver une personne de réelle confiance était long, mais j'ai fini par la trouver. Et pourtant il arrive que parfois la confiance n'est pas au plus haut point. Il arrive toujours des fois où je n'ai pas confiance en mes amis, sur certaines choses. J'ai une entière confiance en Iliana, en Felicia, Jordane et Tenessee, mais il y a des jours où je n'ai pas confiance et où elles ne sauront rien de moi, de peur des jalousies, ou des ragots à deux balles. Je n'ai pas appris à donner ma confiance à Aphrodiite, j'ai directement su que je pouvais lui faire confiance. Peut-être
    à cause de son air angélique.

    Lorsque j'étais enfant, les jours où je n'avais pas école, j'aidais ma mère à cuisiner et à faire ses pâtisseries car j'étais fascinée par tout ce qui touchait à la nourriture. J'adorais ces jours là, c'était l'occasion pour moi de partager ses passes-temps, et aujourd'hui je détiens presque les mêmes. C'est vrai qu'elle ne voulait pas que je finisse barmaid ou patronne de bar, elle ne pensait pas non plus que j'allais devenir une femme. Pourtant, j'ai fait ces deux choix là pour vivre une partie de ma vie sans être comme elle le voulait. Ce n'est pas bien, je le sais, et c'est surement pour cela que mon paternel me hait. Je suis devenue une étrangère à la famille qu'ils avaient fondé, j'ai tué le fils qui était leur chair et leur sang. Je ne suis désormais que leur sang, rien de plus. Une étrangère qui a le même sang, une étrangère car elle a changé de nom entièrement. Pardon maman.

    Ce que j'aime chez toi ? Tout. Ton sourire, tes mains, tes lèvres, ton cœur, ton âme, toi simplement. J'ai su trouver en toi ce qu'il manquait chez moi, et comme disait Kurt Cobain, Je ne t'aime pas pour moi, je t'aime pour ce que je suis avec toi. Je suis persuadée qu'avec toi, je serai quelqu'un de bien, de doux et attentionné. Je veux que l'on vise la même direction, qu'on possède un avenir commun, main dans la main. C'est dans tes yeux que je ré-apprends à vivre, sous ton regard de braise à cet instant même que je brûle de l'intérieur. Je n'écoute même pas la musique dans mon bar, je fais toujours abstraction de ce qui nous entoure elle et moi. Je donnerai corps et âme pour que tu sois mienne, c'est irrévocable, je tombe amoureuse devant ce joli visage qu'est le tien, mais non seulement devant ta pureté, devant ce qui a derrière ce que tu veux paraître. Je m'abandonne à toi, immédiatement. Je veux que tu me condamne à ton amour si pur et simple, tout comme je me condamne à te donner le meilleur de moi-même au risque de t'aimer un peu plus chaque jour. Tu me regarde, tu hésites on dirait. Puis tu me le dis. Tu m'appartiens. Les battements de mon cœur accélèrent, je suis heureuse, pour la première fois. Rien de commun à cela pour ma part, ce sont des mots que je ne prends aucunement à la légère, je les savoure lentement pour ne pas les oublier. Tu es à moi, je suis à toi. Aucune fausse parole ne se fera entendre de ma bouche envers toi, je serai la plus sincère pour toi mon amour. Personne ne pourra t'égaler, je ne veux plus de toutes ces filles qui sont jalouses de toi maintenant. Promets moi de ne pas m'abandonner comme ils l'ont tous fait, si c'est toi j'y croirai. Je t'aime, c'est la vérité. Il est certes trop tôt pour le dire, mais j'en suis persuadée. Aucune femme n'a su me rendre aussi bien avec sa simple présence près de moi. Pour toi, je commettrais les pires crimes, pour toi je pourrai faire un trait sur mes addictions, pour toi, je ferai ce que tu voudras, sans exception. Tu étais l'exception qui confirmait la règle, je suis encore humaine, mon cœur est toujours là, et je te l'offre, maintenant. C'est la dernière chance que je lui donne, je veux que tu sois mon tout, celle qui me fera vivre le plus beau conte de fées, celle qui saura prouver à tout le monde que je ne suis pas un monstre, je veux que tu sois ma vie, tout simplement. Je la regardais intensément avant de caresser son doux visage d'une main, gardant l'autre dans la sienne pour ne pas qu'ele s'en aille. La peur qu'elle parte était tellement forte que je pouvais prendre le risque de la lâcher. Toujours en caressant son visage, je lui demandais « Tu veux qu'on aille dans un endroit plus calme amour ? » Premier surnom réellement affectif de ma part, je commençais réellement à me donner à elle. Je voulais également que l'on se retrouve seule à seule, elle et moi. 
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MessageSujet: Re: Blair Waldorf et Chuck Bass dans un bar. ♣ deak   Blair Waldorf et Chuck Bass dans un bar. ♣ deak EmptyMar 28 Juin - 15:34

Blair Waldorf et Chuck Bass dans un bar. ♣ deak Sansre4o

Exactement 20 minutes après avoir rompu avec mon copain, j'ai succombé à la tentation de l'alcool, dansé sur la scène d'un bar et offert ma virginité à un connard narcissique. Heureusement, ce mufle fera comme si de rien n'était. Dieu merci ♣ blair waldorf.
C'est fou l'effet que certaines personnes peuvent avoir sur nous, notre comportement et notre façon de voir le monde. Ils arrivent dans notre vie d'une manière banale et nous séduisent lentement, tel des charmeurs de serpent. Ils simissent petit à petit dans notre vie de manière sournoise, se frayent un chemin jusqu'à notre cœur et le touche. Ils s'enroulent autour de celui si et le serre le plus fort possible, sans qu'il n'y ai besoin d'actes fous pour qu'on tienne à eux. Ils nous séduisent et on s'accroche à eux. On les aime, on les chéries. Mais parfois, c'est tellement douloureux que ca en devient étouffant. Lâchement un lâche prise, sans qu'ils ne puissent s'en rendre compte, on les oublis un peu chaque jours puis un jour, ils disparaissent de notre cœur pour laisser place à un immense vide signe de la place qu'ils occupaient. On essaye de combler ce manque ici et là, mais c'est impossible à vivre. On aime, on hait. C'est le cercle infernal de la vie. Après tout, on ne peut pas être aimer de tout le monde et on ne peut pas apprécier tout le monde. Je sais que beaucoup de personne ne m'apprécie pas et réciproquement, c'est ainsi. Il y a des tonnes de choses qui font que les gens ne nous aime pas. Le caractère, le physique, la façon d'être ou de penser, pleins de critères rentrent en ligne de compte.

Ce que j'aimais le plus étant enfant c'était les histoires que ma mère me comptées. Quand on est enfant, on croit aux comptes de fée et à toutes ses idioties. On pense que l'amour est plus fort que tout et que malgré la distance, il est toujours présent. C'est faux. Et cela, on le découvre lorsqu'on grandit, lorsqu'on découvre la vie de nous même . L'amour n'est pas aussi beau qu'on le dit, pas aussi magique ni aussi rose. C'est dur d'aimer, c'est long et surtout douloureux. Certains l'acceptent et vivent avec; en tentant de sortir un peu de douceur de ce calvaire. D'autres ne peuvent pas, ils se débattent, souffrent et s'enfoncent. Moi je ne sais pas qui je suis. Si je suis une de ses personnes qui croient à l'amour dur comme fer ou si je suis une de celles qui ont tourné la page depuis longtemps. Je pencherais plutôt pour la première option...

Ma douce tentation. Mon amour interdit. Mon cœur bat pour la première fois de sa vie. Il tambourine à l'intérieur de ma poitrine, raisonne dans mes tempes et fait circuler mon sang. Je ne rougirais pas si tu m'embrasses, je ne fuirais pas si tu me serres dans tes bras. Je suis avec toi à cet instant précis. Je rêve que le temps s'arrête, que nous ne soyons plus que deux en mouvements et tout ce qu'il se passerait resterait entre toi et moi. Entre nous. Nous. Ce mot raisonne dans ma tête, je le passe sous plusieurs mélodies, sous plusieurs intonations mais avec toi incluse, il ne peut être que plus beau. C'est affreux de ce que cette beauté m'aveugle. Le son de ce nous est si envoutant que j'en perdrais presque pied tellement je me perd dans son écoute. Je te regarde. Mes yeux azurs te parcourent avec une facilité enfantine. Tu es magnifique, ma douce tentatrice. Laisses moi te découvrir. Ne bouges pas, laisses moi faire. Lentement je passe ma main dans ses cheveux, je prend bien le temps de la coiffer avec attention, je la regarde toujours, sans émotions précises sur le visage, juste ses étincelles dans le regard. Je me rapproche d'elle, collant mon corps mince contre le sien, mes formes épousant parfaitement les siennes. Je la surplombe de bien des centimètres mais mon visage est près du sien, mon regard plongé dans le sien comme si une sorte de tension électrique nous retenée. Elle me caresse lentement chaque parties de mon visage, mon cœur meurtrie se réchauffe lentement. Mon sourire s'élargit et une fois de plus, je me sens idiote de sourire à ce point. Je regarde ses yeux, son nez, sa bouche et je me retiens d'y déposer les miennes malgré cette envie forte qui me prend. « Tu veux qu'on aille dans un endroit plus calme amour ? » Je finis par craquer et je cèle nos lèvres en un doux baiser. Plus long que les précédentes fois, plus sentimental aussi. Je ne peux m'empêcher de me serrer lentement contre son cœur, je passe mes mains sur ses douces joues sans quitter ses lèvres. La tentation était trop forte mon ange. Ne m'en veux pas je t'en supplie. Lentement je dénoue nos lèvres, finalement je l'embrasse à nouveau mais un bref baiser, tout en douceur et en tendresse. Je ne suis pas brute, je ne m'y connais surement pas assez pour mettre de la douleur à l'intérieur de mes preuves d'amour. Je n'ai pas quitter ses joues que je caresse lentement du bout des doigts comme si mes doigts frôlaient deux trésors que je ne devais surtout pas abimer. « Si cela ne te dérange pas ma b... » Suspension. Je baissais le regard sachant très bien que j'avais fais une gourde. J'allais l'appelé ma belle, j'allais lui donner un surnom alors qu'elle ne devait même pas faire attention à mes sentiments. Non ! Deak est une fille bien, elle ne se moque pas de se que je ressent ! Oh et puis zut. Je la regarde à nouveau, détaille chacune de ses formes et finit par lui embrasser simplement la commissure des lèvres avant de lentement me reculer, décollant lascivement mon corps du sien. A mon plus grand regret, je sens sa chaleur corporelle s'éloigner de mon corps tiède. Je grimace pas très ravie de cet éloignement. Je me fais discrète pour pas qu'elle ne remarque mes émotions surement trop exagérée. Je regarde autour de nous et chacun des regards vrillés sur nous me semblèrent si futiles que je n'y prêta guère attention, me concentrant uniquement sur la beauté qui se tenait près de moi. Je te fais confiance ma douce. Je sais que tu me rendras heureuse, je te promet de t'aimer mon ange, je te donnerais tout ce don je suis capable de te donner. Prends moi contre toi, emportes moi loin de tout ça. Désormais, plus rien à part toi, ne compte vraiment.

FIN
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